La revue de presse est de retour ! Après une petite pause estivale, Numerama et ActuaLitté se replongent dans le meilleur de l'information littéraire et numérique. Au programme de ce numéro, la colère d'un artiste, les économies du site web de l'Élysée, le crowdfunding au service d'une réforme du droit d'auteur, un changement à la tête du comité anti-piratage et une étude favorable au domaine public. Bonne lecture !
Les plateformes comme Spotify ou Deezer rémunèrent-elles suffisamment les artistes ? Pas aux yeux de Thom Yorke, le leader du groupe Radiohead. Le chanteur a jeté un pavé dans la mare en début de semaine, dénonçant la rémunération insuffisante des services d'écoute de musique en streaming. Deux albums de l'artiste ont été retirés du catalogue, en guise de protestation.
Mardi :
Il n'y a pas de petites économies. Réaménagée en décembre, la cellule Internet en charge du site web de l'Élysée coûte désormais moins cher à la présidence de la République. La cour des comptes a observé une meilleure gestion de ce poste suite à l'intégration du site web de la Première dame dans celui de l'Élysée et la diminution des effectifs de la cellule.
Mercredi :
Les propositions pour réformer le droit d'auteur ne manquent pas. Mais pour la première fois, le financement participatif a été mis à contribution pour atteindre cet objectif. Plus exactement, il s'agit de produire un livre synthétisant les grandes pistes pour réformer le code de la propriété intellectuelle. Si le palier des 1700 euros est atteint, il sera possible d'envoyer un exemplaire à chaque parlementaire.
Jeudi :
Le Comité national anti-contrefaçon change de présidence. Après dix ans passé à sa tête, le député UMP Bernard Brochand cède son fauteuil au sénateur socialiste Richard Yung. Ce dernier aura pour mission de redynamiser l'instance. Auparavant, Richard Yung s'est illustré en rédigeant un rapport sans concession sur la contrefaçon.
Vendredi :
Le domaine public est bien une chance pour l'œuvre, contraire au monopole du droit d'auteur. C'est ce qui ressort d'une étude américaine, qui constate que les créations intellectuelles ne sont pas exploitées de façon optimale par les ayants droit. Pire encore : une fois les premières années de commercialisation passées, elles ont tendance à être délaissées.
À la semaine prochaine.