La 31e édition du Salon du livre de Turin s’ouvrait sur un thème étonnant, résolument tourné vers l’avenir, Un giorno, tutto questo... Un jour, tout cela... comme un appel à l’uchronie, à la littérature du futur, à regarder vers demain, ce qui se passera, ou qui pourra se passer.
Les Magyars sont-ils les descendants d’Attila ? Napoléon est-il le descendant d’Apollon ? Le récit des peuples et des civilisations se construit sur des mythes fédérateurs et galvanisants. L’Histoire c’est autre chose : c’est le « Je me souviens » du groupe. Comme tous retours vers le passé, c’est autant une nécessité qu’un danger. Comment raconter l’Histoire de Venise ou de l’armée italienne ? À travers ses hauts faits ou la réalité quotidienne ? Tous ces historiens nous éclairent grâce à un patient et rigoureux travail dans les sources.
« Rien de tel qu’un enfant pour vous mettre dans le bain du monde », écrivait Christian Bobin, dans son recueil Tout le monde est occupé (éd. Mercure de France, 1999). Pour cette nouvelle édition itinérante en Seine-Maritime, le festival Terres de Paroles renoue avec littérature, théâtre, cinéma ou encore musique.
Donny Cates, né le 14 septembre 1984 à Dallas, Texas, est un scénariste de bande dessinée américain, artiste et podcasteur. Il est réputé connu pour son style intense, et ses thématiques portant sur la famille, la perte et la rédemption. Il est (légitimiment) considéré comme l'un des scénaristes les plus talentueux et les plus prometteurs de l'industrie des comics actuelle.
Andrea Camilleri était un écrivain italien, né le 6 septembre 1925 à Porto Empedocle (Sicile) et décédé le 17 juillet 2019. Il a grandi dans un environnement marqué par les traditions et les coutumes de la Sicile. Après avoir terminé ses études secondaires, il a déménagé à Rome pour poursuivre des études à l'université La Sapienza, où il a obtenu un diplôme en littérature.
Décaler le regard pour mieux voir. Transporter une question actuelle dans d’autres temps et contrées – imaginaires, mythologiques ou simplement renommés –, afin de la poser d’une manière plus libre, plus féconde, telle est la méthode de Léonora Miano. Elle a ainsi accepté de prêter son nom à un prix « créé avec une volonté d’universalité, pour ne pas être prisonnier d’auteurs franco-français et faire connaître de nouveaux auteurs ».