« Parce que pour connaître les peuples, il faut d’abord les comprendre. » Cette présentation de la collection l’Âme des peuples, montée en 2013 par les éditions Nevicata, résume à elle seule toute la situation mondiale.
Des auteurs paniqués, des éditeurs mondains, des libraires déjà épuisés, des distributeurs satisfaits – les seuls actuellement... –, des représentants (peut-être) en vacances, des transporteurs en retard, un ministère avec le Culture entre deux chaises, des lecteurs perdus, des blogueurs survoltés, des Instragrameurs pour lesquels nous n’avons pas trouvé de rime, des journalistes éreintés...
La 31e édition du Salon du livre de Turin s’ouvrait sur un thème étonnant, résolument tourné vers l’avenir, Un giorno, tutto questo... Un jour, tout cela... comme un appel à l’uchronie, à la littérature du futur, à regarder vers demain, ce qui se passera, ou qui pourra se passer.
Parce qu’il faut de l’humour pour inventer un moment de l’année où près de 600 romans vont s’affronter pour trouver une place en librairie, rions ensemble.
Philippe Curval est né à l'aube des années trente, a côtoyé les surréalistes, a fréquenté de nombreux écrivains comme Boris Vian ou Topor, participé à la naissance de la première librairie de science- fiction, de la première revue de science-fiction.
2017 sonne comme l'année de la consécration pour Alice Zeniter : son roman L'Art de perdre, publié par les éditions Flammarion, reçoit une variété de prix littéraires, dont le Prix Goncourt des lycéens 2017, le prix littéraire du Monde de la même année, le Prix des libraires de Nancy ou encore le Prix Landerneau.
Goncourt, Renaudot, Fémina, Medicis, Interallié... sans compter les prix qui sont créés par des enseignes, Leclerc, Cultura ou Fnac... Les occasions de faire sauter le champagne ne manquent pas.