EPS et système éducatif oral CRPE. Entretien à partir d'un dossier, Edition 2020

À titre très personnel, je me méfie des ouvrages qui s’inscrivent dans les pas d’auteurs de renom, de même que l’argument d’autorité (pour ne pas dire autoritaire), m’a toujours gêné dans son principe. Invoquer Conan Doyle — auteur de Sherlock Holmes — revenait donc, soit à une provocation, soit une provocation.

J’ai donc cédé.

Et dès les premières cases, le dessin de Jean-Louis Thouard prend de court : je crois avoir achevé une première lecture, sans même prêter attention aux phylactères. Captivé — allez, osons : ensorcelé.
Puis, j’y suis revenu : l’histoire de Roger Seiter.

La médecine, donc la science, fraye avec le mystique et le spiritisme. Et le jeune Conan Doyle, tout juste âgé de 18 ans, qui suit des cours dans l’hôpital d’Emdinbourg… pour finir par enquêter sur des crimes aux accents occultes.

Captivé, vous dis-je…

À titre très personnel, je me méfie des ouvrages qui s’inscrivent dans les pas d’auteurs de renom, de même que l’argument d’autorité (pour ne pas dire autoritaire), m’a toujours gêné dans son principe. Invoquer Conan Doyle — auteur de Sherlock Holmes — revenait donc, soit à une provocation, soit une provocation. 

J’ai donc cédé.

Et dès les premières cases, le dessin de Jean-Louis Thouard prend de court : je crois avoir achevé une première lecture, sans même prêter attention aux phylactères. Captivé — allez, osons : ensorcelé.
Puis, j’y suis revenu : l’histoire de Roger Seiter. La médecine, donc la science, fraye avec le mystique et le spiritisme. Et le jeune Conan Doyle, tout juste âgé de 18 ans, qui suit des cours dans l’hôpital d’Emdinbourg… pour finir par enquêter sur des crimes aux accents occultes. 

Captivé, vous dis-je…

On ne pourrait se lasser de Tu es là de Joanna Concejo et Laeticia Bourget, tant sa lecture rend présentes des émotions intimes et puissantes. Dans cet album poétique au récit sous-jacent, trois femmes de générations différentes se trouvent réunies par le lien du souvenir.

Bien qu'elle n'en ait pas écrit le texte, Joanna Concejo continue avec ce livre d'explorer des thématiques personnelles associées à un langage singulier développé dans des œuvres comme Sénégal (Atelier du poisson soluble, 2020) ou M comme Mer (Format, 2021). La dessinatrice polonaise travaille ainsi autour du souvenir, de la famille et de perceptions enfantines d'émotions qui dépassent l'entendement juvénile mais qui restent gravées dans la mémoire.

Pour exprimer de telles sensations, l'autrice préfère à la linéarité du récit le morcellement d'énoncés (visuels, textuels ou matériels) qui, dans ces pages entièrement imprimées sur du papier calque, prend encore une autre dimension.

Avec ce papier partiellement translucide, les images recouvrent une temporalité mouvante et fascinante. La claire opacité du calque laisse percevoir les motifs et figures des pages suivantes et précédentes tout en les nimbant d'une fine pellicule grisée, un vernis de mélancolie ou de nostalgie, tandis que les pages ouvertes brillent d'un éclat vibrant.

Les dessins se superposent, donc, tout en offrant la lecture de leur successivité. Ils se réactualisent dès la page tournée et les compositions se réajustent, offrent à voir de nouvelles images sur la ruine des anciennes, de nouveaux récits portant l'écho d'autres révolus.

Cette recomposition permanente met à jour un processus, un mouvement perpétuel propre aux souvenirs lancinants, de ceux nous hantent et nous habitent.

Tu es là est probablement un des plus beaux albums de Joanna Concejo à ce jour, une expérience de lecture forte, immersive, qui exige un silence environnant propice au recueillement.

Durant le confinement, certains ont entrepris de préparer leur propre pain, d'autres se sont mis au sport intensif tandis que d'autres encore ont entamé l'intégrale de La recherche du temps perdu. Quentin Blake, lui, a profité de ce temps suspendu où les sollicitations se sont raréfiées pour dessiner, simplement, compulsivement, avec bonheur.

"Une année de dessins" propose un panorama raisonné et généreux de la production de l'illustre dessinateur au cours de cette période singulière. Le foisonnement d'images et leurs variétés (de techniques et de supports) démontre son étonnante créativité, son émerveillement permanent au dessin, sa boulimie graphique, sa générosité, son impétuosité, son humour et évidemment toute sa fantaisie. L'investissement continu de certains motifs, presque entêtants, l'importance de la série ou encore l'expérimentation de certains outils fascinent par ce qu'ils donnent à voir de la pratique d'un auteur presque désoeuvré mais toujours au travail.

Plus qu'un simple recueil de dessins, ce livre offre une plongée dans l'intimité de Quentin Blake.

Un second souffle, une autre respiration, une nouvelle bouffée d'oxygène. C'est ainsi que Frédéric Hojlo examine une génération d'éditeurs apparus à partir de la seconde moitié des années 90 grâce au dynamisme de structures telles que L'association, Cornelius, Fréon ou encore Amok (parmi d'autres). Le journaliste pose ainsi la question de l'héritage laissé par celles-ci en présentant et interrogeant onze éditeur.ices, nouveaux fleurons de l'édition alternative.

Frédéric Hojlo débute par une introduction intéressante qui dresse une définition de ce qu'est, selon lui, la bande dessinée alternative, décrivant avec la finesse qui le caractérise une notion parfois galvaudée en abordant le contexte artistique, évidement, mais aussi économique et politique.

Commence ensuite le parcours d'un vaste panorama singulièrement hétéroclite qui se compose de manière uniforme pour chaque éditeur.ice : description de la structure (plus ou moins succincte), interview (de longueur variable), chronique de cinq titres puis inventaire de dix œuvres phares du catalogue. D'Atrabile (que nous aurions peut être considéré comme faisant partie d'un premier souffle) à Biscoto en passant par Adverse, L'employé du moi, Matière, 2024 ou Flblb (éditeur de l'ouvrage), Hojlo dresse le portrait d'une génération tournée vers l'expérimentation, vers l'exploration de la bande dessinée comme véritable langage, comme pratique artistique ouverte aux expériences les plus enthousiasmantes.

On pourrait regretter la brièveté des entretiens ou encore cette grille de questions systématiques qui les uniformise un peu.

Second souffle est un livre qui reste essentiel, qui permet d'avoir une focale, à un moment donné, sur l'état de la création (ici de l'édition), de faire découvrir à un public néophyte cette scène dynamique et exaltante que Frédéric Hojlo ne cesse de défendre depuis plusieurs années, et de préciser certains axes pour les fins connaisseurs. Effectivement ils composent un véritable souffle tant la lecture de leurs ouvrages vivifie l'esprit, ravi les yeux et stimule l'intellect. D'une certaine maniere, celui-ci en fait pleinement partie.

Fin des années mille neuf cent soixante dix à Buenos Aires.

Un jeune homme de famille honnête effectue son service militaire dans l'armée de terre, à l'issue d'un tirage au sort qui l'a ainsi désigné.

Il a une bonne place : il est le chauffeur du Docteur Mesiano, médecin militaire important dans la hiérarchie. Plein de la puissance que lui donnent ses nombreuses et importantes relations.

A la caserne, ce soir là, le brigadier a noté, mal, à côté du téléphone, sur le carnet de note laissé là à cet effet, un message à l'attention du Docteur Mesiano de la part du Docteur Padilla. Un message à priori d'une grande importance car relatif aux conditions de torture d'une prisonnière.

Mais le Docteur Mesiano n'est pas là. Profitant d'une générosité du contre-amiral Lacoste, il a emmené son fils voir un match de l'équipe d'Argentine. Un match de Coupe du Monde.

Plein du respect pour l'ordre établi et la hiérarchie inculqués par son père, le conscrit, au volant de la Falcon de fonction du Capitaine Mesiano, part alors à la recherche de ce dernier.

Pendant ce temps, ailleurs dans la ville, des militaires tentent d'arracher, par la violence, des informations à une jeune femme prisonnière…

Ce livre, d'une désarmante douceur, fait régulièrement passer des frissons dans les dos quand il met en scène, par touches tellement insignifiantes, des situations, des actes d'une horreur totale.

En fait, par le rythme choisi pour saccader sa narration multiple (plusieurs scènes se déroulent en même temps et se chevauchent dans plusieurs chapitres sur une seule page), fait tomber le pression qui, autrement, serait insoutenable.

Ce qui l'autorise à raconter, sans en avoir l'air, des atrocités sans nom perpétrées par les soudards de la junte argentine sous l'œil indifférent voire compréhensif d'un jeune garçon dont le comportement ajoute encore à la dureté de la situation.

La litanie des joueurs de l'équipe argentine, de leurs noms et de toutes leurs caractéristiques physiques ou tactiques représente bien plus d'intérêt pour la foule (qui a déserté la rue pour gagner le stade ou s'agglutiner autour de postes de radio ou de télévision) que toute autre considération et semble vouloir ranger au deuxième plan ces exactions infligées à ces parts individualisées d'elle même qu'elle tente ou fait semblant de ne pas voir.

Panem et circences ! Derrière le pain et les jeux se cachent l'oppression et l'abjection.

La photo montage de la jaquette du livre (un joueur de baby-foot aux yeux bandés) est un résumé macabre d'un livre terrible et dérangeant.

A lire sans réserve.

est un conte chinois raconté par Michel Piquemal, qui joint l'humour à la sagesse. Liu Chan vit isolé des hommes, il se contente de passer de village en village pour vendre ses poissons. Un jour, alors qu'il campe dans la forêt sous la pluie, le farceur s'amuse à placer une belle carpe dorée dans un tronc d'arbre, creux comme une vasque. Les hommes qui la retrouvent quelque temps plus tard sont convaincus qu'il s'agit d'un présent divin. Ils bâtissent une ville, des temples, et vouent un culte à cet animal tombé du ciel. Et quand Liu Chan revient, il doit faire preuve de ruse, car «lorsque les hommes sont fous, le sage doit se montrer plus fou qu'eux».

Les illustrations de Quitterie de Castelbajac sont très douces, dans de chaleureux tons de jaune qui rappellent les esquisses chinoises.

Une belle leçon de sagesse sur l'absurdité de certaines croyances, la crédulité et la folie des grandeurs des hommes.

Cinq ouvrages de la collection « Malin » réunis en un seul pour transformer et surtout simplifier vos habitudes d'entretien dans la maison, en cuisine comme au jardin, vous délivrer quelques astuces « très tendances » en matière de santé, d'hygiène et de beauté. Il suffit désormais de cinq (peu onéreux) pour nettoyer votre intérieur de fond en comble, donner de l'éclat à votre visage et à vos cheveux, prévenir les petits maux du quotidien, tout cela bien sûr dans le respect de l'environnement, en limitant les excès de consommation, de déchets, en adoptant une attitude éco-responsable, détachée bientôt de toute pression commerciale.

Vous allez vous sentir mieux, c'est certain, en adoptant ces nouveaux gestes malins, émanant pour la plupart des « trucs et astuces » de nos grand-mères.  Certes, pas forcément inédits, ces « tuyaux » ont  tout de même l'avantage aujourd'hui d'être rassemblés dans un seul ouvrage, facile et très pratique à consulter et devraient aisément répondre à vos interrogations quotidiennes, et peut-être même vous redonner de l'énergie et de l'engouement pour les tâches ménagères.

Allez-y, foncez, adoptezl'attitude économique et écologiqueen vous munissant de citron, de vinaigre blanc, de bicarbonate de soude, de chlorure de magnésium (ou nigari) et d'huile d'olive. Vous allez révolutionner votre quotidien !

L'ouvrage décline dans un 1er temps, les vertus de chaque ingrédient puis les différentes manières d'optimiser son utilisation et enfin, c'est la partie la plus intéressante, propose des exemples de la vie courante où il sera le plus utile. Quelques recettes de cuisine sont ajoutées en fin de chapitre.

Ainsi vous apprendrez que le citron est un produit multifonctions, indispensable, capable de nettoyer, d'assainir, de détacher ou de détartrer, qu'il a de grandes propriétés nutritionnelles et thérapeutiques, renforce le système immunitaire.

Bref, il peut remplacer l'essentiel de vos produits ménagers puisqu'on peut l'utiliser pour enlever les taches, détartrer un fer à repasser, nettoyer le micro-ondes, raviver le linge blanc, nettoyer les vitres, laver la vaisselle, etc. et supplanter vos crèmes de beauté contre les boutons, pour avoir le teint frais, les cheveux brillants, les dents blanches… Il a même des vertus antidouleurs et relaxantes. « Le citron sans parcimonie, c'est la santé sans pharmacie ».

Le vinaigre blanc est un produit alternatif à l'eau de javel, efficace pour nettoyer les carreaux, les verres de lunettes  mais peut aussi contribuer à prévenir « la turista », les problèmes de transpiration…

Le bicarbonate de soude est une sorte de poudre magique (disponible en grande surface ou en pharmacie), totalement biodégradable et non toxique avec des vertus semblables à celles du vinaigre blanc. Il peut aussi être utilisé comme désherbant, contre les mauvaises odeurs, pour déboucher des canalisations, rafraîchir la carrosserie d'un véhicule mais aussi soulager une douleur passagère, lutter contre la transpiration ou la mauvaise haleine. D'un point de vue culinaire, il permet des omelettes et des blancs en neige plus mousseux.

Le chlorure de magnésium (disponible en pharmacie ou dans les magasins bio sous l'appellation nigari) vaut la plupart des compléments alimentaires pour un prix dérisoire. Il a une action générale sur l'organisme, rétablit les équilibres internes et s'utilise principalement en cure, soluble dans l'eau. Ses vertus sont nombreuses, il agit à la fois sur les douleurs musculaires, le stress, booste le cerveau, réduit la fatigue, améliore le sommeil, restaurerait même la pigmentation des poils blanchis par l'âge ! (je n'ai pas vérifié) et donnerait plus de brillance aux plantes vertes.

Enfin, l'huile d'olive, de préférence extra-vierge, pressée à froid et non raffinée, soit strictement naturelle est une mine d'or pour la santé (fortifie le système cardio-vasculaire, est un antioxydant…) et les soins de beauté (action émolliente et adoucissante) et utile pour l'entretien de vos meubles en bois ou le cuir de vos chaussures ou vêtements.

Un éventail d'utilisations pratiques loin de couvrir les 480 pages. Aussi, osez l'achat du livre : économies garanties à la lecture.

« Le monde formait une grosse pelote au milieu de laquelle passait le train. » Comme si, caché à l’intérieur même du voyage, l’homme pouvait, en exerçant cette déambulation absurde, dénouer mieux les fils du passé et surtout la trame d’une déchirante histoire d’amour.

C’est ce qui croit faire Zoran, le personnage dedans La Septième partie du monde (Non Lieu, traduit du roumain par Florica Courriol) : depuis cinq ans, l’homme passe sa vie dans les trains à sillonner l’Europe pour mieux fuir les sables mouvants du Sahel où il avait autrefois rencontré Zuleika, l’aimée disparue.

Le septième jour de la semaine, chaque dimanche Zoran attend les messages électroniques d’Ahar, un jeune Africain qui travaille auprès d’une mission archéologique menée par des Britanniques au Mali. Ahar est bel et bien le fils de la mystérieuse femme Touarègue Zuleika, mais qui est son père ? Lancinante question qui taraude l’excentrique voyageur de l’Europe de l’Est, mais qui ne fait pas d’ombre à la complicité chaude et à la tendresse ensoleillée qui se tissent au gré des messages entre les deux correspondants, peut-être père et fils.

Cette merveilleuse relation épistolaire, fragmentaire et incertaine – un jour, le message du garçon ne vient plus – est une bouleversante initiation à l’art des amours perdues et à la mythologie des séparations. Cătălin Pavel écrit le roman où les femmes disparaissent sans laisser aucune trace dans le sable, mais leur présence évanouie remue sans cesse les dunes du passé, qui n’en finit pas de bouger dans le présent, en quête d’une configuration impossible : « A partir d’un certain âge, trop de passé en nous s’est accumulé et refuse d’être maitrisé. Trop d’essentiel a été versé en nous. »

Entre deux  messages, Zoran change sans cesse de train, condamné à se frotter à toutes sortes de passagers, banals ou farfelus, surréalistes et hilares, auxquels il oppose son étrangeté burlesque et réfléchie, qui rappelle les délicieux délires d’un Woody Allen. Ce va-et-vient éphémère, drôle et épuisant ne fait qu’accélérer la fuite en avant, tragique. Même à bord d’un train perpétuel on ne peut tromper la frustration de devoir patienter pour accéder au septième jour où le garçon pourrait lui raconter, par un message, la suite de son amour naissant pour Awa, sa disparue du désert : « Zoran se rappelait tout ce qui arrivait les dimanches, lorsqu’Ahar lui écrivait. C’était disons, sa vie, et en même temps, la septième partie du monde (ou presque, car il y avait des dimanches sans message). La septième partie des jours et des événements du monde, une sorte d’échantillon nullement représentative du monde (mais le seul que Zoran  pouvait vivre absolument), la septième partie du monde, un territoire inconnu, ajouté au monde, comme une cour extérieure avec un âtre en tessons à Walili, un patio dans le Tolède d’El Greco, une espèce d’arrière-cour sordide et crépusculaire dans la banlieue de Bucarest, une annexe tardive (...) une sorte de misérable dîme de son âme. »

Une grande mélancolie illumine les pages de ce roman intranquille : hantés par les amours inassouvies, on vit toujours ailleurs, à chercher le paradis, cet instant parfait d’avant la séparation future, i-repérable et irréparable à jamais : « Aussi loin qu’on aille par le train, philosophait Zoran, inconscient de son ridicule, on ne peut se rapprocher de l’endroit où tourne la corde, parce qu’on est toujours soi – même au bout de celle-ci. » Si Zoran s’enferme dans la boîte du train en marche c’est aussi pour ne pas laisser le destin le rattraper, pour ne pas permettre à ses pensées de se figer dans une configuration définitive, qui dise l’échec de l’amour. Et si Zouleika, la disparue, pouvait lui revenir ?

Histoire d’amour et « road movie » philosophique, par endroit prolixe, gorgés de drôleries et de mélancolies, La septième partie du monde constitue le début en prose du Roumain Cătălin Pavel, écrivain et archéologue, spécialiste des antiquités grecques et latines, vivant entre Bucarest et Paris.

Depuis ce début très prometteur en 2010, maintenant rendu en français par la très expérimentée traductrice Florica Courriol, l’écrivain roumain a confirmé sa voix originale en publiant trois autres romans. Primés et remarqués pour ses thèmes inédits et ses phrases ciselées, où se fondent érudition, humour et poésie, les écrits de Cătălin Pavel portent loin, aux confins des rêves. Un train à ne pas rater.