Tout commence lorsqu'un collectionneur de capsules se promène sur une plage, à la recherche de ses objets fétiches laissés dans le sable. C'est comme ça qu'il tombe sur la chose perdue. La chose perdue est imposante, différente de tout ce qu'il connait, un peu étrange aussi.
La chose perdue semble mal à l'aise, gênée. Alors notre héros va la prendre en pitié et la ramener chez lui. Mais ses parents trouvent que la chose perdue est sale, qu'elle sent mauvais, que sa place est ailleurs. Ailleurs, peut-être, mais où ?! La chose perdue mérite un endroit qui lui convient, qui lui ressemble même! Un endroit dans lequel elle sera heureuse. Forcément, ça doit bien exister quelque part: dans notre monde, il y a une place pour chaque chose perdue et une chose perdue pour chaque place, n'est-ce pas? C'est en tout cas ce que semble confirmer l'annonce du Bureau du Bric-à-Brac...
signe avec un conte très doux, vraiment agréable, et totalement atypique en même temps. Cette histoire a la saveur d'une fable de Burton: mystérieuse, un peu magique et tellement, tellement sensible. Vous serez forcément séduit par cette histoire un peu naïve, désarmante d'innocence et de candeur, mais vraiment intelligente.
Pas étonnant que le court-métrage adapté de ce live ait été primé d'un Oscar d'animation en 2011! Vous deviendrez rapidement, si vous ne l'êtes pas déjà (ce qui serait une faute de goût qui nous étonnerait vraiment de votre part) un inconditionnel de Shaun Tan ! D'ailleurs, pour ceux qui n'en seraient pas rassasiés (et comme on les comprend!), précipitez vous sur L'oiseau roi et autres dessins, une succession de crayonnés merveilleux. Avec ce génie de la BD et de l'illustration, chaque page est un roman...