Jeremy est un adolescent de quinze ans qui vit à la campagne. Il se sent ignorant, vide, incompris, un fruit pourri en quelque sorte. À l'école, il est discret, selon les jours on l'appelle «le débile» ou «le petit Jeremy» mais ça lui glisse dessus, il se tient à carreaux.
Le problème de Jeremy, c'est Méthilde, son «fauve» comme il l'appelle. Cette fille, la raison qui là poussé à avoir honte de ses parents. Honte de son père qui mange trop bruyamment, qui n'a pas fait d'étude, qui n'écoute pas de musique classique. Honte de sa mère aussi, qui a ce petit accent chantant qui lui rappelle sans cesse qu'elle n'est pas d'ici. Puis il y a sa sœur Elizabeth, qui a plus de diplômes que tous ses ancêtres sur cinq générations… Bref, Jérémy sa vie, il la trouve médiocre et ne l'estime pas beaucoup. Mais un soir, la nouvelle tombe, et elle mauvaise. Son père est atteint d'un cancer. Jérémy va alors commencer à grandir, apprendre à regarder sa vie et les siens différemment… puis se rendre compte tout doucement qu'il n'est pas si mauvais que ça.
D'ailleurs, dans son coin à la campagne, on dit qu'une graine à toujours besoin de pourrir pour pouvoir germer comme il faut…
est un auteur tout en finesse et en pudeur. Dans ce roman, elle aborde délicatement les sujets difficiles, que ce soit l'adolescence ou la maladie. Cette nuance dans le propos reflète une extrême douceur et la volonté de faire passer un message optimiste à ses lecteurs. Le texte est très accessible et l'écriture très fluide. est une vraie réussite, à mettre entre les mains de lecteurs confirmés et d'adultes curieux.