Tola Dorian, Algernon Charles Swinburne

Hélène Dorion première Québécoise lauréate du prix Charles Vildrac

Will Smith dans Des fleurs pour Algernon, nouveau film

BONNES FEUILLES — « Que dirais-tu de ne plus vieillir, de ne jamais mourir, d’être imperméable au temps qui passe, sans être seule puisque je serai toujours là ? » 

Vulgaire, condamné par l'église et les autres, impur, et bien d'autres petits qualificatifs ont été attribués au Portrait de Dorian Gray, oeuvre majeure d'Oscar Wilde. Voilà plus de 120 ans, l'oeuvre paraissait et tombait sous le coup de la censure...

La chaîne Arte diffuse, ce mercredi 21 octobre, le documentaire Dorian Gray, Un portrait d'Oscar Wilde, réalisé par Jérôme Lambert et Philippe Picard. Le film se présente comme l'exploration d'une œuvre culte, Le portrait de Dorian Gray, publié en 1890, mais aussi l'évocation de la vie de son auteur, le sulfureux Oscar Wilde, qui choqua l'Angleterre victorienne.

Les bouquins relatant des aventures extravagantes ou évoquant des protagonistes complètement déjantés ne manquent pas, et parfois c'est bien ce qui donne au récit son caractère. La déglingue en littérature, c'est souvent une bonne raison de quitter sa petite routine pour se laisser absorber au sein d'univers inconnus. Mais si on devait vivre dans la peau de ces personnages qui peuvent perdre le sens de la réalité, ça pourrait virer à l'enfer. Si bien que plus d'une « maladies mentales » se sont vues attribuer des noms de personnages fictifs.

On ne prête qu'aux riches ! et c'est aussi vrai en littérature... Citez un aphorisme, une phrase brillante, drôle - de préférence vacharde - et assurez qu'elle est d'Alphonse Allais ou de Sacha Guitry... et une fois sur deux, vous avez raison ! Si vous êtes Anglais, nommez plutôt George Bernard Shaw ou Oscar Wilde... et vous avez également raison ! Mais ce faisant, vous réduisez deux très grands écrivains à des faiseurs de bons mots...

Dorian Gray : un portrait, une bande-annonce, un héros

Le succès de Fifty shades of Grey est tel que de nombreux auteurs tentent de surfer, avec plus ou moins de bonheur, sur cette vague fortement lucrative. C'est ainsi que des écrivains ont eu la bonne idée (ou pas…) de reprendre des classiques anglais pour les revisiter à la sauce E. L. James. Vous avez donc le choix entre Jane Eyrotica et Fifty Shades of Dorian Gray.

Dire l'indicible, écrire le silence,  exprimer avec justesse et sans effusion comment l'ignorance des mots empêche toute communication, nie l'existence, contraint à l'isolement, la solitude, légitime la violence et traduit une douleur et une souffrance immenses, tels sont les propos de ce livre magistral et bouleversant, au style épuré, minutieusement travaillé comme si les mots ne devaient rien trahir, être au plus près d'une réalité où ils n'avaient pourtant pas leur place à l'origine. 

Un exemplaire du fabuleux roman de d'Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray, publié en 1891, vient de connaître une fameuse aventure. C'est dans la région de Chicago, rapporte l'agence Reuteurs, qu'une femme détenait l'ouvrage, emprunté dans une bibliothèque, avec une date de retour largement dépassée... Gare à l'amende ?

Le malheur des uns fait le bonheur des autres : Charlie Hunnam, acteur qui devait prêter ses traits à Christian Grey dans l'adaptation de Fifty Shades of Grey, avait disparu pour des raisons inconnues du casting. La réaction plutôt virulente des fans, qui critiquaient ce choix, pourrait bien y être pour quelque chose... Jamie Dornan, son remplaçant, suscite en tout cas un peu plus d'enthousiasme.

Les studios Lionsgate ont décidé de se consacrer au classique d’Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray. Le roman de 1890 sera réalisé par Annie Clark, alias ST Vincent, artiste rock, auteure-compositrice-interprète. Et surtout, le rôle principal sera attribué à une femme.

Dédicaces - Mercredi 9 janvier 2013 à 19h30 - A la librairie

En janvier dernier, les éditions Delcourt et l'Ecole Brassart, déjà présente à Tours, Nantes et Caen, annonçaient la création de l'Académie Brassart Delcourt (ABD) à Paris (voir notre actualitté). C'est en octobre 2014 que la première promotion de cette nouvelle école de bande dessinée investira les lieux.

Les fans trépignent d'impatience pour l'adaptation littéraire qui s'annonce comme la plus torride du moment, où parfois juste comme celle de maman. Que les uns et les autres se rassurent, la semaine apporte son lot de révélations sur les Fifty Shades of Grey, en attendant la sortie prévue juste à temps pour la Saint Valentin. De nouveaux extraits circulent sur la toile, et Jamie Dorman ne nous a pas encore raconté toutes ses anecdotes de tournage. Avec la première qui s'annonce, il craint d'être « assassiné comme John Lennon par un fan fou ».

Depuis 2012, Domitys organise un prix littéraire dans toutes ses résidences : cette récompense a pour objectif de promouvoir et valoriser la lecture active, entretenir l'esprit d'analyse et la réflexion, ainsi que de générer des échanges et des débats dans la convivialité et le respect des idées de chacun. Le Prix 2017 revient à Durian Sukegawa.

Les éditions des femmes-Antoinette Fouque sont heureuses de faire part de la décision de l’Académie Charles Cros, de décerner son Grand Prix de la parole enregistrée au poète Charles Juliet pour son livre audio Te rejoindre publié dans la collection « La Bibliothèque des Voix » et lu par l’auteur. 

Si l'on est habitué à croiser sur les plateaux sportifs la mine sympathique et le parler immédiatement reconnaissable de Nelson Monfort, peu connaissent en revanche ses goûts musicaux. En signant Le Roman de Charles Trenet (éditions du Rocher, 300 pages, 20,90 €), l'animateur veut rendre hommage à l'auteur-compositeur-interprète auquel il voue une admiration sans borne.

AlbatrosBaudelaireLes fleurs du mal

À 84 ans, son altesse sa maman, Elizabeth II, est peut-être devenue inaudible. Pas lui. Le Prince de Galles, Charles, nous fait la lecture.

Pour une pêche mesurée et une consommation responsable :

Charles Robinson, Génie du Proxénétisme

Toutes les librairies se valent-elles ? À l’heure du second confinement français, où le conseil de libraire a laissé place au retrait en magasin, on s’interroge. Amazon, l’épouvantail habituel, reste brandi comme il se doit, et la France est parvenue à empêcher la vente de livres dans les supermarchés et autres Fnac, pour ne pas concurrencer le click and collect des établissements. Mais ensuite, quoi ?

Durian Sukegawa et Naomi Kawase ont goûté aux Délices de Tokyo ensemble : avant même qu'il n'entame l'écriture du roman, le premier avait évoqué l'action de son futur livre auprès de la réalisatrice japonaise. Leur collaboration ne remonte pas à hier puisque l'auteur avait fait l'acteur dans Hanezu, l'esprit des montagnes.

Dans sa nouvelle bande dessinée, Petit Traité de Philosophie à la dérive, Charles Berberian nous emmène à la rencontre de deux de nos plus grands penseurs nordiques contemporains... un ours polaire débonnaire et un pingouin égocentrique.