Sacrée colère !

Jacqueline Kokuvi (née Marquis) va enfin publier son autobiographie

1945-1963, enfance et adolescence.

Ce livre nous raconte le fabuleux destind’une petite paysanne devenue professeur de Lettres, une Blanche unie à un Africain« pour le meilleur et pour le pire ».

Après 50 ans de vie et de réussite au Togo, l’auteure de « Sacrée Gamine »se tourne versses humbles origines.

« Sacrée Gamine »est un récit autobiographique qui revient sur  l’enfance et l’adolescenced’une droyèrepas comme les autres, une fille qui n’a peur de rien ni de personne.

Les cheveux au vent, elle file en vélo sur les routes du Bocage. Aussi heureuse de lireque de parcourir les prés et les champs. Boursière dans une école de riches, faisant fi des préjugés, studieuse, mais ne reniant pas ses origines, elle écriten patois, pour les siens, le récit de son voyage à Rome…

Lire un extrait

Le livre comprend deux parties :

-La naissance et la petite enfance à la campagne 1945-1956(il y a 74 ans) dans les Deux-Sèvres.

-L’adolescence enpension, à Poitiers,il y a 60 ans (1956-1963).

Les souvenirs affluent…Tantôtlyrique, tantôtamère, engagée danstoutes les luttes de son temps, contre les préjugés, les injustices,Jacqueline nous révèle son cheminementinouï et nous montre que tout est possible, il suffit de le vouloir.

On attend une suite : la rencontreamoureuse avec l’Afrique.

Emile, l'éléphant et son inséparable amie Lili la truie observent la drôle de farce de Bilou l'écureuil ! Trouvant cela très amusant, ils décident de faire de même…
Seulement la farce ne se trouve pas toujours où on l'attend et la surprise risque d'être haute en émotions !
L'enfant assiste aux chassés-croisés des deux animaux se sentant ainsi aussi bien spectateur qu'acteur! En y mettant le ton, cette histoire vous offrira de bonne partie de rigolade avec vos enfants.
Mo Willems nous présente ici une histoire simple et efficace, des images pleines d'expressions rigolotes et tendres… Tout simplement juste !

Amelie Carpentier actualise une thématique plus souvent traitée dans les albums jeunesses : la colère.

Mais elle y apporte un souffle singulier et salvateur. Au lieu de la refouler, la colère, elle montre que tous éprouvent cette émotion si puissante, si envahissante, et que chacun possède ses propres méthodes pour l'exprimer sans l'imposer aux autres. La colère peut ainsi se mouvoir en danse exaltante et entraînante.

Le dessin retranscrit bien la confusion des sentiments qui nous étreignent et font perdre prise avec le réel. Ses images sont parcourues de régimes graphiques différents qui disent l'altérité tout comme la multitude d'individualités qui nous entoure.

Avec ce Pétille Colère, Amelie Carpentier invite chacun à trouver son moyen de canaliser ses colères et d'observer, donc comprendre, les moyens trouvés par les autres.

Une chose noire naît un soir d'orage. Cette chose noire redoutable est un vrai danger! Nul ne peut en venir à bout! Chacun l'analyse, la détaille, l'observe mais la chose s'échappe et engloutit tout le monde. Et voici que la chose grossit, s'amplifie, s'agrandit! La chose gobe tout sur son passage: les êtres, le jour, l'infini... Et puis ça se calme... Mais qu'est-elle, cette chose aussi grosse que l'univers?

Cette chose, c'est la colère! La colère d'un petit garçon qui ne veut pas aller se coucher. Elle prend toute la page, ne se contient pas, ne s'analyse pas. Elle est là et elle grandit... jusqu'à l'apaisement tant attendu. Avec beaucoup de poésie, trouve les mots pour décrire cet obscur sentiment et traduit poétiquement la symbolique de cette boule qui grossit sans cesse. Colère noire, bonsoir ! permet ainsi de représenter ce bouillonnement confus qui nous prend si souvent en otage... avant de disparaître, heureusement !

est un conte chinois raconté par Michel Piquemal, qui joint l'humour à la sagesse. Liu Chan vit isolé des hommes, il se contente de passer de village en village pour vendre ses poissons. Un jour, alors qu'il campe dans la forêt sous la pluie, le farceur s'amuse à placer une belle carpe dorée dans un tronc d'arbre, creux comme une vasque. Les hommes qui la retrouvent quelque temps plus tard sont convaincus qu'il s'agit d'un présent divin. Ils bâtissent une ville, des temples, et vouent un culte à cet animal tombé du ciel. Et quand Liu Chan revient, il doit faire preuve de ruse, car «lorsque les hommes sont fous, le sage doit se montrer plus fou qu'eux».

Les illustrations de Quitterie de Castelbajac sont très douces, dans de chaleureux tons de jaune qui rappellent les esquisses chinoises.

Une belle leçon de sagesse sur l'absurdité de certaines croyances, la crédulité et la folie des grandeurs des hommes.

Le bijoutier Caran d'Ache offre de se rapprocher plus encore de la spiritualité profonde qui unit un écrivain à son oeuvre, en transitant par une méditation zen intense. « Après Buddha et Ganesh, pièces énigmatiques et spectaculaires, Caran d’Ache rend un nouvel hommage à une figure divine et signe, en collaboration avec l’artisan joaillier Édouard Jud, 108 stylos plume et 55 stylos roller dédiés au dieu hindou Shiva, père de Ganesh. »
Ce fabricant suisse a créé une édition limitée qui incarne un véritable catalyseur scriptural et par le biais de Shiva, vous enverra au Nirvana de la littérature.
« Composés d’argent massif 800 à l’éclat sombre particulier, ces somptueux ouvrages entièrement réalisés à la main incarnent tout le mystère et le symbolisme de l’être suprême dans la tradition shivaïte. »
Bon, cela dit, tout a un coût, et ces objets pas moins que le reste : attendu que le bec de plume est en or 18 carats et rhodium, qu'on ajoute un diamant top Wesselton VVS 0.04 carats et une Agathe en guise de pierre semi-précieuse... Ouais, alors la version plume coûte environ 10.745 € et la bille 9810 €.
« Personnification de l’Absolu, Shiva apparaît sur le corps et le capuchon des instruments d’écriture comme autant d’interprétations de sa puissance destructrice et régénératrice. » Et pourquoi 108 et 55 ? Parce que 108 est un chiffre important et que 5 itou...

La version Ganesh existe aussi...

« Il en allait ainsi chez les Pelletier. Émotions, secrets, silences, aveux et déclarations se succédaient, il y aurait eu un roman à écrire sur les pensées des uns et des autres. Une vie de famille. »

Il y a de ces auteurs qui ont déjà tant prouvé leur talent qu’il semblerait qu’aucun nouveau commentaire ne saurait faire leur éloge mieux qu’un précédent. Pierre Lemaitre est, de toute évidence, l’un de ces auteurs.

Après la trilogie des Enfants du désastre, c’est au tour des Années glorieuses de nous faire frémir de plaisir. Le second tome, Le Silence et la Colère, ne fait pas exception : c’est du lourd. Du très lourd, même. 

Ficelé avec soin, avec prouesse. C’est tendre, ça pique, et ça laisse la place à un humour intelligent et surprenant. En dire plus n’aurait pas de sens.

Lisez, tout simplement.

La ville de Londonderry, ou Derry de son petit nom, est la deuxième plus importante d'Irlande du Nord, après Belfast. Située au nord de l'île, elle est devenue, depuis quelques jours, Ville de la Culture de Grande-Bretagne, devançant d'un petit poil Birmingham, Norwich et Sheffield.

Un titre qui pourrait générer près de 3000 emplois et qui poursuit, en Angleterre, la nomination de Liverpool, en 2008, au titre de capitale européenne de la Culture.

Un titre qui résonne donc comme une opportunité, explique le vice-premier ministre Martin McGuinness, en particulier pour les zones socialement défavorisées de la ville.

Sculpture, littérature, danse ou musique - dont le Festival de jazz, qui attire plus de 30.000 personnes et 300 artistes - côtoient en effet les chiffres du chômage les plus élevés d'Irlande du Nord. Or, pour Derry, si cette récompense est susceptible d'attirer un certain nombre d'événements significatifs à l'échelle nationale, la première ville culturelle du pays ne reçoit cependant aucune subvention gouvernementale.

Pourtant, si l'on observe ce qui s'est passé à Liverpool, en 2008, ce sont plus de 800 millions £ qui ont été attirés, autant qu'un regain de confiance de la part de la population, remodelant la ville de façon durable.

Crédit photo Panoramio