Ryuchi Hoshino

Voici un accord insolite autant qu'inédit, entre le British Museum et la star japonaise du manga, Hoshino Yukinobu, qui débouchera sur la publication, par l'établissement d'un manga tournant autour du plus célèbre personnage de l'auteur, le professeur Munakata.

Yoshino est la petite-fille du boss des yakuza d’Osaka. Son papy, heureux d’avoir conclu une paix avec le gang de Tokyo et inquiet du célibat de sa petite-fille, lui propose des fiançailles avec Kirishima, petit-fils du chef tokyoïte. Celui-ci est comme elle lycéen, mais alors qu’elle est plutôt du genre paria, il a toutes les filles du lycée à ses pieds… Et derrière son sourire se cache une personnalité de sadique. Mais Yoshino n’a pas dit son dernier mot !

Pour avoir irrité durant des années les éditeurs japonais de mangas, en animant un site de piratage, Romi Hoshino a été reconnu coupable de contrefaçon. Le tribunal du district de Fukuoka l’a chargé avec une amende de 10 millions de yens (74.700 €), agrémentée d’une peine de prison de trois ans. On ne joue pas avec One Piece et les succès de l’industrie japonaise sans prendre des risques.

Nos confrères de Bodoï font la lumière sur un coffret manga sorti en mai 2012 et qui, malgré sa grande qualité, n'a pas assez fait parler de lui. Il s'agit de 2001 Nights Stories de Yukinobu Hoshino. Vendu par Glénat au prix 99 euros, il comprend deux tomes à la finition soignée qui réunissent, en 770 pages dix-neuf nouvelles signées par l'auteur japonais entre juin 1984 et juin 1986.

Les éditeurs multiplient les actions commerciales pour tenter de déstabiliser le marché du piratage. Mais les internautes ne s’en laissent pas conter, parfois à tort. Un utilisateur d’origine japonaise, allemande et israélienne a été interpellé dimanche. Il était recherchéactivement par les autorités de l’Archipel…

Le fondateur du Studio Ghibli, Hayao Miyazaki, avait annoncé sa retraite en 2013, après la 70e Mostra de Venise. Mais le réalisateur de Princesse Mononoké et de Mon voisin Totoro ne semble pas vouloir s'arrêter : un long-métrage, Kimi-tachi wa dō ikiru ka, adapté du roman de Genzaburō Yoshino, est toujours en préparation. Le rythme lent du Studio Ghibli, soucieux du détail, va à l'exacte encontre de la frénésie productrice d'autres studios. 

Les grands romans modulent le temps, central dans nos vies. Écrit par Haruki Murakami, publié au Japon en 2003, Kafka sur le rivage (trad. Corinne Atlan) le dilate, le remonte, le transgresse, pour le suspendre finalement dans un village édénique des plus modestes. La taille du livre, qui compte plus de six cent pages, accroit ces tours singuliers, à la prégnance envoûtante. Elle nous propose une lecture qui dure, aux motifs dédaléens. Par Galien Sarde. 

Le cofondateur du studio Ghibli, Hayao Miyazaki, dont la carrière est au film d'animation, celle que Walt Disney fut au dessin animé, a annoncé son départ à la retraite. Après une cinquantaine d'années à la tête de la société de production, Miyazaki annonce, durant la Mostra de Venise, que Kaze Tachinu serait son dernier film.

Le Yokoyama Memorial Manga Museum propose en ce moment une exposition réunissant des oeuvres des deux principaux groupes de manga de la ville de Kochi (Japon).

Médecin surveillant la grossesse de son idole préférée, Gorô est lâchement assassiné par un fan glauque… mais il se réincarne en l’enfant de son idole ! Commence sa nouvelle vie aux côtés de sa sœur jumelle, avec qui il va découvrir l’envers du monde du spectacle… pour le meilleur et pour le pire. Entre critique du showbiz nippon, saga de réincarnation délirante, parodie des fans d’idols et sombre thriller, Oshi no Ko nous offre un cocktail explosif. 

Une société où les artistes sont des esclaves qui jouent leur vie pour divertir la classe supérieure. Quand le spectacle a le goût du sang, la seule forme de liberté serait-elle dans la mort ?

Le numéro de mars (en vente le 25 janvier) du magazine de Shogakukan, Shonen Sunday Super, va apporter son lot de nouveautés, avec la reprise (d'une façon ou d'une autre) de pas mal de séries populaires.

« Quand le spectacle a goût de sang, la seule forme de liberté serait-elle la mort ? » Le livre de Hayley Baker, Showstopper, pose les choses de manière claire. Et la bande-annonce n’est pas moins explicite pour le coup.

La journée autodéclarée des enfants ne doit pas empêcher les parents de se faire plaisir. Pour ce mercredi, Sequencity balaye toutes les BD de l’instant, à découvrir, ou redécouvrir, sur tablette et ordinateur. Un choix consistant, qui réunit ce que le monde des bulles a de plus sympa pour patienter jusqu’au week-end. Et comme toujours, il vous suffit de cliquer sur les couvertures pour feuilleter librement l’intégralité de chaque BD, et en lire gratuitement les premières pages.

On n’entre pas dans Bunkitsu comme dans un moulin : il en coûte 1500 ¥ (moins de 12 €), mais, avec le concept, est offert un café. Et une expérience qui se veut radicalement différente de ce que l’on connaît de la librairie traditionnelle.

Pas de trêve pour les braves, moins encore pour les pirates : les grands éditeurs japonais poursuivent leur traque contre les sites qui mettent leurs oeuvres à disposition. En 2018, le site Mangamura en avait fait les frais – il comptabilisait quelque 620 millions de visiteurs entre septembre 2017 et février 2018. Et maintenant, son créateur est directement visé… Le préjudice que Mangamura avait porté à l’industrie était estimé à 319,2 milliards ¥ (près de 2,5 milliards €), sur la période.

Naruto meilleure vente de manga pour novembre en à peine deux jours

Sorti aujourd'hui, le dernier film d'animation d'Hayao Miyazaki marque la fin d'une époque. Kaze Tachinu, ou Le vent se lève sera la dernière réalisation que le Japonais portera sur les écrans. Pour son onzième long-métrage, le maître a frappé fort. Au Japon, ce dernier film de Hayao Miyazaki, déjà sorti, et avait totalisé 7,5 millions de spectateurs quelques semaines après son lancement sur les écrans. 

La semaine dernière se tenait la Japan Expo USA, à Santa Clara en Californie, l'événement annuel constituant notamment l'occasion pour certaines maisons de dévoiler leurs nouvelles acquisitions de licences dans le registre du roman graphique japonais. Ainsi, diverses séries estampillées Yen Press ou Viz Media sont destinées à faire leurs apparitions prochaines dans les boutiques d'outre-Atlantique. Avec des thèmes à la mode comme celui du monstre amoureux, ou encore une plus improbable réincarnation de Jeanne d'Arc en lycéenne...

Hayao Miyazaki est l’homme qui aimerait prendre sa retraite, mais qui n’y parvient pas. Peut-être un jour, ou pas. Le légendaire dessinateur du Studio Ghibli vient en effet de présenter son futur projet et prochain film, par la même occasion. Kimi-tachi wa Dō Ikiru ka, ou Comment vis-tu, en version française pourrait lui prendre 3 ou 4 ans...

Les maisons Shueisha, Kodansha, Kadokawa et Shogakukan avaient à l'origine porté plainte le 4 septembre dernier auprès de la Cour fédérale du District Sud de New York contre les administrateurs de quatre sites internet qui proposaient gratuitement leurs contenus. Après 7 mois de recherches, l'identité des pirates reste toujours inconnue et les charges ont fini par être abandonnées. 

La maison Kazé manga vient d’annoncer la fin de la publication de séries qui leur avaient été confiées. En accord avec les ayants droit respectifs, note l’éditeur, les œuvres seront arrêtées « avant leur terme ». Ainsi, The Qwaser of Stigmata et Tiger & Bunny cesseront de passer par la maison.

AVANT-PARUTION – Le 6 mai prochain — oui, oui, il faudra faire preuve d’un peu de patience encore… — Pika publiera Wandering Souls, de Zélihan. Un shônen attendu, voyage onirique garanti avec Ayten, une petite fille rejetée par tous à cause de son étrange anomalie...

Depuis une semaine que le réacteur numéro 3 de la centrale d'Ohi a été remis en activité, et qu'un quatrième devrait également être relancé, l'opinion publique japonaise est restée particulièrement mobilisée. Devant la résidence du premier ministre, Yoshihiko Noda, des milliers de manifestants étaient venus clamer leur mécontentement. 

Au cours du mois dernier la maison Shôgakukan a annoncé la prochaine adaptation ciné du manga d'Akimi Yoshida, Kamakura Diary ( Umimachi Diary en VO),  dont la réalisation est confiée à Hirokazu Kore-eda. Le réalisateur japonais, récompensé  à Cannes en 2013 pour Tel père tel fils, s'affairera au tournage du film live à partir du mois de juillet prochain. Les quatre actrices qui auront l'honneur de prêter leurs traits aux trois soeurs Kohda, ainsi qu'à leur demi-soeur, viennent d'être dévoilées. Pour découvrir l'oeuvre il faudra patienter jusqu'à l'été 2015.

Les années 2020 et 2021 auront été celles d'un nouvel âge d'or du manga, sur plusieurs territoires : au Japon, pour commencer, mais aussi en France, notamment. Toutefois, les éditeurs spécialistes de ce segment relèvent sur la même période une explosion de la fréquentation des sites pirates.

Le succès international du manga pousse les éditeurs, en particulier ceux des œuvres originales, à redoubler d'attention pour limiter la diffusion de versions numériques contrefaites. Quatre importants éditeurs japonais de mangas, Shogakukan, Shueisha, Kadokawa et Kodansha, cherchent désormais à démasquer les pirates derrière plusieurs sites de diffusion, pour réclamer réparation des préjudices.

Mangamura. À la fin des années 2010, ce nom faisait trembler de rage les plus grands éditeurs japonais de mangas, dont Kadokawa, Shueisha et Shogakukan. En 2017, ils avaient uni leurs forces pour abattre la plateforme pirate aux quelque 100 millions de visiteurs mensuels, avant de se tourner vers les opérateurs... La justice a condamné l'un d'entre eux a une amende de 10 millions €.

Le grand éditeur japonais de shōnen Shueisha a lancé une enquête sur sa plateforme de lecture de mangas en ligne, Manga Plus. Si le questionnaire vise à améliorer son service, certaines propositions peuvent surprendre. Les utilisateurs sont en effet invités à avouer s'ils utilisent des sites pirates, et, si oui, à quelle fréquence et pour quels contenus...