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Raymond Espinose

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Littérature française

Aubes pâles et lunes noires

Avec ce cinquième volume de carnets, Raymond Espinose achève un cycle de notes intimes, livrées, titre après titre, depuis une quinzaine d'années. On reconnaît son regard - l'intime et l'universel ; on lit ce qu'il lit - l'appréhension du littéraire s'articule au long de son oeuvre et, éminemment, dans l'ensemble de ses textes intimes. L'auteur nous fait part de l'amertume que lui inspire un monde qui évolue sans progresser ; il observe les signes inquiétants et constants d'une débâcle : qu'elle soit collective ou individuelle. Il a tiré de son tréfonds - amours défuntes ou présentes, amitiés, lectures, écriture - le sel de son existence. On peut dire que l'ensemble de ses carnets et chacun d'entre eux, dans sa singularité, révèle une passion souveraine de la Littérature. Elle résume, à elle seule, ces mots : "La Littérature est Tout".

09/2024

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Littérature française

Embruns et récifs

Dans ce cinquième volume de carnets, comme dans les précédents, Raymond Espinose évoque d'abord et surtout sa passion pour la littérature. De tous les sujets qui le préoccupent celui de l'abaissement de la culture le frappe et l'émeut ? tel déclin emporte des valeurs ancestrales auxquelles la grande littérature avait eu partie liée. Mais affleure toujours le goût des relations humaines que notre écrivain n'a eu cesse de cultiver, d'enrichir ; quête autobiographique, volonté stoïque de regarder en face le temps qui passe, la maladie qu'il faut vaincre, ces carnets sont d'abord l'oeuvre littéraire d'un homme qui, écrivant sur lui et décrivant les autres ? les êtres, les livres, leurs histoires, l'Histoire en somme ? a l'art de glisser sur "notre passé" et ainsi révèle cette part de notre humanité que tout créateur porte en lui et nous transmet.

09/2023

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La vacance

La première partie du roman montre le personnage principal à la recherche d'un équilibre, dans un monde (et des temps) où la liberté donnait le vertige. La deuxième partie propose une peinture du milieu enseignant "engagé" : caricature de professeurs militants (notamment maoïstes), liberté sexuelle de principe, course au bonheur semée d'embûches.

05/2020

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Incidences

Raymond Espinose poursuit, avec le quatrième volet de ses carnets, une quête de soi devenue une quête initiatique : être en pays Littérature. Voici un très ample et altier tableau contemporain : la littérature en constitue le point nodal et sa centralité. On suit ainsi l'auteur et ses sensibilités philosophiques : pensée de Stirner, de Nietzsche, des Stoïciens impériaux. Espinose n'entend rien céder à la noirceur et au pessimisme contemporains. Dans cet ouvrage, la vie entre littéralement en surabondance. Nous lisons aussi une disparition — celle de l'aimée emportée vers "le néant opaque".

09/2021

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Mozart ou le silence

Dès la publication en 1960 de son premier livre, La philosophie tragique, Clément Rosset ne cessa plus d'écrire. Non seulement des livres de philosophie, mais aussi des récits, des pièces de théâtre, des essais sur ses artistes de prédilection. Parmi ces derniers, Mozart et le silence, écrit en 1967. A l'époque, Rosset le proposa à un éditeur qui le refusa. Le texte resta alors inédit pendant une vingtaine d'années. Après quelques hésitations, Rosset offrit le manuscrit à son ami Didier Raymond et le livre parut, sous la signature de ce dernier, au Mercure de France en 1990 avec pour titre Mozart, une folie de l'allégresse. Ce même livre fut réédité par Le Passeur en 2013 sous le titre Le cas Mozart et toujours sous le nom de Didier Raymond. Il est aujourd'hui présenté au public sous son titre original et dûment signé Clément Rosset, rendant ainsi justice à son auteur à titre posthume. A contre-sens des clichés en vigueur qui accordent un sens ou une intention aux airs sublimes de Don Giovanni, de Cosi fan tutte ou des Noces de Figaro, Rosset oppose une musique pure, proche du silence et débarrassée de tout prétexte ou de toute arrière-pensée. Ainsi Mozart s'affirme comme le compositeur d'une musique "folle", celle de l'allégresse inconditionnelle face à la tragédie de l'existence.

09/2021

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