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Ramasse-vioques

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Littérature étrangère

Ramasse-vioques

Santa María : un bourg hypothétique du rio de la Plata avec, au centre, la gare et son lot continu de colons, nomades et personnes déplacées ; avec ses lieux stratégiques : le journal local, le café, l'église, la Colonie et, en haut de la côte, une mystérieuse maisonnette aux volets bleus. Un jeune homme de seize ans, dont les yeux et la voix commandent le récit, voit débarquer du train un homme mûr aux traits conquérants et trois femmes extravagantes. Ce sont Ramasse et ses vioques, venus scandaliser - ou fasciner ? - la petite agglomération coloniale. Mais Jorge Malabia vit intensément les tourments de l'adolescence à la faveur de cette arrivée démoniaque et dans l'atmosphère morbide où se complaît la belle et troublante veuve de son frère. Entre la chambre de Julita et la maisonnette de la côte, Jorge vivra tous les émois, tous les élans, dans le mensonge et les blessures qui le mèneront à l'âge adulte. Roman d'apprentissage ? Certes, mais aussi étonnante méditation, ironique et saccadée, sur ces rivages sombres, dépeuplés du rio de la Plata, dans cette Santa María ville mythique que l'Uruguayen Juan Carlos Onetti bâtit d'un livre à l'autre, où l'ennui le dispute au tourment, où le péché fleurit comme sur l'arbre le plus rabougri du jardin d'Eden.

10/1986

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Littérature française

Ramasse-miettes

La lecture de Génie la folle d'Inès Cagnati la laissa sans voix. Des années durant, elle en demeura en quelque sorte empêchée d'écrire, comme si la plongée dans le texte avait produit un effet de sidération, comme si lui avait été rappelée, sans précaution, une souffrance non soufferte... Est-ce avec "les mots qui ouvrent les tombeaux" que l'auteur parvient à nous capturer ? La révolte ancestrale d'Anita, les déchirures, les errements de l'amour, la confrontation avec la mort... cela ou autre chose d'ignoré qui s'inscrit dans le rythme même et la chair des mots semble participer de cette capture.

04/2002

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Poésie

Nioques 27

Le volume 27 de la revue comportera des textes de Nicolas Tardy, Jean-Christophe Vermot Gauchy, Charlotte Quinonero, Jacques-Henri Michot (dont la collection Niok chez Al Dante avait publié l'essentiel ABC de la Barbarie et Olga Theuriet. Il poursuivra la publication de la série proposée par le groupe Cellule IS, et publiera le texte Endymion d'un écrivain-artiste décédé, Harold Giroux. Conformément à son attention constante pour la poésie américaine (historique et actuelle) Nioques accueillera la traduction, par Martin Richet, d'un très étrange texte de Gertrude Stein. Ouvert par une série de photographies d'Amaury Crétois nocturnes et lumineuses (la ville et les paysages suburbains), le numéro 27 s'achèvera sur une séquence de dessins (Tendre vers) proposés par l'artiste Agathe Larpent en écho aux photographies d'Eric Bourret (Landscape) qui se trouvaient en même position conclusive dans le sommaire du volume 26.

02/2023

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Littérature française

Dieu ramasse les copies

La "drôle de guerre" envoie des millions de Français sur les routes, mélangés aux soldats en détresse. Un avion surgit, le père du jeune Robert Gabault est abattu. Celui-ci trouve ensuite refuge avec sa mère dans une ville du Sud-Ouest où il se lie d'amitié avec Odelin Cartier-Galloise, jeune homme charismatique. Quand ce dernier est arrêté par les Allemands, Robert donne rendez-vous à un ancien camarade de classe passé du côté ennemi. Leur explication tourne mal et s'achève dans une détonation dont l'écho ne retombera jamais. Au soir de sa vie, Robert, devenu le Gab, grand reporter de l'agence France-Presse, revient sur ces événements qui ont fait basculer son destin.

04/2019

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Poésie

Nioques 28-29 Grèce. Grèce Nioques 28 29

GRECE - Une lignée poétique hétérodoxe, méconnue ou inconnue en France Les auteurs : Linda Akende, Katerina Gogou, Constantinos Hadzinikolaou, Dimitra Ioannou, Nikos Karouzos, Jazra Khaleed, Eliza Panagiotatou, Iordanis Papadopoulos, Georges Prevedourakis, Eleni Vakalo. Textes traduits pour la première fois en français par : Michaël Batalla, Ioannis Chondros, Barbara Dimopoulou, Eleni Gioti, Pascal Neveu, Demetra L. Nicolopoulou, Stéphane Nowak Papantoniou, Mélitè Prokovas. La poésie grecque moderne est souvent portée par un lyrisme sentencieux ou à voix basse, au point qu'elle semble avoir du mal à se mettre en phase avec le contemporain. Plusieurs écritures s'efforcent pourtant à quitter cet héritage, ses formes et ses tonalités, à se réinventer, à sortir d'un dedans souvent trop identitaire, à transcrire un quotidien " pas spécialement poétique ", à trahir leur passé. Ce dossier souhaite mettre en avant de telles écritures pour s'affronter au comment (s')écrire pour (s'en) sortir (du canon poétique, de la littérature dite " nationale ", de sa zone de confort... et de ses gonds). Le dossier s'ouvre par La Forêt de Vakalo, texte qui se propose comme une déviation " avant le lyrisme ". Puis on descend au sous-sol avec vue de Karouzos, laboratoire d'une métaphysique strictement matérialiste, pour arpenter ensuite les trottoirs sales de Gogou, lieux d'un discours direct et prosaïque. Dans ces mêmes rues se déroulent les épopées féministes de Ioannou et les murs de cette même zone d'Athènes pourraient être tagués des aphorismes de Prevedourakis, aveux de crise interne et externe. Hadzinikolaou porte son regard sur un autre ciel, invoquant les spectres étrangement familiers de la Shoah, rares au sein de la littérature grecque. Les FORETS post-lyriques de Papadopoulos s'offrent, quant à elles, comme un espace de réflexion par temps pandémique. Khaleed, lui, dans un cut-up balestrinien, dresse un portrait peu touristique de la Grèce actuelle qui sera complété par le récit haché de Akende, transcrit par Panagiotatou. Une contre-généalogie fragmentée, des bribes d'une possible poétique du sortir.

06/2023

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Revues Poésie

Nioques N° 26

Le volume s'ouvre sur une suite due au photographe Eric Bourret, qui s' intitule Landscape, et fournit de l'ensemble qui suit une sorte de vision emblématique : la figuration d'une réalité matérielle infigurable. C'est tout l'effort de ces proses de poésie tendues et comme inéluctablement instables. Dans ce numéro 26 on retrouvera notamment Christophe Hanna avec un extrait de son prochain livre-enquête et dont l'écriture fictionelle ou "documentaire" est entièrement puisée dans la conversation quotidienne, "politique" au sens le plus objectif du terme. Et la prose méticuleuse et circulaire de Dominique Quelen qui dit comment la langue habite le corps, ou l'inverse. On retrouvera le corps dans la prose des artistes qui écrivent, comme Elodie Petit ou Charlotte Quinonero dont les "Engourdissement" se déploient à la recherche d'une description impossible. Comme le suggère son titre, Nioques reste résolument fidèle à sa vocation d'atelier.

05/2022

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