Recherche

Novalis

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Novalis et l'âme poétique du monde

Friedrich von Hardenberg, plus connu sous le nom de Novalis, demeure l'un des poètes les plus purs qui ait jamais existé. La poésie est au centre de tous ses écrits. "Plus c'est poétique, plus c'est vrai", a-t-il écrit un jour. En vingt-neuf ans de vie seulement, il a su évoquer les correspondances entre toutes les disciplines, scientifiques, philosophiques ou religieuses. Sa vie reflète elle-même parfaitement l'émerveillement provoqué par la lecture de ses écrits : son enfance dans les vieux manoirs familiaux, ses années d'apprentissage universitaire, son amour éphémère pour la jeune Sophie von Kühn qui lui a inspiré ses célèbres Hymnes à la Nuit, ou encore la création de sa légendaire "Fleur bleue" au coeur du roman Henri d'Ofterdingen. Sur les traces de Novalis en Allemagne, Frédéric Brun entremêle ses réflexions personnelles, le récit de la vie du poète, et les raisons de son attirance pour celui qui demeure deux cents ans plus tard d'une grande modernité.

04/2015

ActuaLitté

Philosophie

Le monde doit être romantisé

Lorsque je donne à l'ordinaire un sens élevé, au commun un aspect mystérieux, au connu la dignité de l'inconnu, au fini l'apparence de l'infini, alors je les romantise. Novalis

10/2021

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Henri d'Ofterdingen

"Foncièrement et par nature, Henri était né pour être poète. Tous les hasards semblaient converger et s'unir pour sa formation, et rien encore n'était venu contrarier le vif éveil de sa vie intérieure. Tout ce qu'il voyait, tout ce qu'il entendait n'était que pour, semblait-il, lui ôter un nouveau verrou au-dedans de lui-même, lui ouvrir une fenêtre nouvelle. Il voyait devant lui s'étaler le monde dans toute l'étendue et la diversité de ses modalités entremêlées et sans cesse changeantes. Mais c'était un monde encore muet, et son âme, la parole, n'y était toujours pas éveillée. Or, déjà s'approchait un poète qui tenait par la main une adorable jeune fille, afin que, par les sons de la langue maternelle et la caresse exquise et douce d'une tendre bouche, s'ouvrissent les lèvres stupides et qu'en mélodies infinies se développât le simple accord".

11/2011

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Henri d'Ofterdingen. Un roman

«Foncièrement et par nature, Henri était né pour être poète. Tous les hasards semblaient converger et s'unir pour sa formation, et rien encore n'était venu contrarier le vif éveil de sa vie intérieure. Tout ce qu'il voyait, tout ce qu'il entendait n'était que pour, semblait-il, lui ôter un nouveau verrou au-dedans de lui-même, lui ouvrir une fenêtre nouvelle. Il voyait devant lui s'étaler le monde dans toute l'étendue et la diversité de ses modalités entremêlées et sans cesse changeantes. Mais c'était un monde encore muet, et son âme, la parole, n'y était toujours pas éveillée. Or, déjà s'approchait un poète qui tenait par la main une adorable jeune fille, afin que, par les sons de la langue maternelle et la caresse exquise et douce d'une tendre bouche, s'ouvrissent les lèvres stupides et qu'en mélodies infinies se développât le simple accord ».

11/2011

ActuaLitté

Poésie

Pollen

Pollen est le premier texte publié par le poète et penseur Novalis. Avant de le faire paraître dans le premier numéro de l'Athenaeum en 1798 son ami Schlegel y prélève quelques morceaux et les remplace par des aphorismes de sa plume et de celle de F. Schleiermacher. Les fragments ôtés au manuscrit seront à leur tour mêlés à ceux de Schlegel dans le deuxième numéro de la revue. C'est la version que l'on connaissait jusque là de Pollen. Malgré ses nombreuses affinités avec Schlegel, Novalis est loin de s'accorder en tout avec lui. Nous proposons ici la version d'origine de ce texte. L'ordre des aphorismes choisi est loin d'être fortuit. Novalis s'est attaché à donner à l'ensemble de l'ouvrage une structure organique, le dernier texte étant consacré aux rapports entre auteur et lecteur.

09/2021

ActuaLitté

Poésie

Les Disciples à Saïs ; Hymnes à la nuit ; Chants religieux. Avec quelques poèmes extraits d'Henri d'Ofterdingen

"Nous avons tous de ces moments sur lesquels convergent ou se croisent tous nos chemins, des rendez-vous avec notre âme à de certains carrefours du temps, où ils nous ont conduits et où ils nous déposent, afin que nous en sortions un autre. Mais nous restons le même et croyons nous continuer, stupidement, pour ne nous apercevoir de rien. Combien de naissances avons-nous refusées à notre vie en prétendant la garder comme nôtre, au lieu de la suivre, tout simplement ? Novalis a suivi la sienne jusqu'aux confins du monde et sur les franges de l'éternité, s'avançant toujours plus "sur le chemin mystérieux qui va vers l'intérieur" où l'on commence à deviner pourquoi ce monde-ci n'est que le marchepied de l'autre, et comment il devient possible à qui vraiment le veut, de contourner le trône des apparences. Intellectuellement, cela se produit comme une catastrophe et s'accomplit comme une débâcle ; religieusement, c'est une nouvelle naissance ; moralement, c'est une réévaluation complète des rapports de l'individu avec l'univers. Nul ne peut, sans se dépasser, apprendre de lui-même qui il est. Ce qu'on croit en penser n'a aucune importance : il faut y aller voir, y aller, se risquer, jusqu'à ce que le mystère passe de notre côté" Armel Guerne.

04/1980

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté