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Mireille Hilsum

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Littérature française

Mireille

Au soir de sa vie, Gustave Fayet (1865-1925) a réussi en tout, sa fortune est immense, ses oeuvres rencontrent un succès grandissant, sa collection d'art est l'une des toutes premières de son temps. Il possède de très nombreux Gauguin, les plus précieux Van Gogh et les plus belles oeuvres de Redon, son ami, venu réaliser chez lui son chef-d'oeuvre Le Muret la Nuit dans la bibliothèque de l'abbaye de Fontfroide, à Narbonne, que Gustave Fayet a acquise en 1908. Cet homme comblé vient de se défaire de ses biens au profit de ses enfants pour se consacrer exclusivement à son art. Il se lance sur un nouveau chemin de vie et de création le conduisant vers la simplicité, l'essentiel, le beau, la pureté, le rejet des convenances. Mireille, le sublime chant d'amour et de liberté de Frédéric Mistral, et la beauté de la Provence s'imposent à lui avec évidence. La pureté des sentiments, la lumière qui règne sur les paysages emportent Gustave Fayet dans un tourbillon d'émotion esthétique et spirituelle, celle-là même qu'il avait ressentie face aux oeuvres "provençales" de Van Gogh. Il choisit alors de l'illustrer en noir et blanc, mode d'expression ultime de la lumière. Les soixante-douze planches qu'il dessine à la plume et au roseau composent une oeuvre majeure, mêlant indissolublement la Provence de Mistral et celle de Vincent Van Gogh, que nul n'avait avant lui rapprochées.

11/2009

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Critique littéraire

Comment devient-on écrivain ? Sartre, Aragon, Perec et Modiano

Comment devient-on écrivain ? Partir de la question de Sartre, dans Les Mots, c'est interroger le rapport que quatre écrivains de générations différentes entretiennent avec l'Histoire du XXe siècle, en ce qu'il rend possible (Je n'ai jamais appris à écrire ou les incipit d'Aragon) impossible (W ou le souvenir d'enfance de Perec, Dora Bruder et Un pedigree de Modiano) de raconter ses débuts d'écrivain. Les rares et douteux souvenirs de la prime enfance n'ouvrent plus, chez Perec ou chez Modiano, aucun récit des commencements de soi, aucune esquisse de vocation, voulue par soi ou par les siens. L'enfance est fondatrice dans Les Mots comme Les incipit. Mais le livre de Sartre a été conçu pendant la guerre froide, Je n'ai jamais appris à écrire après l'écrasement du Printemps de Prague. Les Mots témoigne de la possibilité de se changer et de changer le monde, ce n'est plus le cas des Incipit. Pas de reniement de soi, ni de l'engagement communiste pourtant dans le livre d'Aragon. Il appartient aux images de dire la noirceur des temps et d'en revenir à A.B. : André Breton par qui, dans ce nouveau roman de la création aragonienne, tout a commencé. Alors que Je n'ai jamais appris à écrire ou Les incipit est un livre tout en B, W ou le souvenir d'enfance est un livre tout en V. Perec y explore deux " déportations " : celle des siens dans la fable olympique, la sienne propre, enfant, " déporté " à Villard de Lens pendant l'Occupation. Sur l'île règne un " sport" inspiré de celui que David Rousset a analysé dans L'Univers concentrationnaire, à Villard la " vie sans repère " qui a tant frappé le jeune Perec à la lecture du livre de L'Espèce humaine de Robert Antelme. Mais Perec fait disparaître le nom d'Antelme qui n'apparaît que dans les avant-textes de l'oeuvre. C'est autour d'un autre " pauvre et précieux secret " que se construit Dora Bruder : c'est la fugue qui relie Dora et le jeune Patrick, elle encore qui détache, en partie, l'histoire de Dora de celle des siens. W relie deux " déportations ", Dora Bruder délie deux disparitions. Chacun des livres retenus dans ce parcours relie, à sa manière propre, histoire de soi et histoire des siens. Mais des Mots à Un pedigree s'esquisse peut-être aussi un dénouement, une déliaison de l'intime et du collectif.

11/2012

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Littérature française

Mireille et Vincent

Mireille et Vincent est à la Provence ce que Roméo et Juliette est à l'Italie : l'histoire d'amour tragique d'un peuple. Mais les amants provençaux sont, plus que ceux de Vérone, enracinés dans leur pays entre mer, Rhône et Durance, où les éléments- le grand orage, le mistral fou ou le soleil implacable- jouent directement sur le destin des hommes. Séparés par le fossé qui, parfois, oppose les sédentaires travaillant la terre et les nomades aux semelles de vent, Mireille, fille de cultivateur, et Vincent, garçon sans famille, attrapent pourtant une maladie d'amour qui finira tragiquement sur le chemin des Saintes-Maries-de-la-Mer. Mais, au-delà de la Crau brûlante, au-delà de la violence des hommes et des choses, subsistera l'irremplaçable gloire de s'être aimés ... Telle est la leçon que nous donne, à un siècle de distance, Frédéric Mistral, le chantre de la Provence.

05/1997

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Livres 3 ans et +

Mireille l'Abeille

Mireille l'abeille travaille beaucoup pour faire des pots de miel et des bonbons dorés. Mais un jour, ses pots disparaissent...

10/2016

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Poésie

Mireille : Mirèio. Edition bilingue

Deux jeunes gens, Mireille, fille d'un riche fermier de la Crau, et Vincent, un pauvre vannier, s'aiment d'un amour impossible. L'argent, les prétendants de Mireille, la loi sociale les séparent. Désespérée par le refus que son père oppose à leur mariage, Mireille fuit le mas familial et part prier sur le tombeau des saintes Maries, en Camargue, pour fléchir la volonté paternelle. Frappée d'insolation, elle meurt, extatique, face à la mer, au terme de ses prières, laissant Vincent au désespoir. Merveilleuse épopée où Mistral évoque les fastes de son Sud natal, ce poème de douze chants édité en 1859 en langue provençale vaudra la gloire à son auteur. Considéré comme un chef-d'œuvre par Barbey d'Aurevilly, il transportait aussi le romantique Lamartine par son sublime et son éternité.

05/2004

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Littérature française

Mireille, ouvrière de la chaussure

La vie simple d'une ouvrière à la campagne, une tranche de vie qui fait écho à notre mémoire " Elle disait : on est des ouvriers consciencieux... Il faut faire avec ce qu'on a... C'est déjà pas si mal par rapport à ce que c'était... On a eu une petite vie tranquille... On a gagné notre pain honnêtement... ". Comme une sorte de retour aux sources, Philippe Gaboriau retrace la vie de sa tante, ouvrière de la chaussure dans le Choletais entre les années 1960 et 2000. Il nous invite à entendre la parole authentique de Mireille, avec ses particularismes régionaux et générationnels. A travers les souvenirs de cette femme et les commentaires du narrateur, on voit se dessiner un destin avec ses joies et ses tragédies. Ce récit nous plonge dans les petits gestes du quotidien, les valeurs et les références culturelles d'une génération d'ouvriers nés dans les années 1920-1930.

02/2019

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