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Miguel Torga

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Littérature française (poches)

La création du monde

Tous nous créons un monde à notre mesure... Le mien se devait d'être ce qu'il est, un torrent d'émotions et de passions, d'actes de volonté et de compréhension, roulant de l'enfance à la vieillesse sur le sol dur d'une réalité protéiforme, convulsée par les guerres, les catastrophes, les tyrannies et les abominations, mais aussi riche de mille potentialités... Monde de contrastes, lyrique et tourmenté, monde d'ascensions et de chutes... que je n'échangerais pour aucun autre, s'il me fallait choisir... Monde finalement coulé dans la prose chronique, roman, mémorial et testament mêlés...

05/1999

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Littérature étrangère

EN CHAIR VIVE. Pages de journal, 1977-1993

" Durer longtemps - écrit Miguel Torga le jour de son soixante-douzième anniversaire -, seule façon de pouvoir efficacement mettre en perspective les hauts et les bas de la vie. De savoir que la raison atteint où elle peut, que les sentiments ont plusieurs facettes, que derrière chaque apparence se cache une inapparence, qu'il est de bons défauts et des vertus mauvaises, que tout est complexe et vain... Certes, celui qui part prématurément laisse de lui un espoir frustré, et celui qui dure s'expose à être une frustration manifeste. Mais ça vaut la peine de courir le risque. Même si l'on échoue complètement, on emporte dans la tombe un inestimable trésor : la soumission à nos limites, la connaissance désabusée de la réalité. Que de choses j'aurais perdues si je n'avais pas tant aimé, tant vu, souffert tant de désillusions, connu tant de controverses, lu tant de livres, et si manquaient à mon expérience émotive et mentale les guerres, les découvertes, les catastrophes auxquelles j'ai assisté ! Durer longtemps. Durer assez pour n'avoir pas de peine à quitter le savoir et la pratique du monde. " Ce long temps " en chair vive " est jalonné par les disparitions de J. Rostand, Chaplin, Brel, Hergé, Sartre, Yourcenar, Dali, Borges, Beckett, Garbo, La Passionara, etc..., dont Miguel Torga écrit les incisifs " tombeaux " ; des régimes s'effondrent, des idéologies se succèdent, des guerres camouflées ou spectaculaires se déroulent, une Europe bancale s'édifie, sous son œil clinicien. Et finit de se réaliser un souhait précocement exprimé (23.3.1942) : " Ce que je demande à la vie, c'est assez de santé pour pouvoir continuer à constituer, avec mes livres, un bon oreiller sur lequel, un de ces jours, je pourrai appuyer ma tête et mourir " : 15 recueils de poèmes, 4 pièces de théâtre, 2 volumes de discours et conférences, 16 volumes de Journal, 2 romans, 94 nouvelles, les 6 jours de sa Création du Monde et un visionnaire Portugal.

01/1997

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Littérature portugaise

Bestiaire

C'est la relation entre l'homme, l'animal et la nature qui est au coeur de Bestiaire. Les bêtes aux préoccupations humaines en sont pour la majorité les protagonistes. Parmi eux, Nero le chien lucide, Mago le chat domestiqué, ou encore, Morgado l'âne loyal. L'homme, quant à lui, lorsqu'il apparaît, semble dominé par l'instinct de survie. Miguel Torga dépeint dans ces quatorze nouvelles ancrées dans la région montagneuse du nord du Portugal, une réalité parfois abrupte dans laquelle chaque être met en cause l'ordre établi, victorieusement ou dans un ultime sacrifice. A priori opposés, humains et bêtes se retrouvent liés dans la même lutte : la vie, la dignité, la liberté! A hauteur d'enfant ou d'adulte cette lecture mène à des réflexions inépuisables sur notre condition d'être vivant...

06/2022

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Poches Littérature internation

Senhor Ventura

Senhor Ventura est écrit à cent à l'heure. Depuis la Pérégrination de Fernao Mendes Pinto et les Lusiades de Luis de Camoes, classiques fondateurs de la littérature portugaise, les récits n'ont pas manqué dans ce pays, qui racontent " des existences frappées d'ubiquité, divisées, perturbées... ". Senhor Ventura s'inscrit dans cette lignée. Dès le début de cette fable menée à un train d'enfer (on pense au Mandarin d'Eça de Queiroz), Miguel Torga affirme qu'il met dans son héros " la réalité de ce qu'[il est] et la nostalgie de ce qu'[il aurait] pu être. " Antoine de Gaudemar, Libération. Ce récit vif et enlevé raconte les tribulations d'un jeune paysan de l'Alentejo entre la Chine, où il va chercher la fortune et l'amour - il n'y trouve que le contraire de l'une et de l'autre - et son village de Penedono, où il tentera de se retrouver. Mais derrière ces épisodes, derrière " la soumission des instincts et des sens aux voies de l'aventure ", c'est la figure emblématique de l'Emigrant, que détaille Torga, c'est la fable éternelle de l'Exil et du Retour qu'il écrit, superbement. Patrick Kéchichian, Le Monde

11/2005

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Littérature étrangère

San Miguel

San Miguel, c'est le nom d'une île minuscule au large des côtes californiennes. Sur ce petit lopin de terre aride à l'autre bout du monde, qui pourrait faire aussi bien figure de paradis que d'enfer, les destinées de deux familles, à plusieurs décennies de distance, vont se croiser. Le jour de l'an 1888, Marantha Waters débarque sur la côte de San Miguel ; elle n'a pas quarante ans et la tuberculose menace de l'emporter ; son mari, Will, espère que cet exil sauvage lui redonnera la force et le goût de vivre. Un demi-siècle plus tard, la famille Lester s'établit à son tour sur l'île de San Miguel, fuyant la Grande Dépression et le souvenir traumatisant de la Première Guerre mondiale. Animés par un optimisme farouche, ils tenteront d'y créer, en microcosme, une société idéale, mais les cahots du monde et les spectres d'une nouvelle guerre vont bientôt frapper à leur porte. Prenant à nouveau pour décor l'archipel des Channel Islands qui constituait la toile de fond de son précédent roman, Après le carnage, et s'inspirant de deux histoires vraies, TC Boyle délaisse la satire pour peindre une ode pastorale et grandiose où il met en scène, avec une puissance rarement atteinte, l'un ses grands thèmes de prédilection: l'éternelle confrontation de l'homme et de la nature.

03/2014

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Poches Littérature internation

Miguel Street

Pour l'étranger qui passe en voiture, Miguel Street n'est que l'image sordide de l'un des innombrables quartiers miséreux de Port of Spain, île de la Trinité, entre les années 1939 et 1947. Mais pour ceux qui y vivent, c'est un monde plein de ressources, brillant, coloré, unique ; un univers où toutes les excentricités sont possibles. L'étrangeté des personnages, leur tristesse, leur folie, leurs comportements comiques, leurs mésaventures, tout ceci nous est conté avec humour, et partout transparaît une étrange bonhomie qui nous fait apprécier les faits divers de Miguel Street.

11/2011

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