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Martin Aurell

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Ouvrages généraux et thématiqu

LA NOBLESSE EN OCCIDENT. Vème-XVème siècle

Au Moyen Âge, la noblesse apparaît comme un groupe social aux facettes multiples qui comprend aussi bien le prince du sang, cousin du roi, que le pauvre hobereau rural menacé par la dérogeance ou le bourgeois parvenu achetant une lettre d'anoblissement... Les membres de cette aristocratie hétérogène n'en possèdent pas moins une identité commune qui se manifeste par une forte conscience généalogique reposant sur l'appartenance à une parentèle fondée par un ancêtre mythique. Ils prisent le métier des armes, embrassent des valeurs chevaleresques, exercent le pouvoir sous toutes ses formes (magistratures de l'Etat ou tribunaux seigneuriaux), détiennent la terre et se dotent d'un réseau de clientèle, recevant la foi et l'hommage de leurs gardes, de leurs guerriers et de leurs feudataires. Au fils des siècles, ces élites du sang, de la guerre et du pouvoir préservent leur prépondérance. Elles se renouvellent, toutefois, de façon constante : le déclassement ou l'extinction des vieilles maisons appellent des hommes nouveaux. L'immobilisme apparent d'une société hiérarchique ne saurait cacher toute sa fluidité et toutes les nuances de son évolution, au rythme de l'affaiblissement ou du renforcement des structures étatiques.

05/1999

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Ouvrages généraux et thématiqu

10 idées reçues sur le Moyen Age

Le Moyen Age a mauvaise réputation. Ne dit-on pas "moyenâgeux" pour qualifier une situation brutale ? Mal connu, on l'assimile à l'obscurantisme, la barbarie ou l'appauvrissement. L'historien Martin Aurell prend la hallebarde pour voler au secours de ce pauvre Moyen Age. Il démonte dix poncifs avec son érudition accessible. Le fanatisme, la haine des femmes, l'inculture, la violence... Il apparaît qu'à bien des aspects, le Moyen Age n'a rien à envier à d'autres périodes, et qu'il est parfois plus moderne que notre XXIe siècle !

04/2023

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Moyen Age classique (XIe au XI

Le chevalier lettré

La rencontre du chevalier et du savoir au XIIe siècle peut sembler paradoxale. Pourtant, elle se mêle inextricablement à la renaissance intellectuelle de cette période, mouvement décisif pour l'histoire de l'Occident. Le chevalier n'évolue pas seulement sur les champs de bataille, mais aussi dans les cours de plus en plus cultivées et raffinées : son intérêt pour les classiques latins et la lecture, voire sa propre poésie, le prouvent. Il patronne les jongleurs et discute de littérature avec les clercs qui, au passage, essaient de réformer sa conduite, souvent brutale. Au fur et à mesure que leur culture livresque se développe, les chevaliers apprennent à réprimer leur propre violence à la guerre et s'initient à la courtoisie. A table, les contenances sont désormais de mise, tout comme la préciosité du langage, l'élégance des vêtements ou la mesure des gestes. La fréquentation des femmes, parfois doctes et tenant salon, devient plus galante. Une révolution mentale est ainsi en oeuvre chez ces élites laïques qui, au contact du clergé savant, mettent de plus en plus leurs armes au service du bien commun. Ce savoir-vivre relève-t-il d'un masque machiavélique ou bien cette maîtrise de soi est-elle le signe d'une modernité avant l'heure ?

04/2011

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Excalibur, Durendal, Joyeuse

Le halo de mystère qui entoure au Moyen Age l'épée du chevalier répond à une mythologie ancienne dont se font écho les chansons de geste, les romans arthuriens et les sagas scandinaves, tout comme l'iconographie et l'archéologie. L'épée est certes un outil fonctionnel, une prouesse technique et un objet d'art, mais aussi un artefact animé qui, dégageant une force surnaturelle, rend le chevalier invincible. Le combattant, le forgeron et les fées aimantes transmettant leurs épées sont au coeur de ce livre, qui explore les mentalités d'une époque révolue dont les récits continuent d'inspirer de nos jours l'heroic fantasy. L'épée est aussi le signe de la prépondérance sociale du chevalier et le symbole de la guerre dont il se réserve en exclusif l'exercice. Elle concrétise toutes les abstractions intellectuelles autour de l'usage de la violence légitime en société.

03/2021

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Non classé

Gouverner l’empire Plantagenêt (1152-1224)

Le vaste conglomérat de principautés territoriales hétéroclites que nous appelons, faute de mieux, "l'Empire Plantagenêt" est difficilement gouvernable à cause de cette disparité même. Au sein de la maison d'Anjou ou parmi les seigneurs, les révoltes se succèdent. Elles ripostent à un gouvernement plus contraignant que par le passé. Le roi contrôle mieux l'espace, interdisant la construction d'autres châteaux que les siens ; il impose de nouveaux lieux de pouvoir ; il accroît la pression fiscale ; il lève davantage des troupes, souvent mercenaires ; il fait fi des libertés ecclésiastiques jusqu'à fomenter le meurtre de l'archevêque Thomas Becket dans sa cathédrale... Pour triompher, la royauté ne peut se contenter de la seule force physique de ses troupes. Elle doit s'imposer aussi sur les consciences, transformant sa "puissance" brute en "autorité" légitime, acceptée de tous. En partenariat avec l'Abbaye royale de Fontevraud.

09/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

Dix idées reçues sur le Moyen Age

Le Moyen Age a mauvaise réputation. Ne dit-on pas "moyenâgeux" pour dénoncer un archaïsme, pointer une médiocrité dépassée ? Mal connu, on l'assimile à l'obscurantisme, la barbarie ou l'appauvrissement. L'historien Martin Aurell prend la hallebarde pour voler au secours de ces siècles calomniés, démontant les poncifs avec une érudition joyeuse. Fanatisme, haine des femmes, inculture, violence... Il apparaît qu'à bien des égards, le Moyen Age n'a rien à envier à d'autres périodes, et qu'il est parfois plus moderne que notre XXI ? siècle !

10/2024

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