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Ludovic Degroote

Extraits

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Thèmes photo

Un quartier français. Degroote, Dunkerque

On remarque d'abord les fenêtres hexagonales, les panneaux préfabriqués en béton gravillonnaire, les espaces verts autour de bâtiments singuliers. La cité Degroote, à Téteghem Coudekerque-Village, près de Dunkerque, regroupe 428 logements HLM construits de 1975 à 1978, après l'ère des grands ensembles industrialisés. C'est un quartier français ordinaire comme il en existe tant d'autres. Ces logements portent la marque architecturale et urbanistique d'une ère novatrice et prometteuse. Mais, du fait de malfaçons et de problèmes constructifs qui ont engendré humidité, infiltrations et effritements, et après l'échec des rénovations successives, la décision de démolir s'est imposée. Degroote n'aura pas atteint cinquante ans. Nanda Gonzague a documenté les dernières saisons du quartier Degroote de 2019 à 2021. Accompagné par des textes d'Antoine Tricot, de Paul Leroux et de Christiane Vollaire, cet ensemble d'images met en lumière les habitants et les traces de la période où ils ont vécu et façonné le quartier, tout en éclairant la mécanique du renouvellement urbain. Le photographe a créé une relation intime et durable avec les gens de Degroote attachés à leur cadre de vie. Devant l'objectif, ils posent avec dignité et fierté. A l'écoute de leurs souvenirs et au coeur d'un travail de mémoire partagé, il a saisi avec pudeur et sans misérabilisme l'effacement progressif du paysage familier du quartier.

01/2022

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Littérature française

José Tomas

Le 16 septembre 2012, Ludovic Degroote assiste à une corrida menée par le grand José Tomàs. L'engagement, la tenue face à la mort du torero ouvrent chez l'auteur un large questionnement sur la délimitation et la justesse du geste artistique. josé tomàs est un livre en perpétuel mouvement, dont les variations de la pensée et du langage épousent la chorégraphie du torero dans l'arène ; il ne s'agit pas d'un livre de spécialiste sur la tauromachie, qui n'existe ici que dans sa fonction de révélateur d'une naissance créatrice. Ludovic Degroote explore avec délicatesse ce qui en soi pousse l'écrivain à écrire, quelles impasses il doit affronter, quel équilibre il cherche à atteindre, comment tel vers de Baudelaire ou de Reverdy hisse la poésie à un degré de perfection universelle. Livre du questionnement vital de la création artistique, de son implication absolue, livre sur l'abandon de soi et le rapport au monde de l'écrivain voué à la solitude.

03/2014

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Littérature française

Monologue

Je m'appelle Godeleiue Degroote, je suis morte dans un accident d'auto non loin de folkestone en angleterre le huit août mille neuf cent soixante-six. Aussitôt j'ai su que je ne serais pas seule à mourir, que je ne pouvais me détruire sans les autres, non par choix mais par amour. Qi on meurt à dix-huit ans on commence par la famille. Alors j'ai commencé par ma famille.

11/2012

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Poésie

Si décousu

La lande ne vit pas, elle est ; peut-être pour ça qu'elle offre cette impression de ne pouvoir qu'être traversée, impression d'avoir laissé une trace de soi dans certains lieux comme si, malgré soi, on pouvait leur donner à être plus, alors qu'il ne s'agit que de nous.

11/2019

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Poésie

Le Début des pieds, suivi de Ventre

Avec un mélange de fausse candeur, d'humour, et de transparence (transparence qui ne nous épargne rien des mouvements internes du corps), Ludovic Degroote pose dans Le début des pieds l'équation d'une impossible séparation : la séparation du monde tout autant que le rapport au monde est impossible. Récit de chutes, livre d'écoulements, le poème creuse son intériorité en déroulant un regard qui partant de l'intérieur interroge sa place dans le monde : quand bien même on s'y trouve tout entier, on le regarde de l'extérieur - de l'extérieur de tout sauf de son propre corps. Le corps se fait ici le creuset au même titre que le langage des peurs, des maladies, des blessures, des pentes contre lesquelles il est si difficile de lutter. "S'il n'y avait que deux bords on pourrait se rejoindre" dit Ludovic Degroote qui fait le détour par les sitcoms télévisées et les amours de Nathan et Nirina pour rejoindre son propre vertige. Les autres, même personnages virtuels (mais que sommes-nous vis-à-vis des autres justement ? ) peuvent-ils simplifier la complexité du monde, et nos propres complications ? C'est ce qui nous "lie à cette séparation" de soi-même, à ce paradoxe qui pousse à s'écarter de soi sans y parvenir, sans pouvoir même en faire le tour. C'est un épicurisme renversé, en négatif qui est à l'oeuvre ; la mort n'existe pas tant qu'on est en vie, et c'est bien ce qui est terrible, de ne pouvoir se défaire de sa vie sans mourir. Le présent agrandit la plaie de vivre pour Degroote qui attend sans cesse la vie qui "ne saurait tarder" et qui pourtant est là, à creuser les blessures, à mesure que l'on cherche à se sauver, mais à se sauver de quoi puisque la seule issue de la vie est de ne plus vivre ? Que faire contre la mobilité qui est la condition même de la vie sinon suivre le mouvement de ses pieds, que faire contre la fluidité même qui nous traverse le corps sinon la laisser provoquer nos effondrements, que faire sinon accepter de tenir ses cicatrices, en adopter la trace ? Questions qui trouvent leur aboutissement radical dans Ventre, texte inédit que nous publions ici à la suite du Début des pieds lui-même indisponible depuis plusieurs années, et ses poèmes acérés qui agrègent ce que l'on absorbe des autres, tranchent dans le vif de la peau et des os, et de ce qui au fil du temps se rétracte - viscères et mémoire - la peur au ventre, car "nous n'existons que par nos intérieurs" . Ludovic Degroote résout finalement dans ces deux livres réunis la question matrice et motrice de son oeuvre, qui est de supporter la gravité de l'existence avec légèreté, et d'y répondre avec farce et sérieux : "ce qui nous manque c'est de n'avoir pas connu autre chose que la vie" .

06/2023

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Non classé

Ludovic Rodo PISSARRO

Ludovic-Rodolphe est le quatrième fils de Camille et Julie Pissarro. Son premier prénom fut choisi en souvenir du peintre Ludovic Piette, décédé sept mois avant sa naissance. Au fil des années, Ludovic-Rodolphe devient "Rodo" pour la famille. Il adoptera ainsi le nom de "Ludovic-Rodo" pour signer ses oeuvres.

11/2021

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