Le terminus des prétentieux

Avec ses mèches blond platine et son orgueil démesuré, des héritages familiaux, Drago Malefoy est bien le fils de son père. Mais c'est également le plus grand rival de Harry Potter sur les bancs de Poudlard, aussi son point de vue ne peut que trancher avec celui du héros quant à la question du titrage des 7 volumes de la série. Via Twitter, une fan qui en est venue à cette conclusion a alors confié à l'auteure JK Rowling qu'elle aimerait bien entendre l'histoire revisitée par le blondin. L'écrivaine lui a répondu non sans dérision.

BONNES FEUILLES - « Ce roman en trois mouvements fait suite aux Amours Diplomatiques, qu’il complète et termine. Les deux livres et les six récits qui les composent n’en constituent, idéalement, qu’un seul. 

La librairie parisienne Terminus Polar a diffusé un appel à ses clients les plus fidèles et aux amateurs de littérature noire plus généralement. Cet établissement propose «  livres pour adultes, ados et enfants, des bandes dessinées, des revues spécialisées ». Située dans le XIe arrondissement, est la première à ne se consacrer qu'à ce genre, après un déménagement, l'an passé.

Emmanuel Grandl'île bretonne de Belz.Groix

Salman Rushdie n'est pas prétentieux, l'auteur avait menti

Rencontre avec
Emmanuel Grand

à l’occasion de la sortie de son premier roman
Terminus Belz
(éditions Liana Levi)

Les Éditions Liana Levi sillonnent le Grand Ouest et mettent à l'honneur, dans le cadre de la prochaine rentrée littéraire, à la fois un polar et un premier roman, Terminus Belz d'Emmanuel Grand. 

Jean-Luc BizienJustin Case – Terminus New York City

La mauvaise foi allemande taillée par l'ironie

Le prix SNCF du polar (catégorie roman) a été attribué à Emmanuel Grand pour son roman Terminus Belz. Le livre, au départ publié chez Liana Levi en 2014, a eu une seconde vie puisqu’il est maintenant présenté aux éditions Points. Ce n’est pas le seul à avoir été récompensé. Après 32.000 votes comptabilisés, trois lauréats sont sortis du lot : l’écrivain Emmanuel Grand, donc, l’auteur BD Fabcaro (catégorie BD) et le réalisateur Greg Ash (catégorie court-métrage). Ce prix est remis depuis 2000. 

La saga familiale connaîtra son ultime rebondissement : entamée en 1985 avec Au bonheur des orgres, l'histoire des Malaussène – la mère et ses enfants – se conclura en janvier 2023 avec un titre sans équivoque, Terminus Malaussène. Sauf à considérer que la tribu se soit lancée dans le rail ou les arrêts de bus...

C'est quelque part entre les buildings prétentieux, qui s'en vont gratter le cul des nuages, et la masse grouillante d'une population ayant sanctifié le petit écran. Quelque part, dans les hauteurs, Stan. Et ses patrons.

« Que les éducateurs professionnels se voilent la face, pour moi j'étais dans cette boîte avec l'intention de préparer mes propres examens et je n'avais aucune sympathie pour ces petits connards prétentieux. »

Personne n'est obligé de tomber en pâmoison devant le premier classique venu. De là à considérer que Joyce est un « cinglé prétentieux », il y a quand même de la marge. Le site

On aura tout vu dans le monde impitoyable des marques déposées : une auteure américaine de romance, Faleena Hopkins, a décidé qu’elle seule pourrait utiliser le mot « cocky » (arrogant, prétentieux, en français) dans ses titres. Les auteurs de la discipline, maintenant interdits d’en faire de même, s’en sont révoltés, déclenchant un véritable #cockygate. 

C'est l'une des figures les plus emblématiques d'Hollywood, et voilà qu'il décide de lancer des mémoires en version numérique, sous le titre un brin prétentieux, I Am Spartacus. Kirk Douglas est donc séduit par le format numérique, mais il ne sera pas le seul. En effet, Truman Capote, post-mortem, va également s'emparer des librairies numériques. 

Pendant les vacances, il est toujours difficile de faire réviser efficacement ses enfants. Les bons vieux cahiers de vacances sont souvent commencés mais rarement terminés. Pour arriver à dépasser les réticences des plus jeunes, il faut proposer un ouvrage où le ludique ait la part belle.

Le grand héros de Orgueil et préjugés, Monsieur Darcy, ne serait pas tout à fait la figure romantique que l’on imagine. En réalité, loin de la personnalité fringante fantasmée, on aurait plutôt affaire à un snob, prétentieux, impoli et sans humour. Et dont l’héritage a fait des dégâts, aujourd’hui encore.

L'écrivain Antoine Volodine a remporté, mardi, le prix Médicis avec son roman Terminus radieux (Seuil, 616 pages, 22 €), rapporte l'AFP. Cette fresque post-apocalyptique a su retenir l'attention du jury qui couronne ainsi un auteur dont les livres ne brillent pas souvent par leur optimisme.

Dans son nouvel album, paru au Seuil Jeunesse, Clotilde Perrin (La petit sœur du Chaperon Rouge, 2015, Milan ; Au même instant sur la Terre, Rue du Monde, 2011) met à l’honneur les méchants des contes classiques. On retrouve le Grand Méchant Loup, l’Ogre et la Sorcière. Prétentieux, vifs et taquins, nos chers compères possèdent eux aussi leurs talons d’Achille, ce qui les rend d’ailleurs plutôt attachants.

Après la houle de l’océan atlantique et les pêcheurs désenchantés et usés d’une petite île bretonne (Terminus Belz), voici Wollaing, ancienne ville industrielle du nord de la France autrefois prospère, aujourd’hui décatie et en friches, sinistrée par le chômage, les trafics en tous genres, l’alcool et l’ennui. « Des grappes de toits bruns, des haies de thuyas taillées au cordeau, des barrières blanches rappelaient que des hommes vivaient là, parce qu’il faut bien vivre quelque part. »

Apple vient d'annoncer le lancement de nouvelles options sur l'iBookstore afin de permettre aux éditeurs de rechercher des solutions à leurs problèmes. Parmi elles, un numéro est mis à disposition pour appeler directement un standard. Ainsi, terminés les formulaires tout prêts et les attentes sans fin aux questions, Apple a décidé de prendre soin de la qualité des futurs livres publiés.

Andy Warhol pratiquant l’autodiffusion, rien de plus normal. Prêt à s’offrir un quart d’heure de célébrité en plus, l’artiste avait réalisé, en 1959, un livre de cuisine contenant des recettes parodiques. Inspiré de l’extravagance des années 50, il se moquait sans vergogne des livres quelque peu prétentieux de l’époque. Et surtout, passablement confus. Bref, Warhol raillant la société contemporaine…

C'est connu : lire permet de vivre plusieurs vies, à travers les aventures des personnages de romans. Mais une étude menée par des chercheurs de la Yale University’s School of Public Health assure que la lecture permet aussi de vivre plus longtemps, tout simplement. En moyenne, 30 minutes de lecture quotidienne permettraient de gagner 2 ans de vie. Pour finir tous ces livres jamais terminés qui traînent sur les étagères ?

De nombreux manuscrits de Jack Kerouac ont été perdus, ou non terminés et parmi eux, The Sea is My Brother, un inédit écrit durant ses années de marine marchande, un peu avant la Seconde Guerre mondiale.

Les débats autour des répercussions de l'affaire Weinstein et de la libération de la parole des femmes sur les réseaux sociaux sont loin d'être terminés. Margaret Atwood, auteure de La servante écarlate, publié en 1987, mais redevenu un succès d'édition récemment, a signé une tribune pour s'interroger sur l'appellation « Mauvaise féministe ». Sur les réseaux sociaux, Atwood a été qualifiée ainsi après avoir commenté une affaire de dénonciation calomnieuse.

L'éditeur Le Tripode, qui a publié 6 de ses livres et fera paraitre Terminus Berlin le 14 février 2019, annonce la mort de l'écrivain Edgar Hilsenrath, né en Allemagne en 1926. À l'origine d'une œuvre fascinante, extrêmement drôle malgré son tragique, Hilsenrath écrivait « pour se débarrasser l’âme » : « L’écriture est une libération pour moi », estimait-il.

Commencée en 2013, la rénovation du musée Arthur Rimbaud est terminée. Il a réouvert le 20 octobre, date anniversaire de la naissance de Rimbaud. Il avait déjà réouvert fin juin, mais les travaux n'étaient pas encore tout à fait terminés. Depuis fin octobre, on peut de nouveau visiter les locaux de l'ancien moulin de la cité ducale, qui abrite le musée Arthur Rimbaud depuis 1969. 

Parfois, un auteur juge qu'il est bon que son livre adopte la forme la plus proche du sujet qu'il évoque : une approche qui ne recule parfois devant rien... Le photographe Gábor Kasza, basé à Budapest, a travaillé sur les immeubles de béton qui n'ont jamais été terminés, et restent comme des géants blessés dans le paysage... Son livre de photographies se présente ainsi avec une couverture en béton.

Odile Cornuz explore l’écriture sous diverses formes : radiophonique, théâtrale, narrative, poétique, performative, analytique… et mêle les genres avec allégresse. Elle propose des lectures de ses propres textes et participe à divers dispositifs de lectures interactives (Bal littéraire, Jukebox littéraire). À ce jour sont publiés Ma ralentie (2018), Pourquoi veux-tu que ça rime ? (2014) et Biseaux (2009) chez d’autre part ainsi que Terminus et Onze voix de plus (2013) à L’Âge d’Homme. Fusil est son premier roman.