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Laure Murat

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Essais psychiatrie

La maison du docteur Blanche

En 1821, le docteur Esprit Blanche fonde une maison de santé, un asile d'un genre nouveau, établi sur le modèle d'une pension de famille. De cette initiative va naître l'une des institutions les plus célèbres d'Europe, refuge de la génération romantique et de Gérard de Nerval en particulier. Elle abritera les vertiges de Charles Gounod, la mélancolie de la famille Halévy, les crises d'hystérie de Marie d'Agoult. Théo Van Gogh en sera l'un des derniers patients avec Guy de Maupassant. Laure Murat nous révèle l'aventure d'un lieu sans équivalent dans l'histoire de la psychiatrie et explore, à partir d'archives inédites, les rapports entre la création et la folie.

04/2013

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Actualité médiatique France

Qui annule quoi ?

Et si la cancel culture n'était que l'avatar logique, inévitable, d'une démocratie à bout de souffle, dite désormais illibérale ? L'enfant naturelle de la pensée occidentale et du capitalisme débridé, dans une société supposément universaliste, aveugle à ses impensés et incapable de reconnaître les crimes et les conséquences sans nombre de l'esclavage et de la colonisation ? N'allez pas chercher la violence de la cancel culture ailleurs que dans la brutalité du pouvoir. Là se loge le danger, et là l'impasse.

01/2022

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La maison du docteur Blanche

La Maison du docteur Blanche est l'une des institutions les plus célèbres de l'Europe du XIXe siècle. En 1821, le docteur Esprit Blanche fonde une maison de santé, un asile d'un genre tout à fait nouveau, établi sur le modèle d'une pension de famille. À Montmartre puis à Passy, les patients vont partager la vie quotidienne du médecin et de sa famille. Cette maison sera le refuge de la génération romantique. Elle abritera entre autres Gérard de Nerval, Charles Gounod et Marie d'Agoult. Théo Van Gogh, frère de Vincent, en sera l'un des derniers patients avec Guy de Maupassant. Par l'hydrothérapie mais aussi par le " traitement moral ", qui a peut-être ouvert la voie à la psychanalyse. Esprit Blanche puis son fils Émile ont tenté de répondre au désarroi d'une époque hantée par le spleen et la fatalité des tares héréditaires. Grâce à la découverte d'archives inédites, détaillant des milliers de diagnostics, Laure Murat nous révèle pour la première fois l'aventure d'un lieu sans équivalent dans l'histoire de la psychiatrie.

09/2002

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La maison du docteur Blanche

En 1821, le docteur Esprit Blanche fonde une maison de santé, un asile d'un genre tout à fait nouveau, établi sur le modèle d'une pension de famille. A Montmartre puis à Passy, les patients vont partager la vie quotidienne du médecin, de sa femme et de ses enfants, dîner à leur table, se promener dans leur parc de cinq hectares. De cette initiative va naître l'une des institutions les plus célèbres d'Europe, refuge de la génération romantique et de Gérard de Nerval en particulier. Elle abritera les vertiges de Charles Gounod, la mélancolie de la famille Halévy, les crises d'hystérie de Marie d'Agoult. Théo Van Gogh, le frère de Vincent, en sera l'un des derniers patients avec Guy de Maupassant qui, atteint de syphilis, y finira ses jours après un an et demi de délires. Par l'hydrothérapie mais aussi par un " traitement moral ", qui a peut-être ouvert la voie à la psychanalyse, Esprit Blanche puis son fils Emile ont tenté de répondre au désarroi d'une époque hantée par le spleen et la fatalité des tares héréditaires. Grâce à la découverte d'archives inédites, détaillant des milliers de diagnostics que l'on croyait perdus, Laure Murat nous révèle pour la première fois l'aventure d'un lieu sans équivalent dans l'histoire de la psychiatrie, maillon essentiel dans l'étude des rapports entre la folie et la création.

03/2001

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Histoire littéraire

Passage de l'Odéon

En 1915, Adrienne Monnier inaugure au 7, rue de l'Odéon une librairie-bibliothèque de prêt d'un genre nouveau, La Maison des Amis des Livres, appelée à devenir le rendez-vous favori du Tout-Paris littéraire, d'Aragon à Walter Benjamin, d'André Gide à Nathalie Sarraute. En 1921, Sylvia Beach installe en face, au no 12, une boutique fondée deux ans plus tôt sur le même modèle, Shakespeare and Company, dont les habitués ont pour noms Gertrude Stein, Francis Scott Fitzgerald, Marianne Moore, Ernest Hemingway, Djuna Barnes... Pendant près de trente ans, de rencontres en lectures publiques, d'expositions en soirées musicales, l'"Odéonie" va constituer l'un des foyers les plus actifs de la vie culturelle de l'entre-deux-guerres, dont la renommée franchira les frontières de la France avec la publication de l'Ulysse de James Joyce, édité en 1922 par les soins de Sylvia Beach, puis traduit et publié en français en 1929 grâce à Adrienne Monnier. Editrices, mais aussi traductrices et revuistes, les deux libraires ont contribué de façon majeure à la circulation des savoirs, des idées et des langues, par leur rôle d'intermédiaires entre les livres, les lecteurs et les écrivains, la France et l'Amérique. Que nous apprennent les registres d'abonnés sur les lectures d'Aragon, de Breton et même de Lacan lorsqu'ils avaient 20 ans, de Sartre ou d'Hemingway ? Comment les réseaux entre auteurs et éditeurs se sont-ils constitués, et quelle fut, finalement, l'identité de la rue de l'Odéon, en regard notamment de la NRF et du groupe surréaliste ? Grâce à Laure Murat et à son exceptionnel talent de chercheuse et de narratrice, ces questions trouvent désormais une réponse, puisée aux sources de milliers d'archives inédites, dispersées entre l'université de Princeton, la bibliothèque Doucet et l'IMEC. En consacrant pour la première fois une étude d'envergure à ces lieux mythiques et largement méconnus, le livre entend non seulement rendre à Adrienne Monnier et Sylvia Beach la place déterminante qui est la leur, mais aussi mettre en lumière l'audace de leur entreprise, que l'on ne saurait réduire à la seule animation d'un salon littéraire, auquel l'image des femmes est traditionnellement attachée.

09/2003

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Histoire littéraire

Passage de l'Odéon

En 1915, Adrienne Monnier inaugure au 7, rue de l'Odéon une librairie-bibliothèque de prêt, La Maison des Amis des Livres, appelée à devenir le rendez-vous favori du Tout-Paris littéraire. En 1921, Sylvia Beach installe en face, au n° 12, Shakespeare and Company. L'"Odéonie" va constituer l'un des foyers les plus actifs de la vie culturelle de l'entre-deux-guerres, dont la renommée franchira les frontières de la France avec la parution d'Ulysse de James Joyce, édité en 1922 par Sylvia Beach, puis traduit en français en 1929 grace à Adrienne Monnier.Un lieu mythique de partage et de rencontres pour Aragon, Gide, Sarraute, Breton, Fargue, Beauvoir, Leduc, Stein, Toklas, Hemingway. Dans un Paris agité de passions et fou de livres, Laure Murat nous entraîne dans un récit vivant, sur les pas de deux libraires hors du commun, sans lesquelles notre paysage littéraire serait aujourd'hui très différent.

04/2024

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