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L'atelier du roman N° 44, décembre 2005 : Fanatisme, terrorisme et autres matières romanesques

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Le Prix Décembre

Créé en 1989 sous l’appellation Prix Novembre, le Prix Décembre a été pensé comme un anti-Goncourt, un de plus : la récompense entendait se démarquer de par sa sélection initiale, mais aussi son choix de lauréat. Pensé et doté, à l'origine, par Michel Dennery, il fut ensuite soutenu par Pierre Bergé, se nommant alors Prix Décembre.

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Salon du livre de Turin 2023 : De l'autre côté du miroir

Du 18 au 22 mai 2023, la ville de Turin en Italie se transformera en un véritable paradis pour les amoureux des livres, des auteurs et de la magie des mots. Une expérience inoubliable au cœur de la scène littéraire internationale, à suivre dans nos colonnes, avec l'Albanie en pays invité.

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Nouveautés, actualités : les livres et romans de David Foenkinos

Né le 28 octobre 1974 à Paris, David Foenkinos fait son entrée dans le monde des lettres en 2002 avec la publication de son premier roman, Inversion de l'idiotie : de l'influence de deux Polonais, chez Gallimard. Depuis, David Foenkinos a publié une quinzaine de livres, avec un certain nombre de succès, dont Le Potentiel érotique de ma femme (2004) et La Délicatesse (2009).

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Livres, actualités : tout sur Benjamin Lacombe

Né le 12 juillet 1982 à Paris, Benjamin Lacombe suit des études d'illustration à l'École nationale supérieure des arts décoratifs où il mène ses premiers projets en matière d'illustration et d'animation : il publie son premier livre en 2006, Cerise Griotte, aux éditions du Seuil, qui n'est autre que son projet de fin d'études...

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Livres, actualités : tout sur Guillaume Musso

Né le 6 juin 1974 à Antibes, Guillaume Musso est un habitué, depuis plusieurs années, des classements des meilleures ventes. Pourtant, son premier livre, Skidamarink, publié en 2001, reste sous les radars : il lui faudra attendre Et après..., publié en 2004 chez XO Éditions pour accéder à un plus grand nombre de lecteurs. C'est un succès, porté au cinéma en 2009 avec au casting John Malkovich, Romain Duris ou encore Evangeline Lilly...

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Dossier

Lire en Poche 2022 : Un autre monde

Rendez-vous incontournable de la rentrée littéraire, Lire en Poche, organisé par la ville de Gradignan, accueille près de 27.000 visiteurs et plus de 100 auteurs, dont un tiers d’auteurs jeunesse qui rencontre son public également dans le cadre scolaire. L'édition 2022 se déroule du 7 au 9 octobre.

Extraits

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 44, décembre 2005 : Fanatisme, terrorisme et autres matières romanesques

Les mythes eux-mêmes sont usés et l'image d'Œdipe qui court tout au long de Comme un bruit d'abeilles vaut moins comme contrepoint que comme antiphrase. Il n'y a plus de tragédie ni de farce, car il n'y a plus d'humanité, que des clones ou des déchets, tandis qu'au-dessus des décombres, se fait entendre le bruit des abeilles au travail - autant dire des damnés. Jean Levi. L'absurde beckettien [...] n'est rien auprès de l'insignifiance majeure dans laquelle sont tombés les héros de Mohammed Dib, où ils ne peuvent que ressasser à l'infini la vanité de toute action, de toute pensée, de tout sentiment. Gilles Marcotte. On est femme, noir, homosexuel ou musulman avant d'être X, Y ou Z - comme, il y a quelques décennies, on était fasciste ou communiste. Cette perte d'identité, elle peut aller encore plus loin à la faveur des manipulations génétiques, comme un récit de Dib (" Néa ") le montre d'une manière si concrète. André Major. Greene porte avec lui l'odeur d'une ambiguïté morale difficile à imaginer dans notre pieuse époque moralisante, et nous sommes attirés vers lui en tant que modèle sans pouvoir supporter toute sa réalité. Julian Evans. Les machines parlent et les téléviseurs colorent l'ambiance, cependant que nos poches sont envahies d'iPod, de Palmpilot et de téléphones cellulaires. Comment expliquer cette obstination de la techno-marchandise à vouloir nous coller au corps, s'immiscer dans tous nos instants ? François Taillandier. Le futur nous tombe sur la tête comme la boucle rétroactive d'un code obscur, pianoté quelque temps auparavant par un peuple de techniciens. Vincent Eggericx. Ainsi découvre-t-on, chevauchant côte à côte, souterrainement unis derrière les simulacres de leurs désaccords, les prédicateurs de l'exhibition totale brûlant d'abolir l'ombre et le secret, et ces nouveaux séides religieux dont la volonté extrême d'éradiquer le Mal s'accompagne du rêve haineux d'une destruction définitive du monde et de l'homme. Philippe Renonfay.

01/2006

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 48, Décembre 2006 : L'Amérique latino-romanesque

La paranoïa, avant qu'elle ne devienne clinique, est une issue à la crise du sens. Souvent, pour comprendre la logique destructrice du social, le sujet privé doit supposer l'existence d'un complot. Et je me souviens toujours de cette phrase de Faulkner par laquelle il recommande de se méfier des esthétiques de groupe et des crédos collectifs toujours plus proches d'une certaine exigence canine que de la férocité isolée des vrais loups. Il n'importe guère que Fuentes ou Vargas Llosa ne puissent être classés comme " réalistes magiques ", que les principaux auteurs latino-américains appartiennent au camp des " cosmopolites " ou que l'Amérique latine n'ait rien de " magique " : ce qui prime, c'est que l'étiquette parfaite a enfin été trouvée pour qualifier - et vendre -, sans problèmes, toute une tradition littéraire. Le style de Sergio Pitol est de tout raconter sans rien révéler du mystère. Son style consiste à fuir ces gens si terribles tout bardés de certitudes. Son style consiste à voyager et à perdre des pays et, dans chacun, à perdre une ou deux paires de lunettes, à les perdre toutes, à perdre les lunettes et à perdre les pays, à tout perdre : ne rien avoir et être à jamais un étranger. Même son propre humour est pris pour cible : refusant de suivre Georges Bataille ou Antonin Artaud sur la voie curieuse qui fait du rire une chose sérieuse, [¿] Muray ne sacralise ni son écriture ni son sens du comique. Ce qu'il y a après est totalement extérieur à nous ; nous ne pouvons que l'imaginer, en ayant à l'esprit la façon dont l'homme a précédemment domestiqué l'animal, comme point d'appui pour prévoir ce que pourront être à présent la domestication de l'homme par la technique, et son nouvel ensauvagement. Comment Edmond de Nevers pourrait échapper à cette contradiction, ou plutôt : comment pourrait-il assumer ce double attachement, comment être à la fois ici et là-bas, fidèle et libre, heureux et utile parmi les siens demeurés en Amérique et comblé de ce bonheur, de ce surcroît d'humanité que lui procure l'Europe ?

12/2006

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 38 Juin 2004 : Ateliers québécois

Les revues littéraires sont désormais remplacées par les revues de music-hall, ces soirées mondaines où l'on invite en musique les poètes à la mode et les romanciers de l'année, devant des salles plus attirées par la notoriété des auteurs que par le plaisir du texte (Jacques Godbout). Que les médias soient les témoins paresseux et brouillons de la vie littéraire, mettons que cela se comprenne. Mais j'attends des rédacteurs d'une revue qu'ils prennent des risques, qu'ils soient à la fois les explorateurs et les acteurs de la littérature qui se fait (André Major). Les revues, et c'est là leur premier mérite, favorisent l'apparition de la communauté au sein même de la solitude de l'écrivain (Yvon Rivard). Y a-t-il encore un ordre commun du langage (qu'il soit imposé ou spontanément adopté) entre un immigré malien de Montreuil-sous-Bois, un spécialiste du marketing des assurances, un marin-pêcheur breton catholique à la retraite et l'habitant moyen des " lofts ", " fermes " et autres " académies " des nouveaux divertissements télévisuels ? (François Taillandier). Il fait doux à Athènes et la flamme olympique reste toujours allumée. J'espère que je pourrai continuer à vivre dans cette ville après le déluge de cet été (Takis Théodoropoulos).

06/2004

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 36 Décembre 2003 : De la romanophobie

" Peut-on enfin imaginer une " histoire du roman français " en continuant d'ignorer que le roman est une affaire européenne, un combat européen auquel participent dans des conditions différentes, des époques différentes et des pays différents, Mme de La Fayette et Gogol, Cervantès et Balzac ? " François Taillandier.

11/2003

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Revues

Romanesques : Roman & romanesque. L'usage du roman-photo, Edition 2023

La revue Romanesques, semestrielle, a pour vocation d'explorer la notion de romanesque, à la croisée des interrogations sur la fiction, la lecture, l'histoire littéraire et la théorie des genres.

07/2023

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 40, Décembre 2004 : Jacques Audiberti. Par le feu et par le rire

Audiberti prend pied quelque part du côté de la commedia dell'arte, du burlesque, du mystère de la Passion, de la tragédie shakespearienne, de la clownerie, de la comédie-ballet, de la pantomime dialoguée, voire du Grand-Guignol et de la parapsyrchocomédie. Alain Absire. Dans L'Abhumanisme, traité philosophique qui en vaut bien d'autres, Audiberti rappelle au sens de la mesure le pédant homoncule " livré à la guerre, aux courses de taureaux, à la cuisine, à la femme, à l'instabilité numérale des morts et des naissances, fuyant de toute part dans la bouillabaisse de l'univers ". Et de clore ce chapitre par une sentence sans appel : " L'homme est à gifler quand il prétend avoir des droits. " Pierre Joannon. La terre est vide et le ciel creux jadis peuplés de tant de fêtes. Un temps où nous étions heureux Quand les dieux dansaient sur nos têtes. Fernando Arrabal. Ah oui, Le Cavalier seul d'Audiberti, c'est grandiose. Avec Les Paravents de Jean Genet, de façon un peu différente, c'est l'une des rares pièces occidentales qui parlent de cette fracture, de cette convulsion entre l'Islam, enfin l'Orient en général, puisqu'une grande partie se passe à Byzance et à Jérusalem, et l'Occident. Marcel Maréchal. Nourri du passé, et cependant tout à fait neuf, d'autant plus que les livres de Fabrice Lardreau ne se ressemblent pas, Contretemps est surprenant, amusant, grand et petit, inclassable. Pascale Privey. Il suffit d'entrer dans une discothèque à Paris, Londres ou Tokyo, pour constater que plus personne ne danse encore la valse, le menuet, la gigue ou je ne sais quelle danse vénérable d'Asie. On y dame le sol et se déhanche, en frappant dans les mains, comme dans les villages bantous de mes grands-parents. La mondialisation sécrète ses anti-corps. Henri Lopes. Sous son langage technique et policé, respectueux de grands principes moraux, notre société adopte les normes d'une psychologie d'affaires, obscurantiste et médiatique à la fois, pressée d'attaquer, de réprimander, de facturer. La phraséologie du " travail de deuil " est l'un des masques de ce recul intellectuel et de cette avancée économique qui contribue à faire de la mort un marché comme les autres. Benoit Duteurtre.

12/2004

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