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L'atelier du roman N° 39, Septembre 2004 : D'une Cacanie l'autre

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Dossier

Salon du livre de Turin 2023 : De l'autre côté du miroir

Du 18 au 22 mai 2023, la ville de Turin en Italie se transformera en un véritable paradis pour les amoureux des livres, des auteurs et de la magie des mots. Une expérience inoubliable au cœur de la scène littéraire internationale, à suivre dans nos colonnes, avec l'Albanie en pays invité.

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Lire en Poche 2022 : Un autre monde

Rendez-vous incontournable de la rentrée littéraire, Lire en Poche, organisé par la ville de Gradignan, accueille près de 27.000 visiteurs et plus de 100 auteurs, dont un tiers d’auteurs jeunesse qui rencontre son public également dans le cadre scolaire. L'édition 2022 se déroule du 7 au 9 octobre.

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Prix littéraire Frontières-Léonora Miano 2022 : dignité humaine, acceptation de l’autre

Décaler le regard pour mieux voir. Transporter une question actuelle dans d’autres temps et contrées – imaginaires, mythologiques ou simplement renommés –, afin de la poser d’une manière plus libre, plus féconde, telle est la méthode de Léonora Miano. Elle a ainsi accepté de prêter son nom à un prix « créé avec une volonté d’universalité, pour ne pas être prisonnier d’auteurs franco-français et faire connaître de nouveaux auteurs ».

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Dossier

Nouveautés, actualités : les livres et romans de David Foenkinos

Né le 28 octobre 1974 à Paris, David Foenkinos fait son entrée dans le monde des lettres en 2002 avec la publication de son premier roman, Inversion de l'idiotie : de l'influence de deux Polonais, chez Gallimard. Depuis, David Foenkinos a publié une quinzaine de livres, avec un certain nombre de succès, dont Le Potentiel érotique de ma femme (2004) et La Délicatesse (2009).

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Prix Frontières 2024 : vers l'ailleurs

En 2021, l'Université de Lorraine lançait la première édition du prix littéraire « Frontières », en partenariat avec l'Université de la Grande Région et soutenue par ses laboratoires Crem et Loterr. Décerné en hommage à l'écrivaine Léonora Miano, ce prix est destiné à récompenser, chaque année pendant cinq ans, l'œuvre romanesque qui traite le mieux de la thématique des frontières.

 

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Dossier

Z-Library : histoire d'une chasse à l'offre de livres piratés

Z-Library, également connu sous le nom de "Library Genesis" ou "LibGen", est un site web qui permet de télécharger gratuitement des livres électroniques, des articles scientifiques, des magazines et des journaux. Pas forcément en toute légalité...

Extraits

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 39, Septembre 2004 : D'une Cacanie l'autre

La zoologie enseigne que la sommation d'individus diminués peut parfaitement donner un total génial. (Robert Musil, L'Homme sans qualités) Le " couple " formé par Ulrich et Arnheim est plus complémentaire qu'antithétique : ils sont les deux faces d'une même monnaie, celle dont la valeur repose sur l'inaction et l'action, la passivité et l'activité réunies par une même passion de l'analyse et de la critique. Arnheim a prophétisé " la fusion de l'Ame et de l'Économie ". (Michel Host) Aucun des lieux où Musil fait évoluer ses héros ne semble le fruit du hasard : en étudiant de plus près la topographie du roman, je me rends compte que chacun d'eux constitue une partie intégrante de la vie subie, ou décidée, par Ulrich, Agathe, Clarisse, Walter ou Diotime. (Béatrice Commengé) L'Autriche-Hongrie est un Empire de comédie qui ne subsiste que grâce à un effort permanent d'autopersuasion de ses habitants. [...] L'Autriche-Hongrie (à la façon de la France post-gaullienne de la fin du siècle) se contente de survivre à sa propre disparition. (Jean Levi) Le roman est précisément le genre littéraire qui peut renverser les barrières de la fausse respectabilité, de la pudeur imposée et du carcan d'une pseudo-langue idoine et de l'" historiquement correct ". (Denis Wetterwald) On peut préférer à tout, chez Milan Kundera, l'auteur de L'Immortalité, cette tentative pour rendre au roman non seulement sa qualité, mais aussi ce qui lui a été dérobé, la figure d'un homme (encore) unique. (Pascal Dethurens) Le capitalisme consommationniste n'a pas besoin d'adultes, il hait les adultes, trop incontrôlables, trop libres-penseurs, trop divers, il lui faut une humanité de treize ans d'âge mental maxi. (Dominique Noguez)

09/2004

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 38 Juin 2004 : Ateliers québécois

Les revues littéraires sont désormais remplacées par les revues de music-hall, ces soirées mondaines où l'on invite en musique les poètes à la mode et les romanciers de l'année, devant des salles plus attirées par la notoriété des auteurs que par le plaisir du texte (Jacques Godbout). Que les médias soient les témoins paresseux et brouillons de la vie littéraire, mettons que cela se comprenne. Mais j'attends des rédacteurs d'une revue qu'ils prennent des risques, qu'ils soient à la fois les explorateurs et les acteurs de la littérature qui se fait (André Major). Les revues, et c'est là leur premier mérite, favorisent l'apparition de la communauté au sein même de la solitude de l'écrivain (Yvon Rivard). Y a-t-il encore un ordre commun du langage (qu'il soit imposé ou spontanément adopté) entre un immigré malien de Montreuil-sous-Bois, un spécialiste du marketing des assurances, un marin-pêcheur breton catholique à la retraite et l'habitant moyen des " lofts ", " fermes " et autres " académies " des nouveaux divertissements télévisuels ? (François Taillandier). Il fait doux à Athènes et la flamme olympique reste toujours allumée. J'espère que je pourrai continuer à vivre dans cette ville après le déluge de cet été (Takis Théodoropoulos).

06/2004

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 37 Mars 2004 : Dix ans d'atelier. Jean Giono

" L'œuvre d'Andrié nous ramène à la vérité, à nous-mêmes. Cette vérité est moins glorieuse que celle que nous servent les mégalomanes nationaux patentés avec leurs histoires sur la noblesse, la splendeur et la gloire de la cour serbe médiévale où, disait-on, on mangeaient avec des cuillères et des fourchettes en or. " Miroslav Karaulac " Ce sont les romanciers qui ont le mieux compris Giono. Je ne parle pas de quelques égarés qui imaginent imiter le maître en plantant des paysans dans la montagne de Lure, en cachant un cadavre et en distribuant larga manu les prénoms sacrés d'Angelo et de Pauline. " Paule Constant " Depuis 1958, j'ai lu ou relu tout Giono avec en arrière-plan, l'envie non de bâtir une théorie, mais de mettre en balance le positif et le négatif des êtres devant l'ennui, de comprendre aussi pourquoi les bouteilles, pour certains, seront toujours à moitié vides quoi qu'ils tentent ! " Christiane Baroche " Aussitôt, un par un, parfois à deux ou trois et se querellant entre eux et même avec lui, les personnages de sa vie imaginaire passent à travers les murs, traversent son bureau et se fondent dans la masse des livres qui composent la bibliothèque de Giono. " Michel Déon " Le panthéisme, si souvent reproché à Giono, j'affirme sans rougir qu'il m'a alors profondément remué. " Jean-Max Tixier " C'est notre cécité, cécité existentielle, qui rend le monde autour de nous si mystérieux. À sa façon discrète, Petr Kral écarte le voile. " Milan Kundera " Grégoire Samsa est un voyageur de commerce. Il n'est rien d'autre. Il ne vit dans aucun autre domaine en dehors du commerce. Kafka décrit l'univers de ce que les sociologues appellent depuis trois siècles " la société économique ". Stanko Cerovic " Le critique ne saurait trop se taire - affirme Alexandre Vialatte. Je suis comblé. " Michel Host

03/2004

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 36 Décembre 2003 : De la romanophobie

" Peut-on enfin imaginer une " histoire du roman français " en continuant d'ignorer que le roman est une affaire européenne, un combat européen auquel participent dans des conditions différentes, des époques différentes et des pays différents, Mme de La Fayette et Gogol, Cervantès et Balzac ? " François Taillandier.

11/2003

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 45, Mars 2006 : L'Europe du rire

L'homme qui porte un regard trop lucide sur toutes les perspectives d'une situation limite n'a sans doute d'autre issue que le désespoir. Seul celui qui, avec un oeil émoussé, prend cette situation uniquement comme l'un des aspects de la vie quotidienne, est en mesure de lutter contre elle. Kenzaburô Ôé. La pensée scientifique n'est ni tragique ni comique. D'où son arrogance à faire croire qu'elle peut faire basculer toute limite, même celle de la mort. A l'opposé, jamais on ne pourrait concevoir l'aventure romanesque sans la morale tragi-comique. Takis Théodoropoulos. Gustave Flaubert et Ion Luca Caragiale, qu'une génération sépare, ont eu, face à la révolution, une attitude plutôt ironique qu'enthousiaste. Montés, malgré eux, dans la locomotive du progrès qui roulait sur les rails du XIXe siècle, ils ne se sont pas laissés enivrer par la vitesse. Au contraire, ils ont alerté les esprits quant à la direction adoptée. Adrian Mihalache. J'arrive à distinguer dans l'abstrait l'humour de l'ironie, du comique, de l'esprit, et du burlesque. Mais au bout du sixième jour Dieu créa le portable et se reposa. Fernando Arrabal. Plus encore qu'une cause ou qu'une stratégie, l'humour est un sens - une réalité diffuse, aptitude et intuition, connaissance et existence mêlées, façon tout à la fois de comprendre le monde et de l'exprimer. Dominique Noguez. Juan Carlos Onetti, lui, superbement indifférent aux diktats théoriques, n'a jamais proclamé son obsession de " modernité ". [¿] Il nous parle au plus près, à hauteur de ce que nous sommes, bien malgré nous, devenus : des êtres post-Hiroshima, post-Auschwitz et post-lendemains qui chantent. Jean-Pierre Cescosse. Pour les grands marchands de la planète qui contrôlent nos existences, le clivage n'existe pas : la racaille et la non-racaille se retrouveront toujours dans les grandes surfaces à pousser des caddies. Christian Cogné. L'homme dépourvu d'humour, et nous en connaissons tous quelques-uns, surtout ceux d'entre nous qui travaillent pour l'université, représente la mort. Keith Botsford.

03/2006

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 44, décembre 2005 : Fanatisme, terrorisme et autres matières romanesques

Les mythes eux-mêmes sont usés et l'image d'Œdipe qui court tout au long de Comme un bruit d'abeilles vaut moins comme contrepoint que comme antiphrase. Il n'y a plus de tragédie ni de farce, car il n'y a plus d'humanité, que des clones ou des déchets, tandis qu'au-dessus des décombres, se fait entendre le bruit des abeilles au travail - autant dire des damnés. Jean Levi. L'absurde beckettien [...] n'est rien auprès de l'insignifiance majeure dans laquelle sont tombés les héros de Mohammed Dib, où ils ne peuvent que ressasser à l'infini la vanité de toute action, de toute pensée, de tout sentiment. Gilles Marcotte. On est femme, noir, homosexuel ou musulman avant d'être X, Y ou Z - comme, il y a quelques décennies, on était fasciste ou communiste. Cette perte d'identité, elle peut aller encore plus loin à la faveur des manipulations génétiques, comme un récit de Dib (" Néa ") le montre d'une manière si concrète. André Major. Greene porte avec lui l'odeur d'une ambiguïté morale difficile à imaginer dans notre pieuse époque moralisante, et nous sommes attirés vers lui en tant que modèle sans pouvoir supporter toute sa réalité. Julian Evans. Les machines parlent et les téléviseurs colorent l'ambiance, cependant que nos poches sont envahies d'iPod, de Palmpilot et de téléphones cellulaires. Comment expliquer cette obstination de la techno-marchandise à vouloir nous coller au corps, s'immiscer dans tous nos instants ? François Taillandier. Le futur nous tombe sur la tête comme la boucle rétroactive d'un code obscur, pianoté quelque temps auparavant par un peuple de techniciens. Vincent Eggericx. Ainsi découvre-t-on, chevauchant côte à côte, souterrainement unis derrière les simulacres de leurs désaccords, les prédicateurs de l'exhibition totale brûlant d'abolir l'ombre et le secret, et ces nouveaux séides religieux dont la volonté extrême d'éradiquer le Mal s'accompagne du rêve haineux d'une destruction définitive du monde et de l'homme. Philippe Renonfay.

01/2006

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