Julie Piront, Adriana Sénard-Kiernan

Tout au long de l’année, les futurs bacheliers ont pu s’inscrire sur le site Admission Post Bac afin de postuler sur différentes formations pour l’année prochaine. Le ministère vient d’annoncer que, par l’intermédiaire de cette procédure, 72 % des bacheliers 2010 sont inscrits dans le supérieur.

Les 28 % qui manquent à l’appel n’ont pas fait de vœux ou encore n’ont pas obtenu les établissements qu’ils demandaient. Pour ces bacheliers, il existe une session de rattrapage qui a débuté le 25 juin 2010 et se terminera le 30 septembre. Cette ultime procédure permet de mettre en relation les établissements qui ont encore des places disponibles et les candidats malheureux au premier tour.

Néanmoins, à partir des 72 % de bacheliers déjà inscrits, il est possible d’établir quelques statistiques sur la répartition des futurs étudiants selon les formations supérieures proposées. On remarque ainsi que près de 50 % des bacheliers 2010 iront l’année prochaine sur les bancs de la fac pour, dans un premier temps, obtenir une licence.

Et, dans ces inscriptions en faculté, un quart suivra les cours de droit, économie et gestion tandis que près de 20 % s’orientent vers les filières lettres, langues et arts. Par ailleurs, on retrouve 17,5 % des inscrits dans la santé, 16,51% dans les sciences humaines et sociales, 14,16% dans les sciences et la technologie, et 5,55% des activités physiques et sportives.

Après la fac, ce sont les BTS, BTSA et autres DTS qui retiennent l’attention des bacheliers avec 26,4 % des inscrits. A près de 13 %, on retrouve les IUT et les classes prépas représentent, sur la totalité des inscrits dans le supérieur, un peu moins d’un étudiant sur dix.

Le renard de Kimiko aux éditions l'école des loisirs est un livre Pop up coloré, plein de tendresse et de douceur.

Un renard farceur qui s'amuse avec son amie Mona dans un univers coloré... Un livre Popup tendre et soigné.

Ne fermez pas cette fenêtre Pop up !!

Le renard de Kimiko est un livre très tendre tout en couleurs avec des images et des animations très bien mises en scène. Léonard le renard entraîne les petits dans un monde plein de poésie. Les petites languettes et les fenêtres permettent à l'enfant de donner vie aux personnages et faire prendre vie à l'histoire.

Ce livre tout en relief est très bien orchestré. Les enfants se retrouveront facilement derrière les traits de ce renard taquin. Le texte est simple et en harmonie avec les illustrations et l'aspect général de l'ouvrage.

Kimiko une illustratrice de talent au service des petits bouts

Kimiko a fait un très joli travail sur ce petit livre. Les couleurs choisies pour le remplissage du décor et des personnages sont en harmonie avec le thème du renard. En effet, hormis la verdure de l'herbe... la végétation et les protagonistes que rencontrent nos deux héros sont dans des tons plutôt automnaux, c'est-à-dire dans le roux ou le marron... Comme le goupil...

On n'en attendait pas moins d'une artiste expérimentée telle que Kimiko qui travaille depuis des années sur des livres jeunesse tels que l'Elephant ou récemment le Poney dans la même lignée...L'illustratrice et auteure a débuté sa carrière dans le stylisme au sein d'une maison de haute couture parisienne après avoir fait des études de stylisme à Tokyo : sa sensibilité et son travail des couleurs sont aujourd'hui d'une grande efficacité et les enfants n'y seront pas insensibles...

Le choix des couleurs et la mise en scène d'un livre de ce genre sont primordiales, on ne regrette toujours pas que Kimiko en soit venue à ravir la littérature jeunesse de ces talents ! Si vous souhaitez offrir un livre popup à vos bambins n'hésitez plus c'est celui-ci qu'il vous faut ! Si vous souhaitez vous offrir un livre popup et bien je ne me répéterai pas...

Le museau pointé vers l'horizon,

le renard l'ignorait simplement.

Curieux de ce qui peut retenir l'attention d'un renard perché dans un arbre, le petit garçon attendait sur sa branche, les nourrissant l'un l'autre de fruits qui ouvrent l'appétit, calment la faim, l'attente et la curiosité.

Mais qu'attend-il haut perché ce filou à pelage roux ?

Un ami ?

Mais quel est-il celui-là qui laisse un copain se tremper le museau à l'attendre ?

Pris d'une soudaine lassitude, le petit garçon n'a su faire attendre le sommeil qui le tire par la manche et dans le pelage roux, se fait vite un « nid».

Qu'on y est bien !

Ce renard est un véritable ami.

Ce petit garçon est un véritable ami.

de Quitterie Simon est un album onirique ramenant au Petit Prince de Saint-Exupéry, un extrait en regard de la page de titre ne laissant aucun doute sur l'inspiration.

Le petit garçon se présente sous les illustrations de Magali Dulain comme un explorateur perdu dans les herbes hautes puis avec les jeux de perspective, comme un géant dans ce petit monde qu'il parcourt. Ici, les oiseaux sont chaussés de bottes, les renards perchés dans les arbres.

La douceur plastique exploitée par l'illustratrice va servir celle de l'auteure. Snobant au début, le renard accepte finalement cette curiosité, pouvant être jugée comme une ingérence et l'amitié est scellée autour d'une belle pomme. Conquis, le garçon craint de ne plus revoir le renard. Rappelant le conte « Les Fées » de Perrault sur l'épreuve et si cet ami attendu, c'était vous ?

Après vous avoir déjà proposé quelques extraits de Poil de Carotte, je voudrais vous présenter quelques aspects moins connus de l’œuvre de Jules Renard (1864-1910).

Voici un passage tiré de son œuvre intitulée Histoires naturelles. L’auteur vient nous offrir une description à la fois narrative et poétique du paon. On y retrouve également tout l’humour du personnage, auteur de L’Ecornifleur.

La chaîne de restaurants gastronomiques McDonald's et les bibliothèques de la ville de Detroit viennent de signer un accord pour le moins insolite, visant à améliorer l'alphabétisation de nos chères têtes blondes. Et leur faire visiter les établissements de la ville.

Le programme, gentiment intitulé Books & Backpacks (livres et sac à dos) a été monté par la Première Dame Yvette Bing (la femme du maire) en partenariat avec la bibliothèque principale de la ville.

Le principe est redoutablement simple : on donne une carte de fidélité à un gamin. Pour chaque emprunt de livre, il obtient un poinçon. Quand la carte est entièrement validée, il peut courir chez McDo pour obtenir un repas Happy Meal ou Mighty Kids Meal, les menus pour enfants.

En outre, un sac à dos McDonald's ainsi qu'un bon d'achat de 20 $ seront offerts à chaque jeune qui offrira un dessin à l'un des établissements de la ville. Une campagne qui commencera à la fin du mois et s'achèvera quand ils seront tous obèses. Ah, non, c'est déjà le cas, en grande partie. Alors, mettons, à la fin de l'année, c'est plus raisonnable et les résultats seront de toute manière atteints en termes de surcharge pondérale.

« Sans compétences en lecture, comment pouvez-vous aller à l'école », interrogeait alors la femme du maire, élu l'an passé. « La bibliothèque est un bon endroit pour découvrir d'autres enfants et apprendre. »

Le propriétaire d'un McDo de la ville estime que cet apprentissage des vertus de la lecture doit passer par une quête du plaisir. On apprend aux enfants à prendre plaisir à lire, en leur offrant un gros burger, qui fait tout autant plaisir. L'un dans l'autre, la connexion se fait, comme avec un âne : si t'avances pas, le bâton, si t'es sage, la carotte.

Les gamins ont l'air super enthousiastes...

Aujourd’hui je vous propose de redécouvrir un texte célèbre mais que l’on a trop tendance à ranger uniquement au rayon de la littérature jeunesse. Il s’agit de l’œuvre de Jules Renard (1864-1910) : Poil de Carotte. Voici les premières pages du livre placées sous le titre : « Les poules ».

Poil de Carotte est un roman écrit sous forme d’épisodes, dont la succession dessine une histoire à la fois comique et douloureuse. Ainsi nommé à cause de la couleur de ses cheveux, le troisième enfant de M. et Mme Lepic vit, entre Grand Frère Félix et Sœur Ernestine, l’aventure d’une enfance privée d’amour.

Le roman a certainement des origines autobiographiques, mais son originalité réside dans l’esprit même de l’auteur, qui se situe délibérément sur la frontière de l’ironie et de l’indignation comme de la tragédie et de la comédie. Et il n’arrive à maintenir ce difficile équilibre que par le miracle du style.

Terminons la semaine sur une note romanesque avec un extrait de l’œuvre de Jules Renard (1864-1910), placée à cheval sur deux siècles. Je vous propose de relire le chapitre de Poil de Carotte (1894) intitulé  « Le Toiton ».

L’auteur évoque dans ce roman, en une série de scènes parfois cruelles, les misères et les malheurs d’un enfant qui est le souffre-douleur de sa famille. On comprend que cet enfant aime à chercher dans la solitude et le rêve le moyen d’oublier la triste réalité, et que ses réactions révèlent parfois une dureté de cœur, facilement explicable, et qui prouve sa profonde souffrance.