L'an dernier, à la même époque, Hervé Bel avait rédigé un hommage (cliquer ici) appuyé à Jean de la Varende, sortant de l'oubli "Nez de Cuir", son roman le plus connu. L'article commençait ainsi: " Jean de la Varende ... Ce nom, un jour au l'autre, au milieu d'une pile de vieux livres du Marché Brancion, ou ailleurs, dans une petite ville, vous avez dû le lire en grosses lettres rouges sur une jaquette défraîchie ornée en deuxième page par le sceau d'une bibliothèque municipale qui s'en est débarrassée. Le nom vous a traversé l'esprit, vous l'avez oublié. En matière de livres (mais pas seulement), on ne retient en général que ce qu'on connaît déjà". Cher Hervé, tu avais vu juste! J'ai déniché ce Livre de Poche défraîchi, au parfum nul autre pareil, lors de la brocante annuelle d'une toute petite bourgade du Cher. L'auteur m'était presque familier, je n'ai pas hésité une seconde.