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Joumana Haddad

Extraits

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Faits de société

Superman est arabe. De Dieu, du mariage, des machos et autres désastreuse inventions

Faisant suite à J’ai tué Schéhérazade et écrit avec la même verve, Superman est arabe dénonce le système patriarcal qui sévit dans le monde arabe et qui s’enracine dans les trois religions monothéistes. En discriminant la femme au sein de la famille et dans la vie sociale, ces religions n’ont pas seulement favorisé le machisme mais l’ont aussi institutionnalisé et sacralisé. Machisme qui, sous l’apparence de la force, de la confiance en soi, de l’aplomb ou de la fierté individuelle ou clanique, traduit au contraire un profond sentiment d’insécurité et des peurs irrationnelles. En ces temps de grands bouleversements politiques dans cette région du monde, l’auteur, en mêlant confidences, réflexions, traits d’humour et échappées poétiques, insiste sur cette idée que les luttes engagées ces deux dernières années pour la liberté et la dignité n’aboutiront à rien sans l’affirmation progressive d’une “nouvelle masculinité” arabe, c’est-à-dire sans l’établissement d’un rapport radicalement différent entre l’homme et la femme, et entre chacun d’eux et son propre corps.

02/2013

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Littérature étrangère

Le livre des reines

Le Livre des Reines est une saga familiale qui s'étend sur quatre générations de femmes prises dans le tourbillon tragique des guerres intestines au Moyen-Orient - au coeur de territoires de souffrance, du génocide arménien au conflit israélo-palestinien, en passant par les luttes entre chrétiens et musulmans au Liban et en Syrie. Reines d'un jeu de cartes mal distribuées par le destin, Qayah, Qana, Qadar et Qamar constituent les branches d'un même arbre généalogique ancré dans la terre de leurs origines malgré la force des vents contraires qui tentent à plusieurs reprises de les emporter. Une lignée de femmes rousses unies par les liens du sang - qui coule dans leurs veines et que la violence a répandu à travers les âges - et par une puissance et une résilience inébranlables. Avec la parfaite maîtrise d'une écriture finement ciselée, Joumana Haddad parvient à construire un roman d'une extraordinaire intensité, sans jamais sombrer dans le pathos ou la grandiloquence.

09/2019

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Actualité et médias

J'ai tué Schéhérazade. Confessions d'une femme arabe en colère

Mêlant témoignage personnel, méditations, poèmes, Joumana Haddad offre une belle illustration du nouveau féminisme dans un monde arabe pourtant ravagé par le despotisme et l'obscurantisme. Son coup de colère se nourrit de ses expériences, qu'elle raconte ici : de la toute jeune lectrice découvrant le marquis de Sade à l'adolescente qui grandit dans Beyrouth en guerre, de la jeune femme écrivant de la poésie libertine à la femme de quarante ans qui édite le premier magazine érotique en langue arabe. Tuer Schéhérazade, c'est à la fois vivre et penser en femme libre, en femme arabe et libre, comme il en existe tant qu'on s'interdit de voir et d'entendre.

02/2013

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Poches Littérature internation

Superman est arabe. De Dieu, du mariage, des machos et autres désastreuses inventions

Mariant réflexions, traits d'humour et échappées poétiques, Joumana Haddad dénonce le système patriarcal qui sévit dans le monde arabe et s'enracine dans les trois religions monothéistes. En discriminant la femme au sein de la famille et dans la vie sociale, ces religions ont institutionnalisé et sacralisé le machisme. Lequel, sous les apparences de la force, de la confiance en soi, de la fierté individuelle ou clanique, traduit en réalité un profond sentiment d'insécurité et des peurs irrationnelles. Les luttes engagées ces dernières années dans le monde arabe pour la liberté et la dignité n'aboutiront à rien sans l'établissement d'un rapport radicalement différent entre l'homme et la femme - et entre chacun d'eux et son propre corps.

11/2015

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Epistémologie

Réflexions sur la Tora. Préface de Philippe Haddad

La Tora est l'histoire passionnée de deux partenaires ; l'un a choisi en préférence un peuple, celui-ci se détourne de son amant et commet d'abominables actes, indignes de l'amour qui lui est porté. Ce peuple se prévaut du privilège de l'alliance et son amant courroucé le menace de tout perdre. Non, ce n'est pas cela ; c'est l'alternance, dans les âmes d'un peuple, de la recherche en elles-mêmes du juste et du vrai ; la reconnaissance de la brièveté de l'existence terrestre au cours de laquelle chacun se doit d'honorer ce que son âme lui dit secrètement. Lorsque ceux du peuple se réfugient sous l'autorité d'un roi et d'une cléricature, ils laissent place aux nantis aussi égoïstes qu'indifférents. Oui, mais le personnage central n'a pas encore été nommé ; ce sont les prophètes, qui font appel au meilleur et tentent de chasser le pire de ce peuple. Haïs, parfois honorés, ils supportent l'abomination que les âmes, réduites au silence, voudraient chasser, car les justes parlent de malheurs.

01/2023

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Casterman

Quand Hadda reviendra-t-elle ?

Quand Hadda reviendra-t-elle ? Mais je suis là, mon enfant Sens, tu as mon soleil Quand Hadda reviendra-t-elle ? Mais je suis là, ma mésange Apprends, tu as mes ailes Des boîtes de sardines dans la cuisine aux plantes sur le balcon, le coin chaussures dans l'entrée, le carrelage, les rideaux... tout rappelle Hadda. Elle est là, dans chaque endroit, à travers tes yeux. Elle est en toi.

11/2021

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