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Ilma Rakusa

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Littérature étrangère

La mer encore. Passages de la mémoire

L'aiguille de ma boussole intérieure indique l'Est. Mais d'où me vient cette excitation quand je vois une allée d'acacias, une bande de basses terres, une place comme un foulard, bordée de maisons à un étage. Quelque chose me crie: ici. Et aucun nom ne parvient à s'approcher de cette image. L'image est ancrée derrière toute expérience consciente. Elle provient d'un réservoir de la mémoire que je ne contrôle, ni ne connais vraiment. Et elle exerce un pouvoir sur moi. [...] Aux images provenant d4on ne sait où se joignent des sons et des odeurs. Du pentatonique (aux demi-tons tranchants), chanté, soufflé. Une odeur de fumée. D'épices, d'encens. Du thé fume dans les tasses. Le pays de l'autre mémoire est un territoire de thé. Entre ses clôtures et ses frontières, je suis touchée. Je suis ses appels comme s'ils étaient les cris de bergers fiables. Eastward ho ! Dans La mer encore, Ilma Rakusa raconte, tout en poésie, son enfance nomade entre Budapest, Ljubljana, Trieste et Zurich, où elle s'établit avec sa famille à l'âge de six ans. En soixante-neuf strophes, lima Rakusa revient sur sa traversée de l'Europe de l'Est pour rejoindre l'Europe de l'Ouest, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Elle évoque les images et sensations qui lui restent du voyage continuel de son enfance, des séparations, des langues étrangères et du déracinement. Très vite, la musique, le piano et l'oeuvre de Dostoïevski deviennent ses refuges, comblant l'impossible sentiment d'appartenance.

11/2012

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Théâtre

Isma. Ou ce qui s'appelle rien

Isma, c'est quoi ? Un prénom de femme ? Isma, Irma, Emma, Alma... petits noms à susurrer délicatement. Isma, une héroïne féminine dont le destin nous serait conté le temps d'une comédie ? Rien de plus insinuant qu'Isma, cependant ; rien de moins doux, de moins plaisant. Isma, c'est le petit bruit de bouche que font les Dubuit lorsqu'ils prononcent avec délectation les mots en "isme". Une fois de plus, Nathalie Sarraute nous donne ici une comédie des tropismes, ces mouvements involontaires, inconscients, en tout cas non dits, qui tissent ce qu'il y a d'impalpable dans les rapports humains. La manière de prononcer les mots suffit à opposer deux groupes humains. Dans un prodige de drôlerie inquiétante, l'auteur, qui semble ne traiter que de détails, nous livre sa vision de l'homme et de la société.

10/2007

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Littérature française

Illa

"Entre la mère et l'aimée, pas de nom. Pas de séparation. Entre nous - Koré, Illa - une jeune personne sans nom propre à la retenir, sans attache, sans laisse. Pas de fil pour ramener l'une à l'autre. Mais de l'une à l'autre, le flot des fleurs, des femmes, la terre la mer la fille, l'aller fertile en retours... Elles vivaient heureuses parmi les autres nymphes, jusqu'à l'enlèvement primitif dont les conséquences pour nous sont encore sensibles tout le long des chemins de ce texte. Dire qu'une femme aura pu rester trente ans sans toucher le corps d'une pomme de terre ! " H. C. "Je viens de poser cette étoile par terre : c'est une pomme de texte, je ne l'ai pas écrite de moi-même. J'ai écrit d'elles. Elle rayonne de nous. Puissé-je à jamais me rappeler comment l'écriture ne va pas de soi, pousse dans la constellation que forment les femmes donnantes". H. C.

05/1980

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Non classé

Alma

Pendule initiatique. Hauteur : 3. 8 cm.

09/1999

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Littérature française

Alma

Voici donc des histoires croisées, celle de Jérémie, en quête de Raphus cucullatus, alias l'oiseau de nausée, le dodo mauricien jadis exterminé par les humains, et celle de Dominique, alias Dodo, l'admirable hobo, né pour faire rire. Leur lieu commun est Alma, l'ancien domaine des Felsen sur l'île Maurice, que les temps modernes ont changée en Maya, la terre des illusions : "Dans le jardin de la Maison Blanche le soleil d'hiver passe sur mon visage, bientôt le soleil va s'éteindre, chaque soir le ciel devient jaune d'or. Je suis dans mon île, ce n'est pas l'île des méchants, les Armando, Robinet de Bosses, Escalier, ce n'est pas l'île de Missié Kestrel ou Missié Zan, Missié Hanson, Monique ou Véronique, c'est Alma, mon Alma, Alma des champs et des ruisseaux, des mares et des bois noirs, Alma dans mon coeur, Alma dans mon ventre. Tout le monde peut mourir, pikni, mais pas toi, Artémisia, pas toi. Je reste immobile dans le soleil d'or, les yeux levés vers l'intérieur de ma tête puisque je ne peux pas dormir, un jour mon âme va partir par un trou dans ma tête, pour aller au ciel où sont les étoiles".

10/2021

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BD tout public

Alma

Après l'excellent Mambo (Prix Artemisia 2012), Claire Braud revient enfin avec une nouvelle Eperluette. Alma, l'héroïne de cette fiction, dirige une petite communauté qui vit en bordure de la jungle, dans ce qui ressemble bien à un paradis perdu, à l'écart de la civilisation. Leur existence est menacée par l'armée, qui capture leurs buffles pour nourrir ses troupes. Alma partie, de rage, détruire sa ferme, les hommes du village attendent son retour, occupés aux préparatifs d'une soirée d'anniversaire. Tous s'inquiètent pour leur avenir, dans ce pays menacé par l'armée, par les touristes et par la pollution. Avec ce récit mystérieux et sensuel, au rythme enlevé, Claire Braud confirme, après le ravissement de Mambo, tous les espoirs placés en elle.

05/2014

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