Recherche

Hubert Zakine

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Le coiffeur de Bab El Oued. Souvenirs d'en face

Comme tous les samedis matins, dès neuf heures, la Grande Brasserie, elle fait peau neuve. Y sont tous là, les buveurs de kaouah dans le traditionnel verre à la turque, les commerçants du coin qui tapent un bain de jouvence auprès de l'amitié d'enfance, les joueurs de flippers qui secouent le billard comme un prunier et font Tilt à chaque partie, tout un monde bon enfant, habitué du lieu avant d'entreprendre leur journée. Je parade au milieu des profiteurs en répétant comme un samote que je vais devenir le roi des coiffeurs de Bab El Oued. - Le roi des cornichons, ouais ! Reprennent en choeur mes amis qui me souhaitent bonne chance à leur manière. Car, ici, la dérision et le persiflage y sont monnaie courante et celui qui s'en offusque, mieux, y va se jeter au Kassour. Au contraire, y peut se vexer s'il est pas l'objet de cette marque d'intérêt de la part des copains. Moi, je me prépare à une ruée vers l'or en ouvrant mon salon. Une sacrée journée à rendre fartasses tous les profiteurs. Pour la circonstance, j'aurai le renfort de l'ancien propriétaire du salon qui a gagné, dans sa jeunesse, plusieurs concours de coiffure en plus des courses cyclistes. Malgré les traditionnels rouspéteurs, le calme, y revient surtout quand l'ancien propriétaire y s'en mêle : le premier qui resquille, je lui tape une coupe à la bol de loubia !

01/2017

ActuaLitté

Littérature française

Opération plume Sergent-Major. Alger 1939-1942

A Alger, la mobilisation générale avait vu les hommes de toutes conditions et de tous horizons se regrouper dans la capitale pour être envoyés vers diverses destinations. Le Maroc, mais surtout la Tunisie et l'Algérie furent des terres de prédilection pour des hommes partis la fleur au fusil, le coeur plein d'espoir ou la peur au ventre. Richard Atlan, Norbert Bensimon et Pierrot Abergel, les trois enfants du quartier de l'Esplanade se trouvèrent subitement confrontés à la réalité de la vie et non plus à la fiction cinématographique française ou américaine que présentaient les écrans des neuf cinémas de Bab El Oued. Plus question de "Mon Ciné" , de "Bijou" , de "Palace" , de "Marignan" ou de "Majestic" ; plus question de côtoyer John Wayne, Humphrey Bogart ou Errol Flynn sur les écrans algérois. Plus question de héros, de bagarres pour de faux, de bombardements sur des décors de carton pâte. Le temps de larmes et du sang s'était subrepticement glissé dans les jeux de l'enfance.

02/2013

ActuaLitté

Littérature française

Jonas de la casbah d'Alger

Après une dure journée de travail, Jonas Atlan rangea ses outils de petite menuiserie, jeta un dernier coup d'oeil pour voir si tout était en ordre puis ferma son atelier où il entreposait les matelas à garnir de laine. Jonas était le matelassier-ébéniste de la casbah d'Alger, cumulant ses deux métiers avec un égal bonheur. Tantôt, il remplaçait et aérait la laine, tantôt il changeait la toile, piquait sa grande aiguille recourbée pour réaliser la bordure faite de gros bourrelets, tantôt il recollait le bois d'une chaise, d'une table ou d'un lit. Son travail toujours impeccable lui valait une très belle réputation au sein de la vieille ville, casbah judéo-arabe où il avait ouvert les yeux et qui était fréquentée essentiellement par les descendants des juifs d'Espagne après les inquisitions de 1391 et 1492. Chaque soir, en descendant la rue Marengo, grande zébrure qui séparait la vieille ville en deux parties, Jonas s'arrêtait au café Lévy pour boire une anisette, geste immuable qui lui donnait l'impression de perpétuer son enfance auprès de ses amis de toujours. Il n'était pas un buveur mais avait un besoin viscéral d'être au milieu de ce peuple pauvre mais très attaché à des valeurs communautaires. Il était un maillon de cette chaine invisible qui reliait son quartier à Alger et il ne pouvait imaginer quitter la casbah pour habiter un autre quartier. Il avait usé ses culottes sur les bancs de l'école de la rue du Soudan jusqu'à l'âge de douze ans avant de devenir apprenti-matelassier chez son oncle Messaoud.

10/2013

ActuaLitté

Critique littéraire

HUBERT JUIN

Poète, romancier, critique, Hubert Juin n'appartient à aucune école. Son chant est ample, de haute lignée son langage. Poèmes à la célébration de la femme aimée, poèmes de révolte contre l'injustice, poèmes où souffle le vent des Ardennes de son enfance, l'oeuvre poétique d'Hubert Juin, à la fois hautaine et quotidienne, exprime bien les contradictions de notre temps et retentit des cris de la liberté.

10/1978

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

Hubert Falabrak : L'impeccable toutou d'Hubert Falabrak

La famille Falabrak est... comment dire... un peu foutraque. Ils oublient toujours tout, ils n'arrivent jamais à l'heure à un rendez vous et ils aiment s'amuser, rigoler, patouiller, batifoler. Mais leur fils Hubert, lui, est DIFFERENT : toujours sage, un brin maniaque, il n'a rien d'un Falabrak ! Aujourd'hui, sa famille a adopté Toutou, un chien perdu un peu foufou. Pour Hubert, c'est l'horreur : de la bave et des poils partout, et encore plus de bazar dans la maison. C'est décidé : ce chien, il va falloir l'éduquer !

10/2019

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

Hubert Falabrak : L'impeccable rentrée d'Hubert Falabrak

Pique-nique sur la plage, coucher de soleil, trempette de minuit... Mmm, que c'est bon, les vacances d'été ! Mais au fait, ce ne serait pas bientôt la rentrée ? Demain ? Déjà ? Oh non... c'est pas vrai ! Hubert est paniqué : ses parents ont complètement oublié ! L'école est à 800 kilomètres de là et rien n'est prêt ! Vite vite, il ne reste que quelques heures à Hubert pour réussir son impeccable rentrée !

08/2020

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté