Recherche

Hoda Barakat

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Courrier de nuit

Un réfugié aux abois, poursuivi par un tueur, écrit à la femme qu'il a aimée une lettre restée inachevée. Une étrangère de passage la trouve par hasard et, terrifiée, elle écrit à son tour à son ancien amant qu'elle attend dans sa chambre d'hôtel sans trop d'espoir. Jamais postée, sa lettre tombe dans les mains d'un autre étranger, l'incitant à raconter à sa mère des épisodes scabreux de son passé. Mais cette missive, qu'il cache en cherchant à échapper à la police, est découverte par une femme désemparée qui se décide à écrire à son frère condamné à une longue peine pour lui rapporter ce qu'il ne sait pas de l'histoire sordide de leur famille. Et ainsi de suite dans une cinquième, puis une sixième lettre, qui constituent avec les précédentes une chaîne de confessions dont aucune ne parvient à son destinataire. Pour n'être finalement lues que par les lecteurs anonymes de ce roman... En une centaine de pages troublantes de bout en bout, Hoda Barakat campe des migrants en butte à la misère sociale et à leurs propres démons, et pointe l'incommunicabilité humaine dans un monde surchargé de moyens de communication.

10/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le royaume de cette terre

Dans un village maronite irréductible du Nord-Liban replié sur lui-même, sur ses traditions ancestrales et son identité propre - qu'il brandit fièrement contre les "autres", tous les autres, y compris les villages avoisinants qui partagent pourtant la même foi religieuse -, un homme meurt un jour dans une tempête de neige et il est dévoré par les hyènes. Son frère s'empare de ses biens au détriment de ses enfants, Salma et Tannous. Le roman suit pas à pas la lutte acharnée qu'ils vont devoir mener, chacun à leur manière, pour assurer leur survie et celle de leurs proches dans un monde hostile, et qui plus est, en pleine mutation. De l'époque du Mandat français à 1975, quand éclate la guerre civile, Hoda Barakat restitue près de soixante-dix ans d'histoire locale, multipliant les angles d'approche, reproduisant les incantations religieuses, les chants guerriers et le franc-parler des habitants, scrutant à travers les destins croisés de ses personnages les métamorphoses du lieu sous l'effet d'une "modernité" à la fois désirée et redoutée. L'émigration bouleverse les structures familiales traditionnelles, le tourisme modifie le paysage de fond en comble, introduit de nouveaux modes de vie et de nouvelles valeurs... Reste pourtant, ici comme ailleurs, le souvenir lancinant d'une solitude que rien, ni dans la guerre ni dans la paix, ne semble pouvoir dissiper.

09/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le laboureur des eaux

Comme son père et son grand-père, Nicolas est un commerçant aisé du centre-ville de Beyrouth, où il possède un magasin d'étoffes renommé. Durant la guerre civile, il perd ses parents et sa maîtresse, Chamsa, la jeune et belle servante d'origine kurde. Puis le feu ravage le magasin familial, en préservant toutefois le sous-sol qui sert de dépôt. Nicolas s'y réfugie un jour et décide d'y vivre, au milieu de ses somptueuses soieries dont il connaît l'histoire et les variétés comme personne. A travers ces étoffes, il se remémore les deux femmes de sa vie : sa mère, fantasque et infidèle, et Chamsa, digne descendante d'un peuple insoumis, avec laquelle il aurait pu échapper à son sinistre destin... Les personnages de Hoda Barakat évoluent dans une ville qui se meurt et qui les entraîne dans son néant. Comme elle, sept fois déjà dans sa longue histoire, ils doivent disparaître sans laisser de traces pour faire place à un nouveau peuple, porteur de valeurs nouvelles. Les leurs, tragiquement désuètes, ne leur offrent plus rien que le malheur. Laboureurs des eaux, à l'image des Phéniciens, ils ne creusent nul sillon, ne bâtissent que des ruines.

08/2001

ActuaLitté

Littérature étrangère

Mon maître, mon amour

Un homme, Wadî, a aimé un autre homme, et c'est sa femme, Sarnia, qui lui désigne la nature de son attachement, elle qui lui en révèle la force. Evoquant les premiers instants de sa rencontre avec cet homme, Wadî' se trouve bientôt replongé dans une enfance douloureuse, puis une adolescence haïe, au cœur d'un Liban en proie aux factions. Son récit s'interrompt une fois trouvé "son maître, son amour", mais Samia prend le relais, pour nous apprendre la disparition inexpliquée de son mari. Elle se débat, tente de comprendre, échafaude toutes les hypothèses et finit par rencontrer Târiq, l'homme dont Wadî s'était épris. Avec une écriture dense et précise, Hoda Barakat emprunte la voix de Wadî', puis celle de Sarnia à la toute fin du récit, pour tenter de reconstituer une histoire où alternent souvenirs et monologues intérieurs. Elle entre dans la passion et le délire de Wadî'. Les courts chapitres qui composent son récit s'assemblent peu à peu comme les pièces d'un puzzle qui restera à jamais inachevé...

03/2007

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les illuminés

Un homme et une femme sont rendus par l'amour fou à leur condition humaine originelle, au-delà de toute identité, comme s'ils aspiraient l'un et l'autre à réaliser le vieil idéal hermaphrodite. Nous ne connaîtrions jamais leurs noms, mais nous saurons peu à peu, par des signes ténus, qu'il est chrétien de la montagne, et elle, musulmane citadine, et leur amour — en ces temps de guerre civile — les rejette hors de leurs communautés respectives. L'homme, le narrateur, sombre dans une folie qui brouille les frontières entre le réel et l'imaginaire...

12/1998

ActuaLitté

Littérature française

Les Derniers Jours du Barakal

Au coeur de l'Afrique, la mystérieuse dictature d'Equatoria tire son pouvoir de la Rose de Siloé. L'existence de ce talisman mythique, gage de puissance, est contesté depuis des siècles par une société secrète appelée les Enfants de la Vérité. Depuis quelques semaines, les tensions entre les disciples de la Rose et ses détracteurs s'intensifient. Dépêché par les services secrets pour mieux cerner cette énigmatique cabale, Thomas Gourinal se retrouve bien malgré lui au centre du conflit... Jouant avec les conventions littéraires, Jacques Baulande jongle élégamment avec la fable politique et le roman d'aventures dans ce récit trépidant où se croisent des personnages attachants au charisme pittoresque.

04/2014

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté