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Gyorgy Scrinis

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Diététiques

Nutritionnisme. Science et politique des recommandations alimentaires

"Ce livre, unique en son genre, révolutionne la science de la nutrition". Anthony Fardet, Chercheur en alimentation préventive et holistique à l'Inrae. Avec la découverte des glucides, lipides, protéines au XIXe siècle, la nutrition s'est concentrée sur l'étude des nutriments et s'est progressivement enfermée dans le réductionnisme - ce que Gyorgy Scrinis appelle le " nutritionnisme ". Le nutritionnisme réduit l'acte de manger à celui d'ingérer des nutriments. Tel un historien des sciences, Gyorgy Scrinis retrace l'évolution de notre compréhension des aliments et de leur impact sur notre santé, depuis la découverte du scorbut (carence en vitamine C) jusqu'à l'ère récente des aliments fonctionnels comme les margarines anti-cholestérol. Il montre comment le nutritionnisme a perverti la recherche en nutrition, les recommandations nutritionnelles, les systèmes d'étiquetage à travers le monde (comme le Nutri-Score), et surtout a été utilisé par le marketing de l'industrie agroalimentaire. Il en examine les limites scientifi ques et décrit brillamment comment il a servi les intérêts industriels au détriment de la santé publique : les aliments ultra-transformés qui inondent nos supermarchés sont des purs produits du nutritionnisme ! Enfin, il invite les chercheurs à ne plus tirer de conclusions définitives sur les nutriments et à résister à l'envie de traduire la moindre découverte en conseils alimentaires. Appelant à une approche plus holistique de l'alimentation, il nous rappelle une évidence : nous mangeons avant tout des aliments et non des nutriments.

06/2022

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Musique, danse

György Ligeti

Au-delà des chapelles, des clans, des écoles et du cercle toujours étroit des musiciens contemporains, la musique de György Ligeti (1923-2006) a su trouver une large audience. Les textures inouïes, sidérales, des grandes oeuvres pour orchestre : Apparitions (1958-1959), Atmosphères (1961), Lontano (1967), Melodien (1971), le sens dramatique profond révélé dans une multitude de prismes, allant de la dérision ostentatoire (Aventures, 1962) jusqu'à la plus pure suggestion intérieure (Etudes pour piano, 1985-2001) en passant par la geste opératique tragique (Requiem, 1963-1965) ou bouffonne (Le Grand Macabre, 1974-1977), prisme fondé sur une poétique des rythmes qui en avive la perception en profondeur (Continuum, 1968 ; Clocks and Clouds, 1972-1973 ; Concerto pour piano, 1980-1988), ainsi qu'un rapport unique aux timbres, à leur plasticité, à leur sensualité (Concerto de chambre, 1969-1970 ; Concerto pour violon, 1989-1993 ; Síppal, Dobbal, Nádiheged vel, 2000) lui ont permis de capter un vaste public, grâce d'autant plus puissante que rare. Avec une empathie de compositeur, Karol Beffa met ici en perspective les périodes créatrices de György Ligeti, de ses débuts, dominés par l'admiration de Bartók, confrontés aux tragédies du XXe siècle, à l'accomplissement atteint en Europe de l'Ouest. Les différents foyers dans lesquels il put s'épanouir (Cologne et son Studio de musique électronique, l'avant-gardiste Darmstadt, la dadaïste Düsseldorf, Hambourg où il enseigna la composition) sont évoqués ici comme les jalons façonnant une personnalité radicalement indépendante, dont les modèles pour la création étaient aussi bien littéraires et picturaux que musicaux.

05/2016

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Musique, danse

György Kurtág : les oeuvres et leurs interprétations

György Kurtág a célébré son quatre-vingt-dixième anniversaire en 2016. A cette occasion, deux centres de recherche ont organisé un colloque international à l'Institut hongrois de Paris. Les organisateurs souhaitaient rendre hommage à l'oeuvre exceptionnelle du compositeur hongrois, mais aussi souligner et analyser ce qui forme le coeur vivant de l'expression musicale dans ses créations : la relation intimement nouée entre la composition et l'interprétation. Kurtág, plus qu'aucun autre compositeur peut-être, demande en effet une appréhension sensible et corporelle des signes, un mode de connaissance singulier, irréductible, qui conduit au coeur de l'expérience musicale. Trois aspects essentiels traversent les textes ici réunis : la dimension performative, renforcée par l'exigence du compositeur quant à la qualité de la sonorité, des gestes et de l'expression demandée aux interprètes ; le rapport à l'Histoire, à travers les références, hommages, évocations, citations, objets volés ou empruntés, déformés ; enfin, le rapport à la réécriture (gestes interprétés, écritures retravaillées).

01/2021

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Poésie

Contrefables

Les Contrefables sont des poèmes en prose. Gyorgy Somlyo y donne son point de vue sur la vie, la mort, l'amour et son absence, la folie et la raison, l'angoisse et la sérénité, l'immuable et le possible. Il démystifie les mensonges, les mythes sanglants, les monstres qui habitent l'homme, les conventions et les illusions. Il redécouvre les rapports humains naturels.

04/1974

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Beaux arts

Un camouflage New Bauhaus. György Kepes et la militarisation de l'image

A partir de 1933, de nombreux intellectuels allemands débarquent aux Etats-Unis. Créateur du Bauhaus (qu'il dirige jusqu'en 1928), Walter Gropius émigre en 1937, rejoint l'année suivante par Mies van der Rohe, lui aussi directeur de l'école jusqu'à sa dissolution (1930-1933). Le premier arrive à la Graduate School of Design à Harvard, le second à l'Armour Institute of Technology de Chicago. Débarqué dans cette ville en 1937, leur ancien professeur László Moholy Nagy y prend, sur proposition de Gropius, la direction du New Bauhaus... qui ferme brièvement l'année suivante ! Face à d'importantes difficultés, l'établissement n'aura alors de cesse, aux lendemains de Pearl Harbor, d'offrir à György Kepes l'opportunité de former des "camoufleurs industriels"...

05/2014

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Littérature étrangère

Le roi blanc

Un garçon de onze ans voit son père partir, encadré par des étrangers. Nous sommes en Roumanie, au milieu des années quatre-vingt, et très vite il devient évident que le père du narrateur a été déporté en tant qu'opposant au régime. Les jours passent, sans la moindre nouvelle de lui. En attendant, le garçon s'occupe tendrement de sa mère qui ne lui dit rien, et il essaie de remplacer son père. Mais, il subit aussi les vexations de ceux qui savent et doit faire face à un jeu pervers d'humiliation et d'intimidation. Les jours passent, et l'espoir de revoir le père s'amenuise. La mère demande alors au narrateur de l'accompagner chez un ancien dirigeant du Parti, mais, tout comme la partie d'échecs que le jeune garçon entame contre un automate appartenant au "camarade", les tentatives désespérées de la mère pour faire libérer son mari semblent condamnées d'avance... Le roi blanc nous plonge dans une société amorale diminuée par la terreur et la peur, mais le point de vue adopté ici donne au livre une couleur très particulière, tragi-comique et universelle. La justesse de ton, la légèreté de la langue et la puissance d'évocation du récit sont tout simplement exceptionnelles.

03/2009

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