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Gustavo Espinosa

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Littérature française

Prunus spinosa

"Cet arbrisseau, qui est extrêmement commun, qui croît très-promptement, qui se multiplie plus qu'on ne veut, & qui réussit dans les plus mauvais terreins, seroit donc tout à fait convenable pour former des haies de défense, s'il n'avait le plus grand défaut ; il trace en pullulant sur ses racines, & envahit peu à peu le terrein circonvoisin : ce qui fait qu'on le redoute, qu'on cherche au contraire à s'en débarrasser, & qu'on ne l'emploie tout au plus qu'à former des haies sèches où il est plus durable que l'aubépin. La pharmacie tire quelques secours de ce vil arbrisseau ; le suc de son fruit exprimé & épaissi en consistance d'extrait, est ce que l'on appelle l'acacia nostras, que l'on substitue quelquefois au vrai acacia. On tire des prunelles encore vertes un vinaigre très-fort par la distillation au bain-marie. Les prunelles vertes pilées dans un mortier font une ressource immanquable pour rétablir le vin tourné. On peut aussi les manger comme les olives, après les avoir fait passer par la saumure ; & en les faisant fermenter après qu'elles ont été passées au four lorsqu'elles sont mûres, on en tire une boisson qu'on prétend être agréable. Tant il est vrai qu'on peut tirer du service des productions de la nature qui paroissent les plus abjectes." (Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une société de gens de lettres).

10/2006

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Littérature Espagnole

Pourquoi j'ai enlevé Charlotte Rampling

Un musicien aigri végète dans sa ville de Treinta y Tres. Il apprend un jour que la célèbre Charlotte Rampling visitera très prochainement ce coin un peu à l'écart de l'Uruguay pour une opération humanitaire. Admirateur éperdu de l'actrice depuis toujours, il décide d'organiser son enlèvement avec quelques complices amateurs et loufoques. Souvent sous l'effet de l'alcool ou des médicaments, l'artiste amoureux écrit de longues lettres à sa victime comme pour franchir l'abîme qui les sépare : lui et son adolescence dans les années 70 en pleine dictature dans un pays loin de tout, elle, symbole fascinant de la culture anglo-saxonne dominante. Mélange baroque et burlesque ce livre qui brasse cinéphilie passionnée, rock argentin des années 70, dessins animés, nostalgie de l'enfance, fétichisme obsessionnel, réalisme et roman noir satirique.

05/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Gustavo

Le psychothérapeute Gustavo Gemini est en proie à de multiples tourments et voit son équilibre mental vaciller. En pleine quête identitaire qui se déroule de Florence aux remparts de la cité malouine, Gustavo réalise que tout peut basculer en un instant et beaucoup d'évènements vont d'ailleurs le confirmer. "J'ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie" , a hurlé le poète américain Allen Ginsberg. C'est ainsi qu'une photo originale floue et en noir et blanc avec les tours jumelles de Manhattan en toile de fond va révéler bien des secrets. L'auteur manie avec subtilité les mots pour exprimer les multiples souffrances que peut traverser un être humain, comme la solitude, le besoin d'amour, les pulsions négatives, la maladie, le deuil, dans un style à la fois comique et tragique. Une fuite en avant qui semble bien être un exutoire à certaines émotions envahissantes et destructrices.

04/2024

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Littérature française

Gustave

Gustave, c'est bien sûr Gustave Caillebotte (1848-1894), peintre et mécène, comme on le qualifie sans se donner la peine de le connaître davantage. Gustave et moi, c'est une drôle d'histoire, commencée à l'âge de onze ans, quand mes parents m'emmenèrent au musée du Jeu de Paume, alors dépositaire de son legs, et qui offrait au visiteur, en haut de l'escalier et en première toile, Les Raboteurs de parquet. Quel choc ce fut !...» Des années plus tard, sous la plume de Xavier Bezard, ce choc amoureux est devenu un roman. Le narrateur découvre son amour pour Gustave en même temps que les toiles du peintre. Ne sont-elles pas pour lui le seul accès à l'énigme de cet homme fortuné, amateur d'art, de voile et d'orchidées, mais mystérieux et secret ? La toile devient chair et la touche, caresse. «Le fait qu'un artiste soit ou ne soit pas homosexuel, n'explique pas sa création (...). C'est plutôt un point de départ pour un nouveau regard et pour découvrir ce qui a été originellement omis par l'histoire de l'art. Ce que nous pouvons faire avec profit, c'est de réexaminer la vie et le travail de l'artiste au-delà du secret, des préjugés et du mythe, et de chercher la présence de l'homosexualité et sa signification.» (Emmanuel Cooper, The Sexual Perspective : Homosexuality and Art in the Last 100 Years in the West, Londres, 1986).

03/2015

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Policiers

L'étrange cas du Dr Nesse. Une enquête du commissaire Espinosa

Depuis que le Dr Artur Nesse a reçu en consultation un patient qui n'accepte de répondre qu'au prénom de Jonas, sa vie a pris un tour inquiétant. C'est que le jeune homme, sous ses airs policés et urbains, s'immisce imperceptiblement dans la sphère privée du psychiatre et va jusqu'à séduire sa fille. Ce dernier se sent suivi, puis poursuivi ; son angoisse vire à l'obsession. Fugues, lettres anonymes, menaces, homicides, les séances d'analyse se tendent. Et, entre deux consultations, le charmant "Jonas" gagne les faveurs du personnel hospitalier depuis son poste d'observation : un banc de pierre à l'ombre d'un manguier, devant les fenêtres du Dr Nesse... En fin lettré, le commissaire Espinosa convoque le Dr Jekyll et Mr Hyde pour tirer l'affaire au clair : le médecin est-il poursuivi par un dangereux psychopathe ou le patient persécuté par un praticien paranoïaque ? Luiz Alfredo Garcia-Roza joue en spécialiste avec toute la gamme des phobies, enchevêtrant à l'envi les ressorts du bien et du mal. Jamais les rues de Rio en hiver n'auront autant évoqué les pavés londoniens de Stevenson.

04/2014

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Littérature française (poches)

Gustav

Gustav, c'est vous, c'est moi, c'est lui. C'est l'autre. Celui qu'on attend, qui vous manque. Gustav, c'est l'ami perdu, la mère indicible, le rempart, le pitre, la solution. Dieu ne l'aime pas. Il le jalouse, vexé de jouer les doublures. Gustav est moins vaniteux. On a tous besoin d'un Gustav. Certains le savent, d'autres l'ignorent ou l'oublient. Sans amour ni détresse, point de Gustav. Sans Gustav, point d'amour, l'espérance éternue. Ainsi moi, Arsène, j'ai toujours vécu avec lui, partagé tempêtes, larmes, vengeances infantiles. Gustav a tué pour moi. Il a retrouvé Anna, l'amour disparu. Si vous êtes au fond du trou, appelez Gustav. Chantez son nom. Pensez à lui, cela suffira. S'il vous aime ou si vous l'aimez, il vous prendra par la main et vous mènera là où vous n'espériez plus aboutir... Puis il partira. Ne le blessez pas ! Un jour...

12/2005

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