Golo Zhao, Bayue Chang'an

Dédicaces - Mercredi 15 octobre 2014 à 17h30 - A la librairie

À la mort de sa mère, la petite XiaoBa est confiée à sa grand-mère, mais, inconsolable, elle n’a de cesse de rejoindre celle qui l’a mise au monde et qui vit aujourd’hui parmi les étoiles. Lorsqu’elle atteint enfin son but commence pour son ami Ming une longue et périlleuse quête au cours de laquelle il croisera la route d’un taoïste aux prédictions inquiétantes, aidera une princesse persécutée à l’apparence de sangsue dans sa tentative de sauver son peuple des démons et tentera d’échapper aux griffes d’un officier de police qui le soupçonne d’avoir enlevé XiaoBa.

Personnages hauts en couleur, aventures rocambolesques et éléments de la mythologie chinoise sont convoqués dans ce manhua illustré et scénarisé par le dessinateur de pour nous plonger au coeur de l’imaginaire et des légendes de la Chine Ancienne.

Dédicaces - Vendredi 25 janvier 2013 à 17h30 - A la librairie

L’équipe Millepages BD et les éditions Fei ont le grand plaisir de vous inviter à rencontrer le dessinateur chinois , de passage en France, pour une séance de dédicace !

Sa série La Balade de Yaya a obtenu l’année dernière le prix Millepages 2011 !

La triste vérité sort-elle de la presse ? L’UNEQ, Union des écrivaines et des écrivains québécois, a en tout cas manifesté aujourd’hui son indignation face à la tentative de pression que la maison d’édition Écosociété a subie, pour la publication de l’ouvrage Noir Canada. Pillage, corruption et criminalité en Afrique.

Mise en demeure par la compagnie minière Barrick Gold, menacée à ses « risques et périls […] de poursuites judiciaires en Cour supérieure du Québec », la maison est, selon l’UNEQ est victime d’une pratique de Slap, « non seulement injustifiée, mais [qui] constitue une tentative violente de museler toute parole indépendante ».

Stanley Péan, président de l’Union « tient à exprimer la solidarité des écrivains membres de l’UNEQ aux victimes de cette attaque frontale contre la liberté d’expression et le droit à l’information et demande au ministre Jacques Dupuis de procéder rapidement à la présentation d’un projet de loi qui limiterait l’usage des “poursuites-bâillons”, préservant ainsi les acquis de la société civile. »

Et d’ajouter que de nombreux écrivains seront prêts à manifester leur solidarité en cas d’action en justice de la part de Barrick Gold.

Le Canada dans le camp des “républiques de bananes”

« Ce triste épisode, qui s’ajoute au projet de loi C-10, modifiant la Loi de l’impôt sur le revenu (projet dont le but est d’imposer des critères inacceptables au financement des productions cinématographiques), et au projet de loi C-484 (qui ouvre la porte à la re-criminalisation de l’avortement), est une pierre supplémentaire dans le jardin du néo-conservatisme qui pousse indubitablement le Canada dans le camp des “républiques de bananes” », ajoute l’Union.

Vigilance est donc de mise, d'autant que l'éditeur a maintenu cette publication, pour éviter que ce type d’action, véritable tentative d’intimidation d’un Goliath contre un David désarmé.

« Ses espoirs d’une autre vie, ce souhait viscéral de tout quitter, elle devait y renoncer, s’en détacher. »

Au milieu du XXe siècle : une jeune Française blanche de 16 ans, née à Saïgon au sein d’une famille de colons français pauvres et peu éduqués, tombe enceinte de Zao, un bourgeois vietnamien.

Le jeune couple quitte le Vietnam colonisé par la France jusqu’en 1946. Ils s’exilent à Paris et dans un mariage qui se délite.

Face au racisme, Zao perd son statut d’homme privilégié. Il subit le déracinement qui le plonge dans le silence. Sa femme, elle, est confrontée à une misogynie décomplexée alors que la première vague féministe pose déjà la nécessité de s’émanciper des normes sociales sexistes et de la tutelle du mari.

« Les deux personnages avancent l’un contre l’autre, jusqu’à devenir l’enfer de leurs partenaires. »

Adapté du célèbre webtoon, laissez-vous porter dans le monde de Solo Leveling. Édité sous forme de somptueuse "manhwa" (version coréenne de la BD ou du manga qui se lit dans le sens de lecture occidental) avec des plages entièrement colorisées et des combats épiques de qualité, l'immersion est totale !

Suivez l'évolution fulgurante de Sung Jinwoo, héros à la volonté de fer, de petit chasseur de monstres à seigneur des ténèbres tout-puissant...

Par Cloé & Daniel de la Librairie Heroes de Saint Etienne

L'idole altermondialiste continue son parcours musical atypique. Et il revient sur le devant de la scène en produisant un disque très particulier, Viva La Colifata, album enregistré par la radio associative d'un hôpital psychiatrique.

Manu Chao a deux habitudes plutôt appréciables chez une star mondiale comme lui : il produit les disques de petits artistes, en particulier des pays du sud (c'est ainsi qu'il a fait connaître au grand public le couple Amadou et Mariam, mais il a également produit plusieurs autres artistes africains notamment), et il ne sépare pas sa musique de son engagement pour un autre monde. C'est ce qu'il prouve de nouveau en lançant Viva La Colifata.

La Colifata, c'est à la fois la radio associative implantée dans l'hôpital psychiatrique Jose T. Borda, à Buenos Aires. En argot local, colifa signifie « fou ». Des fous qui sont de véritables génies quand on sait les écouter.

Voilà cinq ans que Manu Chao travaille avec eux. L'enregistrement de Viva La Colifata a commencé en 2007. Mais depuis plusieurs années, ils réalisent ensemble des petits « Street CD » alternatifs distribués dans la rue. Par ailleurs, les « Colifatos », comme on les appelle, étaient déjà présents sur le quatrième album solo de Manu Chao, La Radiolina, en écrivant par exemple les paroles de Tristeza, ou encore en participant au clip de Rainin in Paradize, filmé par Emir Kusturica (voir la vidéo).

« J’ai flashé parce que ce qu’ils disent dans les émissions est gai, poétique, d’une lucidité extraordinaire. Il n’y a pas de sujets tabous. On y parle de la politique, de l’amour, de la mort, de la guerre en Irak, de Dieu. Il y a une vraie force dans le discours de cette radio. Pour moi, ils sont devenus des maîtres à penser. J’estime que c’est de la vraie militance », témoignait Manu Chao dans un entretien accordé à l'Humanité.

Un engagement atypique

La Colifata a été créée en 1991, afin de permettre aux patients de s'échapper, de s'exprimer et d'avoir un lien avec l'extérieur. Une bonne alternative à l'enfermement hospitalier, qui leur redonne un semblant d'humanité. Cette radio est même considérée en Amérique latine comme un symbole de luttes sociales.

L'album, qui contient 20 chansons « pour rire, pleurer et méditer sur la vie, la mort, les mères, la solitude, l'amour et la fin du monde », est en téléchargement gratuit sur le site Viva La Colifata. Musicalement, la marque laissée par Manu Chao s'entend très clairement. La composition et l'écriture sont par ailleurs d'une grande qualité. Les paroles d'une sincérité rare. Sur le site, il est également possible de faire des dons, qui seront directement reversés à la Colifata.

Manu Chao a toujours une longueur d'avance : en s'engageant auprès des exclus de la société, mais aussi en réinventant l'économie de la musique. Une conception artistique bien loin de ceux qui veulent verrouiller la culture. C'est à se demander qui sont les véritables fous...

, le petit personnage sans paroles de va vivre une nouvelle jeunesse, mais cette fois-ci en dessin animé et c'est Piwi+, chaine jeunesse du groupe Canal+, qui va l'accueillir. 

Polo est né dans le magazine Les Belles Histoires (Editions Bayard) puis par la suite en album dés 2002. Sa série est coproduite par La Fabrique d'Images et Bayard Jeunesse Animation.Il rejoint ainsi dans la famille Bayard les adaptations de Petit Ours brun, Sam Sam et Tom Tomet Nana.

Dés le 1er décembre et après l'application iPad « Les Mondes de Polo », les enfants pourront donc découvrir le petit personnage à travers 52 épisodes de 6 minutes chacun.

La série d'animation ne fera pas le plaisir que des petits Français puisque la série sera également diffusée en Amérique latine, en Allemagne et en Norvège.

Eh ben, bravo Polo !

Alors que vient d'annoncer en fanfare sa retraite du cinéma d'animation, fils de, et la société Ghibli communiquent à leur tour sur un projet d'animation qui ne sera non pas un long métrage, mais une série animée

Depuis longtemps intéressé par l'œuvre de la suédoise Astrid Lindgren – dans les années 70, Miyazaki père voulait adapter Fifi Brindacier, mais n'avait pas eu les droits – c'est Goro Miyazaki qui va développer Ronya, fille de brigand, paru en 1981.

Ronya est la fille du chef d'une bande de brigands. Un jour elle va rencontrer Rik, fils du chef de la bande rivale. Leur amitié va aller grandissante, mais sera, forcément, complètement incomprise par les deux clans. Vont-ils arriver à changer les choses ?

Goro Miyazaki a commencé sa carrière dans l'animation en 2006 – sans le véritable aval de son père – avec la libre adaptation du roman de l'américaine Ursula K. Le Guin, Les Contes de Terremer.

C'est à l'automne que la série démarrera au Japon sur la chaine NHK.

Même si Goro Myazaki a connu le succès au Japon avec son deuxième film La colline aux coquelicots, c'est dans l'ombre de ce père omniprésent et omnipotent que sa carrière démarre. Espérons que comme celle Hayao dont le succès s'est révélé avec l'animation de séries télé comme Lupin III ou encore Sherlock Holmes, la carrière du fils prendra le même essort pour nous faire rêver de nombreuses années.

Bonne chance Goro !