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Geneviève Dreyfus-Armand

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Histoire internationale

Les Républicains espagnols à Rivesaltes. D'un camp à l'autre, leurs enfants témoignent (janvier 1941 - novembre 1942)

A partir de janvier 1941, des familles de républicains espagnols arrivent au camp de Rivesaltes. Un camp de plus sur leur long parcours d'indésirables. Pendant toute l'existence du camp, les Espagnols représentent toujours plus de la moitié des effectifs des internés. Longtemps passé sous silence, cet enfermement de familles entières resurgit ici dans les mémoires et dans l'histoire. Si les hommes sont incorporés dans les groupements de travailleurs étrangers (GTE) mis en place par le régime de Vichy, femmes et enfants restent confinés dans ce lieu inhospitalier, glacial en hiver et torride en été, où règnent la promiscuité, l'insalubrité et la faim. Où la mort rôde, notamment autour des enfants les plus jeunes, malgré l'aide apportée par des oeuvres d'assistance dépassées par l'ampleur de la tâche. Sur les chemins de l'exil depuis 1939, parfois depuis plus longtemps, ces familles espagnoles ont connu les aléas de centres d'hébergement répartis sur tout le territoire puis les camps lorsque ces refuges ferment. Ces femmes et ces enfants sont alors transférés à Rivesaltes, surtout lorsque le camp d'Argelès est évacué suite aux inondations de l'automne 1940. Si le camp de Rivesaltes n'est pas le premier pour les réfugiés espagnols, il n'est pas non plus le dernier, puisqu'ils seront pour beaucoup transférés à Gurs en novembre 1942. Certains connaissent ainsi de multiples camps entre 1939 et 1944, transférés sans cesse de l'un à l'autre. Douze témoignages émanant de cinq femmes et de sept hommes, nés entre 1924 et 1939, évoquent cet univers d'enfermement et d'arbitraire. Ils sont présentés, contextualisés et mis en perspective par une historienne spécialiste de l'exil républicain espagnol.

08/2020

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Histoire de France

Dans l'archipel des camps français. Septfonds 1939-1944

Le camp de Septfonds (Tarn-et-Garonne) est emblématique de l'internement administratif en France entre 1939 et 1944. Carrefour de réprouvés européens, rouage d'un vaste système, îlot dans un archipel, il est révélateur des modes de coercition mis en place dès la IIIe République et aggravés par le gouvernement de Vichy. D'abord, ce camp a été créé à la hâte pour rassembler des républicains espagnols réfugiés et considérés comme "étrangers indésirables" alors qu'ils avaient combattu franquistes, nazis et fascistes coalisés. Plus de seize mille d'entre eux y ont ainsi été parqués, puis enrôlés dans l'économie de guerre et les combats du printemps 1940 avant d'être, pour certains, déportés à Mauthausen. Ensuite, ce camp fut destiné à l'entraînement et à la démobilisation de militaires alliés - tels des Polonais - et de volontaires engagés dans les régiments de marche de la Légion étrangère, dont de nombreux Juifs ayant fui leurs pays sous domination nazie. Instance de triage pour étrangers "en surnombre dans l'économie nationale" et cantonnement de divers groupes de travailleurs, il devint aussi le point de départ vers Auschwitz de près de trois cents Juifs, de familles entières raflées en Tarn-et-Garonne et dans le Lot. Pour la première fois sont reconstitués les itinéraires de ces réprouvés, les mutations successives de ce lieu de contrainte et de non-droit dont ont notamment témoigné le psychiatre François Tosquelles, l'écrivain Arthur Koestler, le photographe Isaac Kitrosser et des peintres espagnols. Car, malgré l'extrême précarité, l'omniprésence de la maladie et de la mort, une riche vie culturelle a pu éclore entre ces barbelés. C'est cette histoire complexe, dramatique et passionnante, que retrace cet ouvrage vraiment novateur.

03/2019

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Histoire internationale

L'EXIL DES REPUBLICAINS ESPAGNOLS EN FRANCE. De la guerre civile à la mort de Franco

Pendant et après la Guerre civile (l936-1939), conflit particulièrement meurtrier, des centaines de milliers d'Espagnols - hommes, femmes et enfants - franchirent les Pyrénées et cherchèrent refuge en France. Plus du tiers d'entre eux devait y demeurer. Geneviève Dreyfus-Armand retrace dans cet ouvrage novateur le long chemin parcouru par les combattants républicains depuis leur arrivée sur le sol français - souvent dans des camps d'internement jusqu'à la mort de Franco en 1975 et leur installation parfois définitive sur cette terre d'accueil. Restituant les étapes de ce qui fut une grande aventure humaine, elle évoque le combat mené par les partisans de la République, loin de leur pays, dans une France parfois hostile. Combat pour la liberté qui dut attendre plus de trente ans pour trouver son accomplissement.

03/1999

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Littérature française

Geneviève

"Toute l'affaire a duré douze mois. De ma vie, je ne me suis senti en désaccord si profond avec les saisons, les révolutions des astres, les équinoxes. Je me suis détaché pendant douze mois du système solaire. En fait de journal intime, j'ai, pour cette période, deux calendriers des PTT. sur lesquels j'ai mis quelques signes".

11/2012

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Littérature française

Geneviève

Geneviève, née en 1927 dans un village de la Meuse, est emportée par un cancer foudroyant en 2016. Ce livre est la biographie d'une femme qui a traversé l'histoire. Dans les premiers chapitres, c'est la jardinière, la cuisinière, la femme élégante et séductrice, l'épouse qui apparaissent, un univers chatoyant. Elle met en place dans sa vie une sorte d'éternité heureuse, un sens de la beauté et un rapport apaisé à la mort. On la suit dans son enfance pendant la deuxième guerre, on la découvre dans sa vie d'institutrice, son vécu de mère et de grand-mère. Plus de quatre-vingts ans défilent. Quatre ans après sa mort, ce texte s'est imposé à sa fille, qui a esquissé un portrait kaléidoscopique, un hommage lumineux et tendre, écrit avec sensibilité, élégance et précision. C'est aussi l'universel des relations entre mères et filles sur plusieurs générations qui se dessine.

11/2021

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Littérature française

Armand

Nous poursuivons après Bécon-les-Bruyères (2009) et Arrestations célèbres (2015) le travail d'édition de l'oeuvre d'Emmanuel Bove sous une forme nouvelle. Bove n'a pas encore trente quand en 1927 paraît Armand, son deuxième livre. Il est auréolé du succès de Mes Amis, publié deux ans auparavant. La critique est élogieuse et admirative. On compare le jeune écrivain à Proust et Dostoïevski. Armand est dédicacé à "Madame Colette". "Un livre humain, une émotion surhumaine", c'est ainsi que les éditions Emile-Paul annoncent le roman. L'atmosphère créée par Bove, avec ses descriptions minutieuses, ses ombres denses et ses lumières surexposées, cette "photographie" si singulière, est proche de l'expressionnisme allemand. "Bove sait peupler, surpeupler ces silences de tout ce qui recouvre le mutisme de ses héros : non seulement les sensations qui les bouleversent, mais ces infinitésimaux effets, ces minuscules échos du monde extérieur, qui, à toute minute s'enchevêtrent avec les réactions de notre esprit ou de notre coeur. "

10/2020

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