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Gaëtan Picon

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Livres 3 ans et +

Le rêve de Gaëtan Talpa

Gaëtan est une jeune taupe qui raffole des limaçons sucrés. Gaëtan les aime tellement qu'il a décidé de faire pousser un arbre à limaçons chez lui. Vous pensez vous aussi que ça n'existe pas ? C'est que vous n'êtes pas une petite taupe têtue qui a plein d'amis...

03/2019

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Beaux arts

1863, naissance de la peinture moderne

"Avec le Salon des Refusés qui, en 1863, à Paris, fait face au Salon officiel, un âge nouveau commence : celui de l'impressionnisme et, au-delà, de l'art moderne tel que nous le vivons encore. Pour la première fois apparaît nettement l'opposition - qui ne cessera plus - entre un art mainteneur de conventions et un art d'invention permanente. Héros du Salon des Refusés, Manet représente avec éclat cet art nouveau fondé non plus sur ce qu'on sait ou imagine, mais sur ce que l'on voit.
Art accusateur de la société bourgeoise, dénonçant ses mensonges et ses silences, participant néanmoins de sa vérité - puisqu'elle ne croit, comme lui, qu'au réel. Vers 1863, à Paris... Heure d'un accord, d'un espoir dont nous sommes encore émerveillés". Gaëtan Picon.

10/1988

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Critique littéraire

Introduction à une esthétique de la littérature Tome 1 : L'écrivain et son ombre

Les oeuvres d'art sont affaire de plaisir et de goût personnels qui se passeraient de toute justification ; la création est un mystère, or c'est précisément ce qui ne cesse d'aiguiser notre curiosité et nous pousse à scruter ce qui se passe dans les actes créateurs, cependant, nous parlons des oeuvres, elles ne cessent de nourrir notre sensibilité, d'alimenter notre enthousiasme. Si la critique et l'histoire de l'art interposent une cohérence et un savoir entre notre subjectivité et les oeuvres dont elles parlent, ces deux disciplines hésitent à considérer l'art comme source de connaissance, elles se refusent même à en discuter la vérité. Or les oeuvres ont non seulement une "efficacité" dont nous ressentons confusément les effets, mais aussi une valeur dont il est possible de déterminer les conditions et les structures dans les oeuvres mêmes : l'esthétique littéraire qui se développe ici n'est ni philosophie ni science de l'art, mais elle révèle ce qui sous-tend notre admiration, laquelle n'est pas incommunicable ; l'admiration qui va de pair avec notre plaisir n'est pas injustifiable, elle tend à un accord des jugements sans recourir à aucune dogmatique.

10/1996

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Critique littéraire

Panorama de la nouvelle littérature française

"Ecrit en 1948, remanié en 1957, ce livre appelait de nouveaux changements, plus importants encore. J'ai conservé, dans cette édition de 1976, l'essentiel : les études sur les écrivains que je privilégiais, supprimant seulement des énumérations et des allusions devenues inutiles. Et j'ai ajouté, de la littérature de ces dernières années, une présentation faite dans le même esprit de sélection. La relation entre le livre d'hier et le livre d'aujourd'hui appelle une remarque. L'actualité de la culture donne raison aux paris que j'avais faits. Pourtant, l'actualité de la création diffère profondément de celle de naguère. S'il y a héritage et continuité d'une part, il y a rupture d'autre part. L'invention des grands auteurs d'hier est reconnue, "récupérée" par ceux pour qui la Reine des Facultés est devenue l'aptitude à analyser des textes, à décomposer le langage, et qui non seulement l'utilisent (ce qui est légitime) pour étudier ce que d'autres ont fait, mais aussi (ce qui l'est moins) pour tenter de "faire" à leur tour".

12/1988

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Littérature française

Un champ de solitude

"Quelqu'un s'éveille, résiste à la tentation du sommeil comme à celle d'une mort dont on se refuserait à prendre conscience. Il retrouve le souvenir d'un accident de voiture, et son effroi quand, revenant à lui, il pense qu'il aurait pu mourir sans avoir eu le temps de dire : je meurs. Commence alors et se déroule - cependant que les rumeurs d'une cour, d'une île et le bruissement d'un figuier accompagnent l'éveil du monde - un monologue que scandent certains détails et circonstances de l'événement ancien. C'est le monologue du dernier instant ; il y est question de la mort, du monde, de l'amour - et des conditions mêmes d'un tel monologue. Et comme c'est le livre du dernier instant, tout y est dit. Continuer à écrire, éventuellement, ne pourra être que redire, la seule chose non dite ne pouvant jamais l'être, puisqu'il ne reste plus qu'à mourir", Gaëtan Picon.

10/1968

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Non classé

Ingres

Il est des livres de critique qui sont comme un apport versé aux oeuvres. Le lecteur y devine le parti-pris d'une sensibilité? ; il comprend que l'auteur y manifeste sa vision singulière et que celle-ci instille dans les tableaux un principe insistant, retient et accentue certaines de leurs tendances, dépose à leur surface le glacis d'un regard. Mais cette vision est si persuasive, elle se glisse si harmonieusement parmi les formes de la peinture, les épouse si bien et les sublime à un tel degré, en un propos qui a pour lui, plus encore que la conformité d'une description, la vérité d'une écriture - on pardonne à l'auteur cette sorte de partialité, et même on lui en est reconnaissant. L'Ingres de Gaëtan Picon est de ces livres-là. Parue en 1967 chez Skira, cette monographie pro-clame sans ambages le "? génie ? " d'Ingres ? : génie précoce et immédiat, génie durable, comme soustrait aux atteintes du temps - mais aussi bien, génie faillible, inégal, qui aurait laissé derrière lui, à côté de portraits et de compositions "? naturellement ? " infaillibles, des oeuvres "? douteuses ? ", des échecs. Or cette inconstance, nous dit Picon, loin de parler de façon univoque en défaveur de l'oeuvre, nous conduit en son coeur ? : "? Si Ingres est un sujet privilégié, c'est que parler de lui nous imposant à la fois la perspective du constat et celle du jugement, nous sommes ramenés à cette vérité aujourd'hui assez méconnue que la cohérence de l'oeuvre, constatée et décrite comme système et nature, n'est rien d'autre que la réussite aléatoire d'une aventure. ? " Cette "? aventure ? " - l'intrigue de ce roman de critique, pour ainsi dire - serait celle d'un regard épris à un point tel de la beauté de la "? nature ? ", de la beauté antique, qu'il retire tous ses modèles du drame de l'histoire, du passage du temps, de la "? combustion de l'espace ? ", afin de les figer, avec une minutie égale en chaque endroit du tableau, dans des compositions que ne traverse pas le souffle de la vie ? : "? Chaque chose ne resplendit que séparée, ensevelie dans sa forme. ? " Principe d'éternité par lequel Ingres immortalise, ou principe mortifère qui tue en voulant conserver. En l'énonçant, Gäetan Picon précise le statut de l'oeuvre en son siècle ? : contemporaine de celle de Delacroix, Courbet, Manet, elle apparaît pourtant dans une solitude absolue ? : "? Nul ne répond à Ingres, et il ne répond à personne ? : il n'est pas là? ".

11/2021

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