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Gérard Delbet

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Littérature française

MARC DURAND, Corbeau

C'est un roman de cape et d'épée, mais sans mousquetaire, ça pue des pieds, les mousquetaires ! Sans cape et sans épée, non plus, d'ailleurs. C'est une chronique, la chronique d'un village du Bas Vivarais en temps de peste. 1721. La peste avait déjà massacré Marseille et une partie de la Provence, Mende, Arles, le Gévaudan. Elle montait et descendait le long du Rhône, indifférente à tout remède, insaisissable, pourrissant les cadavres, nauséabonde. Les gens de guerre avaient mobilisé leurs troupes et des blocus furent décidés un peu partout jusqu'à faire bâtir un mur de pierres sèches en Provence, une sorte de mur d'Hadrien... A l'automne, la peste est en Vivarais, à Saint-Genest-de-Beauzon, un village d'un demi-millier d'âmes. L'épidémie va en massacrer la moitié, mais pas qu'elle. Et c'est bien ce qui intrigue. C'est l'histoire d'un flic, un flic qui cherche son assassin au milieu du carnage. C'est l'histoire d'un corbeau, un malgoguet, un ramasse- peste, un corbeau à la mémoire trop grande pour lui et de quelques justiciers à la vengeance bien affûtée. Le droit et la vengeance : qui est le masque de l'autre quand la justice est inhabitée ?

01/2024

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Littérature française

Vitruve : rassemblée générale

J'ai longtemps habité dans un coin du monde appelé Réunion. Ma vie s'y est éparpillée et rassemblée. C'est un lieu où l'on me désigne encore sous mon vrai nom : Gégé de Vitruve. Mauvais en orthographe et en révolution, j'ai fini par faire instituteur. A l'école de la rue Vitruve, Paris XXe. On m'y accueillit un jour d'automne de 1976. J'avais le sens de la formule, le goût des titres, des slogans, des lettres. Une bonne gueule. J'avais un passé. J'ai fait l'affaire, j'y suis resté. Sauf que dans ce lieu éducatif, on n'est pas seulement maître d'école, on est maîtres de l'école. Là, fut mon métier, ce ministère mystérieux, un art de vivre auprès des autres. Ce dont je parle porte donc le nom d'école, mais que personne ne s'y trompe, elle était simplement là, près d'une place, pour que l'on puisse buissonner tout à son aise. C'est ce que ce livre entend raconter : l'histoire d'une école dans un monde sans école. Cela parlera surtout de vignes, de ruelles, de tables, d'amitiés, de mots en ombres portées, de tavernes, de tableaux noirs et de craies, ce sera comme le récit d'un endroit et de son peuple. Un pays peuplé d'écoliers. Juste une île, une cité lagunaire aux alentours de moi-même. Comme une longue grève éveillée. Frères humains et soeurs humaines, c'est ma tournée !

05/2019

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Littérature française

MARC DURAND, Corbeau

C'est un roman de cape et d'épée, mais sans mousquetaire, ça pue des pieds, les mousquetaires ! Sans cape et sans épée, non plus, d'ailleurs. C'est une chronique, la chronique d'un village du Bas Vivarais en temps de peste. 1721. La peste avait déjà massacré Marseille et une partie de la Provence, Mende, Arles, le Gévaudan. Elle montait et descendait le long du Rhône, indifférente à tout remède, insaisissable, pourrissant les cadavres, nauséabonde. Les gens de guerre avaient mobilisé leurs troupes et des blocus furent décidés un peu partout jusqu'à faire bâtir un mur de pierres sèches en Provence, une sorte de mur d'Hadrien... A l'automne, la peste est en Vivarais, à Saint-Genest-de-Beauzon, un village d'un demi-millier d'âmes. L'épidémie va en massacrer la moitié, mais pas qu'elle. Et c'est bien ce qui intrigue. C'est l'histoire d'un flic, un flic qui cherche son assassin au milieu du carnage. C'est l'histoire d'un corbeau, un malgoguet, un ramasse- peste, un corbeau à la mémoire trop grande pour lui et de quelques justiciers à la vengeance bien affûtée. Le droit et la vengeance : qui est le masque de l'autre quand la justice est inhabitée ?

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Littérature française

Coco la bite

... Les enfants battus sont toujours d'accord avec tout. Ca les rend sympathiques. Et indétectables. Ils savent prendre leur mal en patience. Ils prennent le mal en patience. Ils l'attendent. Leur vie est réglée. Quand c'est le temps des sales quarts d'heure, ils savent qu'il faut laisser les flots s'exprimer. Ne rien retenir. Quand on a fini de pisser de peur, on pleure, quand on a fini de pleurer, on saigne. On a l'enfance bien occupée... . Là-dessus, il est parti et ça m'a fait un grand trou d'amitié dans l'existence... ... J'avais l'impression que j'allais passer ma vie à réclamer de l'amour... . Je le regardais. Il me regardait. Sans rien se dire. Nous n'avions pas été présentés. J'ignorais tout de lui. Et il faisait bien de m'ignorer. Mais là, sur sa croix, les bras ouverts, à essayer de jouer au mime éternel, je sentais bien qu'il avait dû, comme moi, passer son temps à réclamer de l'amour. Que ça n'avait pas plu. Ou qu'il les avait poussés à bout et énervés. Tant et plus qu'à la fin, ils n'avaient rien trouvé de mieux que de lui clouer les mains et les pieds. Pour ne plus qu'il bouge et qu'il se tienne tranquille. Finalement, je l'avais peut-être échappé belle ! On s'est dit deux ou trois trucs, moi surtout. Je lui ai raconté que cette fois, ça y était, j'avais l'enfance en phase terminale et que j'allais frapper un grand coup.

01/2010

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Littérature française

Quinze, 15 févrierS

Quinze février. C'est le lendemain du 14, jour de la Saint-Valentin, fête des amoureux. Lendemains qui chantent. Ou pas. Lendemains d'amour déclinés en quinze nouvelles. Nouvelles de l'amour. Déclin de l'amour. Clin d'oeil de l'amour à la tragédie du monde. Mais attention, rien de sirupeux dans ces amours là... du sentiment et du sang, de la tendresse et de la rage, des paillettes et des loques... et, par dessus tout, de l'HUMOUR... Un humour tendre ou grinçant, du sourire et du fou-rire, rien qui puisse vous laisser indifférent. Gérard DELBET, dit Gégé de Vitruve, est avant tout un parigot dont la gouaille masque la profondeur des sentiments. L'acuité du regard et du style, après le rire, appelle la réflexion.

01/2014

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Beaux arts

Gérard Fromanger

Gérard Fromanger est à la fois le jeune peintre du début des années 1960, ami de Jacques Prévert, l'auteur, avec Jean-Luc Godard, d'un célèbre film-tract, réalisé dans l'effervescence des événements de Mai 68, une figure importante du mouvement de la Figuration narrative, ainsi que l'artiste commenté par Gilles Deleuze, Michel Foucault et Félix Guattari. Son nom évoque des silhouettes, d'abord rouges puis multicolores, traversant un décor urbain. Par-delà ces associations, l'oeuvre de Fromanger a su être le témoin des mutations profondes de la société (marchandisation du monde, substitution des signes au réel), tout en donnant naissance à une peinture pleinement consciente d'elle-même. Cet ouvrage publié à l'occasion de l'exposition monographique du Centre Pompidou met en perspective ce double engagement en présentant plus de 150 oeuvres de l'artiste, analysées par Michel Gauthier et Olivier Zahm.

02/2016

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