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Florin Aftalion

Extraits

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Histoire internationale

Alerte rouge sur l'Amérique. Retour sur le maccarthysme

1950 : Joseph McCarthy accuse le gouvernement et l'armée des États-Unis de mollesse anticommuniste. Personnage antipathique et excessif, c'est un bouc émissaire idéal. L'Amérique avait bien subi, depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, une infiltration d'agents soviétiques. Mais lorsque le sulfureux sénateur entre en scène, les espions de Staline ont déjà été éliminés. Sa campagne à contresens et à contretemps lui aliène la gauche autant que le gouvernement. La réalité est, comme souvent, plus complexe et plus intéressante que le mythe. Voici une enquête au cœur du service de contre-espionnage américain et du milieu insolite des agents secrets : traîtres et transfuges, tueurs du KGB, politiciens à la recherche de célébrité. Car avant d'être métamorphosés en martyrs ou en bourreaux, les Joe McCarthy, Alger Hiss, Whittaker Chambers, Richard Nixon, Julius Rosenberg furent des êtres de chair et de sang. Parfois romanesques, parfois haïssables, ils ne peuvent laisser indifférent.

03/2006

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Economie

Crise, Dépression, New Deal, Guerre

La Grande Dépression a connu toutes les catastrophes qui nous menacent aujourd'hui : krachs boursiers, paniques et scandales bancaires, chute des productions nationales, chômages massifs, arrivée au pouvoir de régimes dictatoriaux et même, la guerre. Il parait donc logique qu'à la suite des crises qui s 'enchaînent depuis 2007, les événements des années trente soient régulièrement évoqués. Tirer des leçons des erreurs passées permet de mieux gérer le présent. En revanche, une mauvaise interprétation conduit à les reproduire. Or; les interprétations de la Grande Dépression reposent souvent sur des idées fausses. Dont il n 'est possible d'inférer que de mauvaises décisions. Que la crise ait été déclenchée par la spéculation de Wall Street, que l'inaction du président Hoover soit responsable de son amplification, que la politique keynésienne dur président Roosevelt ait sorti l'Amérique de la dépression sont quelques-unes de ces idées fausses. A la lumière de recherches parfois très récentes, le présent ouvrage rétablit le véritable enchaînement des causes et des effèts qui ont conduit à la Grande Dépression. Il montre, en particulier; que la restauration d'un système d'étalon-or dans des conditions qui n'étaient plus celles d'avant 1914 est à 1 'origine d 'une crise que les politiques des Banques centrales ont aggravée par la suite.

05/2012

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Histoire internationale

La trahison des Rosenberg

Juin 1953. Condamnés pour espionnage, Julius et Ethel Rosenberg sont exécutés sur la chaise électrique en dépit d'une intense campagne mondiale pour les sauver. En France, les manifestations, les pétitions se multiplient, l'antiaméricanisme fait rage. Pour beaucoup, la cause est entendue. Les Rosenberg ont été victimes du fascisme et de l'antisémitisme du gouvernement des États-Unis. Pourtant, cinquante ans après, il nous faut réexaminer les faits. Les archives du KGB se sont entrouvertes ; le FBI a révélé le contenu des télégrammes secrets soviétiques qu'il interceptait; des espions, dont Feklissov l'homme qui contrôlait les Rosenberg, ont parlé. Ce livre est d'abord une passionnante enquête policière au cœur des services du contre-espionnage américain. Mais également une étude psychologique - pourquoi trahit-on son pays ? Y aurait-il de bons et de mauvais coupables ? Enfin, par quel aveuglement des juifs ont-ils sacrifié leurs vies par amour dur Staline ordonnateur de crimes antisémites ? Car, avant d'être érigés en martyrs, Julius et Ethel Rosenberg formaient un couple étonnant, soldé par un amour indéfectible, qui, se croyait intouchable.

05/2003

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Littérature étrangère

Florina

José Blazco Frias, écrivain cubain de passage à Málaga, se voit proposer, contre une forte somme, de garder durant quarante-huit heures une jeune femme handicapée. Poussé par la nécessité et la curiosité, il accepte. Commence alors un huis clos où se déchaînent violence et érotisme, séduction et soumission, vengeance d'un amour blessé et appât d'un gain promis. Car Florina, la jeune fille, a été autrefois séduite par Blazco Frías qui, pour son malheur, l'a oubliée... Le langage est ici un personnage à part entière. Le discours érotique - comme ce qu'il y a de plus secret et de plus beau dans toute relation sexuelle - est un subtil mélange de raffinement et de vulgarité. Florina est un implacable plaidoyer en faveur de la sensualité.

01/2005

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Littérature française

Lorin

Janvier 1994, Lorin rejoint sa mère sur le point de décéder. Elle lui révèle alors un lourd secret. Ces révélations lui font mieux comprendre son mal-être, les chemins tortueux qu'il a empruntés, les choix qu'il a faits inconsciemment, son questionnement. Comment continuer sa vie, lui donner un sens ? Ce roman va vous entraîner dans plusieurs régions en France, depuis les années 1940, de Paris à Mâcon, de Vichy à Nice, en passant par de nombreux villages... Vous allez suivre plusieurs familles, des personnages cocasses, minables, gentils, cupides, aimants, voyager de Saïgon à Alger, à travers l'Afrique : Maroc, Tchad, Gabon, l'Amérique : New York, San Francisco, dans une aventure peu banale. "Un roman touchant, instructif et drôle qui vous fera voyager, pénétrer l'âme humaine".

06/2022

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Critique littéraire

John Florio alias Shakespeare

La question de l’identité de William Shakespeare hante le monde littéraire depuis 400 ans. Ces dernières années, cette oeuvre immense a été attribuée à plus d’une cinquantaine d’Anglais dont Francis Bacon, Edouard de Vere et Marlowe... L’attribuer, une fois pour toutes, à un « génie » petit-bourgeois de province réfractaire aux langues étrangères, entrepreneur de spectacle à Stratford-upon-Avon ne convainc personne. Par une démonstration-enquête minutieuse et érudite, Lamberto Tassinari dévoile que John Florio était Shakespeare. Fils d’un émigré italien, Michel Angelo Florio, juif converti, prédicateur érudit en religions, John Florio naquit à Londres 12 ans avant le Shakespeare officiel… John, lexicographe, auteur de dictionnaires, polyglotte, traducteur de Montaigne puis de Boccace, précepteur à la cour de Jacques 1er, employé à l’ambassade de France ne cessa de jouer les « passeurs » culturels. Produire l’oeuvre de Shakespeare supposait d’immenses ressources matérielles, circonstances à l’époque rarissimes, telles que la possession d’une riche bibliothèque, la connaissance de langues étrangères (au premier rang desquelles l’italien), des voyages en Europe continentale, la fréquentation de la cour et de la noblesse. Et que dire de cette intimité passionnée avec la musique, avec l’Ecriture sainte, et de sa connaissance précise des humanistes de la Renaissance continentale (Dante, l’Aretin, Giordano Bruno pour l’Italie, Montaigne chez nous) ? La Tempête exprime de façon poignante, quoique cryptée, la plainte de l’exilé, la perte du premier langage, sa consolation par la fantasmagorie et les méandres douloureux du rapport générationnel…Les tourments de l’exil hantent, à fleur de texte l’auteur des Sonnets : sont-ils vraiment de la plume d’un homme voyageant pour ses affaires de Stratford à Londres, et qui ne sortit jamais de son île ? On a souvent remarqué l’étrangeté de la langue de Shakespeare sans jamais faire l’hypothèse qu’il pourrait être étranger… Au fil des pages les preuves s’accumulent... On découvre « Shakespeare » rendu à sa richesse, à sa complexité nées des souffrances de l’exil et du polylinguisme. Et s’il était juif et italien… mais comme le dit Florio « anglais de cœur »…

01/2016

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