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Fernando Arrabal

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Beaux arts

Dali, prémonition de la guerre civile

1937. Face à face, deux maîtres : Picasso, qui porte les germes de la colère de Guernica ; Dali, qui a peint en 1936 Construction molle avec haricots bouillis (Prémonition de la guerre civile) et qui éprouve pour son aîné une passion puissante ; deux idéologies, deux esthétiques, deux hommes subjugués par leur muse, que l'écrivain espagnol Fernando Arrabal met en scène avec l'exubérance qui lui est propre. Picasso ulcéré, scandalisé, artiste embourgeoisé qui défendrait autant la liberté que la Fée Electricité. Dali grandiloquent, arrogant, épris d'un art absolu et qui pousse Picasso dans ses derniers retranchements. De ces expatriés venus de la patrie chère à Arrabal, la "Destierrolandia", et d'une confrontation imaginée à un moment charnière d'une Histoire qui pourrait se répéter, l'écrivain bouscule avec irrévérence et un plaisir communicatif les rapports de force qui se construisent et renvoient à un thème qui lui est cher : l'exil.

01/2013

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Littérature étrangère

Lettre à Staline

Après sa Lettre à Franco (1972) et sa Lettre à Castro (1984), Arrabal poursuit sa correspondance avec les tyrans du XXe siècle. Sa Lettre à Staline est allègrement terrifiante et poétiquement réaliste. Il passe en revue tous les aspects méconnus du senor Djougachvili : ses obsessions pédophiles, les femmes de sa vie, sa formation de séminariste, son christianisme latent, ses poèmes de jeunesse, sa passion pour les échecs, ses meurtres, ses camps de concentration, sa paranoïa, sa police secrète, les suicides de ses proches, sa mort suspecte... A la rubrique " Arrabal ", voici ce qu'écrit le Dictionnaire des littératures de langue française : " Il y a là une énergie cannibale, un hédonisme de la confusion qu'Arrabal appelle volontiers le " panique "... joyeusement ludique, révoltée et bohème, son œuvre est le syndrome de notre siècle de barbelés et de goulags : une façon de se maintenir en sursis. "

04/2004

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Sciences politiques

Lettre à Fidel Castro

Arrabal hérite de la lucidité d'un Kafka et de l'humour d'un Jarry il s'apparente, dans sa violence, à Sade ou à Artaud. Mais il est sans doute le seul à avoir poussé la dérision aussi loin. L'oeuvre désoriente, provoque. Profondément politique et joyeusement ludique, révoltée et bohème, elle est le syndrome de notre siècle de barbelés et de goulags: une façon de se maintenir en sursis.

10/1990

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Littérature étrangère

La tour prends garde

Désignés comme champions internationaux par leurs précédentes victoires, Elias Tarsis et Marc Amary disputent au Centre Beaubourg une partie d'échecs acharnée. Chacun des deux joueurs observe la tête de son adversaire, qui lui rappelle quelque chose... Pendant ce temps-là, la presse suit passionnément l'affaire Isvoschikov, le plus jeune membre, à soixante-douze ans, du Politburo, et l'homme qui a vraisemblablement le plus de chances de succéder un jour à l'actuel chef de l'Union soviétique. Isvoschikov a été enlevé par un groupe d'extrême gauche qui rêve d'accélérer la destruction du capitalisme en se servant du terrorisme urbain dans toutes les capitales du monde libre. Peu à peu le lecteur découvre que cette partie d'échecs est une lutte à mort entre deux systèmes, entre l'anarchie de Tarsis et le terrorisme élitiste du physicien de génie qu'est Amary, entre deux individus dont le destin est aussi captivant que la partie elle-même. Lentement, les coups joués se transforment en messages codés... Un livre à grand suspense, plein de violence et de tendresse.

04/1983

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Critique littéraire

Arrabal une oeuvre-vie panique

La vie et les créations arrabaliennes sont indissociables, on peut par conséquent parler d'oeuvre-vie pour évoquer la complémentarité qu'il existe entre la production artistique et le parcours existentiel du dramaturge, cinéaste, poète et romancier Fernando Arrabal. Son histoire est à l'origine de son oeuvre, elle est son essence, elle est son reflet le plus intime : "Jamais dans l'histoire des arts on n'aura été témoin d'une si parfaite symbiose, poussée à son paroxysme par la confusion panique, entre le créateur et son oeuvre, à tel point que, comme dans le paradoxe de la poule et de l'oeuf, l'on ne sait plus qui engendre l'autre." "Panarrabalisme", op. cit., p. 87. Frédéric Aranzueque-Arrieta a donc imaginé un texte qui va au-delà de la réalité factuelle ou historique afin de déterrer la vérité artistique arrabalienne qui s'inscrit dans la pluralité, le paradoxe et la confusion. C'est à travers sa création que Fernando Arrabal est le plus authentique et si l'on veut entrer dans l'homme jusqu'au coeur, c'est en se servant de ses oeuvres comme matériau biographique ou biobibliographique : "Ses romans, ses poèmes, ses pièces de théâtre, ses films, ses joutes paniques à travers les échiquiers du monde nous rappellent que toutes les formes d'expression qu'il explore sont au service de "l'écriture de sa vie"? ; il réinvente et redessine en permanence ses contours en jouant à être Dieu, mais sa finalité reste de trouver les mécanismes de la mémoire et les règles du hasard de même que dans un jeu panique." "Panarrabalisme", op. cit., p. 87. Parce qu'aujourd'hui Fernando Arrabal est un personnage (au sens théâtral du terme) à part entière et parce que sa vie et son oeuvre se confondent en une oeuvre-vie singulière et unique, l'auteur a voulu en effacer les frontières pour les présenter comme un Tout (= pan en grec), comme une entité indissociable panique, arrabalienne, en suivant le slogan ultime qui définit le Panique : "La Vie est la Mémoire, l'Homme est le Hasard." Livre publié avec le soutien du CNL.

03/2019

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 64, février 2018 : Avec les Kurdes plus que jamais

LA REVUE DOSSIER : Caroline Fourest, Anne Hidalgo, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy, Kendal Nezan et Manuel Valls dénoncent le silence des grandes puissances démocratiques face au drame des Kurdes, ce peuple qui a été le fer de lance de la défaite de l'Etat islamique, tandis que le général peshmerga Hajar Ismail livre un tableau complet des défis qui se posent désormais aux Kurdes d'Irak. Mais aussi : Fernando Arrabal revient sur sa captivité sous le régime franquiste et rend hommage à son père, le lieutenant antifranquiste Fernando Arrabal Ruíz, arrêté en 1936. Georges-Olivier Châteaureynaud signe une nouvelle kafkaïenne qui soulève la question de la régulation et de la perte de liberté et d'identité humaines : Oh, Bigdata ! La revue publie pour la première fois Marius Jauffret et Mathias Domahidy, deux jeunes auteurs talentueux. SOMMAIRE Avec les Kurdes plus que jamais par Hajar Ismail, Caroline Fourest, Anne Hidalgo, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy, Kendal Nezan, Manuel Valls Oh, Bigdata ! (La Rectification) par Georges-Olivier Châteaureynaud Les escaliers du malheur/ Tafiole de Parigot par Marius Jauffret Le jaguar et le captif par Fernando Arrabal Les cris du cochon par Mathias Domahidy Etre ou ne pas être féministe par David Haziza LES AUTEURS BHL, Georges-Olivier Châteaureynaud, Caroline Fourest, Anne Hidalgo, Bernard Kouchner, Manuel Valls, Fernando Arrabal, Marius Jauffret, Mathias Domahidy, David Haziza, le général Ismail Hajar.

03/2018

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