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Fabienne Courtade

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Poésie

Corps tranquille étendu

Dés l'origine l'écriture de Fabienne Courtade tend au plus extrême dépouillement, par le biais d'une méditation qui n'oublie jamais le monde extérieur, ni le travail matériel propre à la poésie contemporaine. Dans ce nouveau chant contrarié - tourné plutôt vers une impossible lumière - la narration s'est encore resserrée, le lexique et l'anecdote se voient ramenés à l'essentiel. Une femme marche dans la ville et se parle à elle-même ou s'adresse à une ombre, évoquant des instants enfuis, une présence obsédante, des paysages estompés. Aucune nostalgie néanmoins ni mélancolie dans ces pages : il s'agit au contraire de capter dans le déroulement des gestes, des trajets, des décors les plus ordinaires, une grâce moins apparente que le temps décidément n'abolit pas. Et que le poème parvient à fixer avec ses outils de langage, dans l'évidence et le mystère qui lui sont propres.

11/2017

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Poésie

Table des bouchers

Premier pas les plaies sont ouvertes sur le côté les fleurs sont autour : septembre 2005 je regarde le bassin les morceaux de verre dans le noir quelqu'un porte des entrailles à pleine main je repars en arrière

01/2008

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Poésie

Le même geste

Lieu sans cesse prolonge le singulier projet que Fabienne Courtade a entrepris ces dernières années et qui consiste (entre autres) à réintroduire la narration dans l'écriture poétique : aussi a-t-on moins affaire ici à une suite de poèmes, au sens courant du terme, qu'à un " récit en vers ", plus elliptique bien sûr et plus lacunaire que celui de la prose ordinaire : les traces ici déposées s'interrompent, bifurquent, se reprennent, de grands blancs viennent trouer les ébauches narratives que les strophes recomposent ensuite, selon leur logique propre... Une histoire se déroule pourtant, plus resserrée que dans ses précédents ouvrages : plus soucieuse aussi du " monde du dehors " qui transparaît souvent " derrière les vitres " et vers lequel se risque la narratrice - à le toucher... Nouvelle étape d'une oeuvre qui s'édifie sans hâte, dans une forme d'ascèse, Lieu sans cesse confirme l'exigence et l'importance de Fabienne Courtade dans le paysage poétique actuel.

09/2012

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Poésie

Il reste

Maintenant dans les allées, avec les arbres, et la foule autour les pierres, la terre jetée seul bruit du vent rouler cette pierre, d'un point à l'autre ne se dissout pas mais nous est utile à force d'être dispersé sur toutes les surfaces et tous les coins de la terre sans direction.

10/2003

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Décoration

Fabienne Delvigne. Sublimer par la différence

Des chapeaux à en perdre la tête ! Il est des artistes croisés au hasard d'un cocktail ou d'un dîner dont on ne saurait oublier le nom. Ma première rencontre avec Fabienne Delvigne fut avant tout marquée par un pimpant chapeau, flottant au beau milieu d'une réception donnée dans un bel hôtel de Bruxelles. De cette circonstance naquit une complicité puis, très vite, l'envie de retranscrire son univers unique à travers mes articles dans la presse, mais aussi par le biais de textes plus profonds, dans lesquels se dévoilerait sa véritable sensibilité artistique. L'idée de célébrer les trente années de création de la Maison Fabienne Delvigne fut le prétexte idéal pour lancer la rédaction de cet ouvrage aux multiples facettes. Un brin de malice, une imagination à foison, un zeste d'innovation, peut-être devrais-je dire d'audace, la gaîeté incarnée et surtout une belle dose de passion au service de clientes fidèles venues de toute l'Europe pour se faire chapeauter avec grâce. Voici brossé en quelques traits le portrait de cette délicieuse modiste. Perfectionniste jusqu'au bout des ciseaux, Fabienne ne laisse jamais rien au hasard et mène sa vie à cent à l'heure sans jamais se départir de son entrain. Entrepreneuse heureuse, équilibriste dans l'âme, elle jongle avec bonheur entre les moments consacrés à la création, confortablement installée dans sa jolie maison de maître bruxelloise où elle a aménagé son atelier boudoir, ses apparitions dans les cocktails et soirées mondaines où elle ne manque jamais une occasion de porter ses créations et sa vie de famille qu'elle n'entend surtout pas sacrifier. Femme de caractère, Fabienne souhaite sublimer la beauté de ses clientes par la différence. Elle sait apporter un regard rafraîchissant sur la mode, un regard libre et sensuel où la laideur ne trouve nulle grâce. Véritable ode à la belle esthétique, ses chapeaux aspirent à rendre le monde plus beau. Fabriqués selon des savoir-faire artisanaux, ils ne manquent cependant pas de surprendre par leur créativité et leur modernité. Portée par sa passion, elle relève tous les défis et réussit haut la main le pari audacieux de rendre l'objet désirable, indissociable de la personnalité et de la silhouette de la femme en redonnant sa part de rêve au port du chapeau. Entrer dans son atelier, c'est suspendre le temps et s'accorder un moment de pur plaisir artistique. Elle y crée des pièces uniques inspirées par les matières qu'elle travaille, sculpte et drape avec doigté jusqu'à trouver la forme parfaite, le bon coiffant ou l'équilibre absolu entre originalité et féminité. Ses élégants chapeaux s'exposent sur les longues étagères parmi les jolies boîtes rondes réalisées à façon. Un véritable enchantement pour les yeux, l'impression inestimable de retomber en enfance, de se rêver en princesse de conte de fées. Dans l'un de ses poèmes, Paul Eluard fait l'éloge d'une femme à travers la seule courbe de ses yeux, il aurait, à n'en point douter, été conquis par la vision artistique de Fabienne Delvigne où la courbe est reine. Tendance le chapeau ? Assurément ! Surtout lorsqu'il prend vie entre les mains de Fabienne ! Au fil des pages qui suivent, je vous laisse découvrir son parcours unique et passionnant. Catherine Seiler Journaliste, auteure

12/2019

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Monographies

Fabienne Verdier. Le chant des étoiles

Ce volume se présente comme une monographie consacrée aux oeuvres de Fabienne Verdier qui seront présentées lors de l'exposition que le musée Unterlinden de Colmar dédie à l'artiste, et qui dialogueront non seulement avec les collections d'art ancien et moderne du musée, mais aussi avec l'espace architectural - conçu par Herzog & de Meuron - qui les abrite. Cet ouvrage permettra aux lecteurs d'approfondir le lien inédit que l'artiste noue entre son oeuvre monumentale et le retable d'Issenheim de Matthias Grünewald en s'inspirant du spectre chromatique et de l'aura lumineuse qui distinguent la peinture de Grünewald. Fabienne Verdier réfléchit à la représentation de la mort non plus comme fin, mais comme trace d'énergie qui se libère pour les vivants. Ce lien entre l'homme et le cosmos, cette énergie vitale sont autant de thèmes qui justifient le titre - du livre comme de l'exposition - Le Chant des étoiles. La grande installation des Rainbows joue un rôle central dans la publication : ces 66 oeuvres inspirées par l'aura lumineuse produite par la mort d'une étoile sont conçues comme des individus dont chacun porte un titre soulignant son lien avec le ciel, les étoiles et la lumière. En outre, pour Fabienne Verdier, ces oeuvres constituent les portraits des défunts morts de la Covid-19, ils sont une manière d'icônes contemporaines et donnent vie à une oeuvre d'art universel.

09/2022

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