Recherche

Eugen Uricaru

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le poids d'un ange

En 1964, Neculai Craciun, un agent des services de sécurité roumains, reçoit pour mission d'effacer toute trace du passé de son supérieur. Dans la petite ville de Peta, ses recherches le mènent jusqu'à Petra Maier, qui gagne son pain en faisant des ménages. Libérée du Goulag au motif qu'elle était enceinte, elle vit désormais seule avec son fils Cezar, un garçon étrange : on lui prête le don de voir l'avenir de ceux qu'il regarde dans les yeux. Craciun courtise, multiplie les petits cadeaux, mais il n'arrive à rien. Jusqu'au jour où il découvre que l'adolescent est protégé par un vieil homme, Basarab Zapa. Il le fait arrêter, ou plutôt kidnapper. Pendant les trois jours que va durer son interrogatoire, Zapa lutte pour ne rien dire, à l'image d'Hermès, le dieu né avec un doigt sur les lèvres. Cet ingénieur des Chemins de fer de Cernauti avait choisi de disparaître, de devenir couleur de muraille, après qu'une première fois, en 1939, les chercheurs nazis de l'Ahnenerbe avaient voulu lui faire révéler ses secrets. Du précédent livre d'Eugen Uricaru, Nicolas Weill écrivait dans Le Monde qu'il avait "l'art de mêler le meilleur Soljenitsyne au Tambour de Günter Grass".

05/2017

ActuaLitté

Littérature étrangère

La Soumission

Petra Maier n'a pas dix-huit ans lorsqu'elle est arrêtée, en 1944, et expédiée dans un camp de travail en Sibérie. Après quelques mois, elle apprend que les femmes enceintes sont renvoyées chez elles. Mais comment faire quand il n'y a aucun homme à proximité et que la surveillance ne se relâche jamais ? Le miracle a lieu : Petra tombe enceinte et rentre en Roumanie. Dans l'immédiat après-guerre, elle ne retrouve rien ni personne de connu : tout est passé sous le contrôle, brutal, des nouvelles autorités. Avec courage, elle va élever son fils, Cezar, un enfant doué de capacités surnaturelles; il devine l'avenir de ceux qui le regardent dans les yeux. La rumeur se répand, les gens se prennent à espérer que lui, au moins, pourra améliorer leur sort. La police secrète s'intéresse à l'enfant... Dans ce roman empreint de mystère, doté d'une force poétique rare, Eugen Uricaru entremêle les trajectoires de ses personnages, qui ont à choisir entre le pouvoir de l'imaginaire et la soumission à leur destin.

02/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Ils arrivent les Barbares !

En jetant ses personnages dans la Roumanie de 1916, occupée par les Puissances centrales, Eugen Uricaru nous les montre faibles et nus sous l'orage, plus dignes de compassion que d'être jugés, trop hâtivement partagés en héros et en lâches. Point ici de "mal absolu", mais la forme ancienne, et récurrente, de l'arbitraire qui s'abat sur les peuples. On souffre, on est écrasé, mais jamais la vie quotidienne ne s'arrête: on grandit, on s'aime, on travaille pour son pain. Un haut fonctionnaire qui reste à son poste quand tout s'effondre et un capitaine "résistant" par la faute duquel tout un village est massacré : le manichéisme n'est pas à la fête. Un jeune homme, à l'heure des premières fois, un vieil acteur lunatique, qui héberge deux jeunes filles "un peu anarchistes, théosophes, que sais-je?", et commence une ronde enivrante. Tandis qu'apparaît et disparaît la mystérieuse Grazia, à laquelle un magicien gitan a livré ses secrets, ce grand roman nous emporte dans un monde où "le passé est aussi imprévisible que l'avenir".

04/2009

ActuaLitté

Littérature française

Eugène

Pour survivre aux drames qui l'ont broyé, Aaron Alanetich, écrivain déjanté , s'est réfugié dans une ville de province, dans un quartier pour nantis, espérant y retrouver un semblant de goût à la vie et goût à l'écriture. Pour étrangler sa solitude, il a accueilli Mila dans son duplex, une jeune SDF, une Esméralda tombée au pied d'un distributeur de billets, et son passager clandestin, Eugène, un surmulot. Sans plus d'inspirations, au bord du gouffre, l'écrivain suicidaire continue de se trainer à l'usine, pour faire "semblant" de travailler - comme les autres - et assurer leur subsistance. Quand il se met à recevoir de mystérieux Pizzini - "petits morceaux de papier utilisés par la mafia sicilienne pour des messages secrets. - il sait qu'il est acculé, que l'inconnu qui l'assomme de petites phrases accusatrices le connait plus que lui-même et qu'il ne le lâchera pas. Le moment d'écrire son dernier livre est venu, quel autre choix ? Mais pour le rédiger, il se devra d'avouer un crime immonde et sa plume ne devra pas trembler. Vous tenez entre les mains un ouvrage rédigé par un assassin ! "

11/2022

ActuaLitté

Poésie

Yugen

La beauté profonde du monde vue à travers ses mystères et ses résonances infinies. L'enfance, l'amour, la maternité, l'art, toutes ces expériences de la vie, avec ses souvenirs et ses nostalgies. La poésie qui viendrait s'opposer à l'impermanence des choses.

03/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Le jeune Eugen Ionescu

"De quoi Eugène Ionesco est-il redevable à Eugen lonescu ? C'est le thème de mon livre. Je suis aujourd'hui persuadé que la formation intellectuelle d'Eugène Ionesco est roumaine. Il a vécu en exil en Roumanie, dit-il, de 13 à 33 ans. Exil peut-être, mais pendant ces vingt ans il a lu, en roumain surtout, un grand nombre de livres dont certains ont fait le sujet d'analyses minutieuses dans ses chroniques. Il a publié trois livres et des centaines d'articles. Il a rédigé en roumain la première pièce "absurde" qui, adaptée en français quelques années plus tard, est devenue La Cantatrice chauve. Intégré au mouvement littéraire du lieu, il a contesté les modèles reconnus, suscitant des polémiques qui lui ont permis de clarifier ses conceptions littéraires. Que doit Eugène Ionesco à la littérature roumaine et qu'est-ce que celle-ci lui doit ? La question reste ouverte. Il me semble, quant à moi, qu'Eugène Ionesco n'a jamais pu se séparer, heureusement, d'Eugen lonescu. Il y a chez l'écrivain parisien une certaine dimension métaphysique et un certain type d'imaginaire ironique très roumain qui sont sans doute l'héritage que lui a légué, dans son écriture française, le jeune auteur bucarestois." Eugen Simion.

04/2013

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté