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Erwin Panofsky

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Beaux arts

La Perspective comme forme symbolique. Et autres essais

Les cinq essais réunis dans ce volume représentent la quasi-totalité des travaux que Panofsky a publiés en allemand, avant 1932. La volonté de fonder une science rigoureuse de l'œuvre d'art qui s'exprime dans les recherches épistémologiques des débuts, et en particulier dans la critique de Wölflin et de la notion de Kunstwollen, s'affirme en acte dans ce chef-d'œuvre de la science sociale qu'est la Perspective comme forme symbolique. Refusant de réduire la perspective à un simple problème technique ou mathématique, Panofsky entend établir, à travers l'analyse de l'usage de la perspective angulaire dans l'Antiquité, de l'ignorance quasi systématique de la perspective au Moyen-Age et de " l'invention " de la perspective plane par la Renaissance, que le recours à la perspective s'appuie sur une philosophie de l'espace qui est elle-même solidaire d'une philosophie de la relation entre le sujet et le monde. C'est ainsi que la philosophie idéaliste des " formes symboliques " se dépasse vers une histoire sociale des catégories de perception et de pensée.

04/1997

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Beaux arts

Titien. Questions d'iconographie

Dernier ouvrage d'Erwin Panofsky, ce livre sur Titien, sans avoir l'ambition d'une monographie exhaustive, constitue une des approches les plus averties sur l'artiste de la Sérénissime. L'immense océan pictural du peintre vénitien n'est abordé qu'à travers quelques questions, " essentiellement iconographiques ". Ces questions concernent bien sûr le contenu des œuvres, leur signification que la méthode interprétative de Panofsky, longuement affinée, décrypte dans le détail à la lumière des sources textuelles et figuratives. Toutefois, l'iconographie est ici envisagée au sens large et l'analyse ponctuelle des tableaux offre à chaque fois de nouveaux indices pour interroger la figure du peintre, reconstituer son univers culturel et mental, saisir ses conceptions artistiques, suivre le processus de l'invention et sa traduction par l'exécution technique. En six études, l'oeuvre de Titien est ainsi traversée par des thèmes d'ample envergure - le temps, l'amour, la beauté, le rapport à la tradition médiévale et au modèle antique, la confrontation avec le mythe et la poésie d'Ovide - qui servent avant tout à brosser le portrait humain, artistique et intellectuel du peintre. Tout au long de ce parcours, Panofsky s'attache à tisser des liens entre la forme et le contenu, et derrière la plume de " l'iconographe ", le lecteur découvrira souvent l'œil d'un " connaisseur" averti, extrêmement sensible au coloris du Vecellio. Par respect du " plus grand coloriste de tous les temps ", Panofsky souhaitait d'ailleurs illustrer strictement en noir et blanc ce livre qui, aujourd'hui encore, continue d'enrichir la réflexion sur la peinture de Titien tout en soulignant la complexité de la méthode iconographique.

09/2009

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Beaux arts

Panofsky, Les primitifs flamands

Les Primitifs Flamands, un des ouvrages phares de Panofsky, s’est développé à partir d’une série de conférences. Il conserve de cette origine une remarquable clarté et constitue ce qu’il est convenu d’appeler une somme. Paru en 1953, il a été traduit par Hazan pour sa première édition en français en 1992. L’étude de Panofsky suit le cours chronologique, en remontant très loin en arrière : la question des origines de cet art septentrional qui ne culminera qu’au milieu du XVe siècle occupe une place très importante. Et c’est une passionnante enquête sur des terres mal défrichées : les miniatures franco-flamandes, le style gothique international, l’art de la cour de Bourgogne, les écoles locales du Nord avant la révolution de l’ars nova qui apparaît avec le Maître de Flémalle. Puis viennent les chapitres de l’âge d’or, sur les Van Eyck et Van der Weyden, qui constituent comme autant de monographies. Le livre se termine par une étude sur les héritiers immédiats de cet âge : Petrus Christus, Dirk Bouts, Hugo Van der Goes, Gérard David, Juste de Gand, etc. Ici la démarche iconologique de Panofsky s’infléchit pour se faire histoire stylistique et dégager peu à peu l’émergence d’un continent culturel entier. Par-delà la minutie de l’approche, naissent au fil des pages de véritables petites épopées de la pensée, et l’on se demande comment l’auteur parvient à maîtriser son érudition pour savoir la rendre toujours aussi utile et parlante. De l’identification d’un musicien sur un portrait de Van Eyck (et du discours qui s’ensuit sur peinture et musique) à la définition du style anguleux de Van der Weyden, de l’étude presque tactile des Heures des manuscrits enluminés des XIVe et XVe siècles à la caractérisation des difficultés d’un suiveur comme Petrus Christus, le lecteur est amené à relier entre eux les fils innombrables d’une continuité que Panofsky retrace avec son habituelle élégance.

03/2010

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Beaux arts

Idea. Contribution à l'histoire du concept de l'ancienne théorie de l'art

Ces conférences furent publiées dans le cadre désormais célèbre de l'Institut Warburg. De Platon et Phidias à Michel-Ange et Dürer, Panofsky étudie le trajet de l'idée, élaborée par les anciennes théories de l'art qui ne dissocient pas encore le beau et le bien, jusqu'aux esthétiques qui, avec la Renaissance et le Maniérisme, ont commencé à bouleverser les fondements du beau en s'appuyant davantage sur la volonté et le plaisir. L'origine de la modernité en art est donc contemporaine de ce renversement de sens, bien antérieur à ce qu'indiquent en général les périodisations classiques de l'histoire de l'art.

09/1989

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Ecrits sur l'art

La Renaissance et ses avant-courriers dans l’art d’Occident

Dans ce classique de l'histoire de l'art, Erwin Panofsky s'interroge sur la spécificité de la Renaissance : ce mouvement artistique a-t-il bien eu lieu et si oui, comment s'est-il distingué des renouveaux médiévaux que l'on évoque sous le même nom ? "L'historien d'art [... ] devra accepter certains faits fondamentaux ; à savoir qu'une première rupture par rapport aux principes médiévaux de représentation du monde visible au moyen du trait et de la couleur s'est effectuée en Italie à la fin du XIII ? siècle ; qu'un second changement fondamental, qui a commencé en architecture et en sculpture, plutôt qu'en peinture, a eu lieu au début du XV ? et a entraîné un intérêt intense pour l'Antiquité classique ; et qu'une troisième phase, apogée de tout le développement, qui a finalement synchronisé les trois arts et a temporairement éliminé la dichotomie existante entre les points de vue naturaliste et classicisant, a commencé au seuil du XVI ? ". Erwin Panofsky. Par une étude minutieuse et richement illustrée de la sculpture à l'architecture en passant par la peinture et les enluminures, Panofsky livre ici un ouvrage fondamental pour la compréhension de l'art de la Renaissance.

09/2021

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Iconographie

Essais d'iconologie. Thèmes humanistes dans l'art de la Renaissance

L'iconologie consiste, à travers l'analyse des thèmes artistiques, à reconstituer l'histoire de l'imagination créatrice. Erwin Panofsky en est le plus prestigieux représentant. Il a fondé l'histoire de l'art, à l'époque dominée par des explications psychologiques, physiologiques et esthétiques, ou réduite à une description iconographique assez naïve, comme une science d'interprétation. Ainsi s'attache-t-il particulièrement à suivre les métamorphoses de traditions antiques : le temps, l'amour, la mort ou la genèse du monde. Ce sont autant de petites odyssées étranges et savantes, dont les épisodes consistent en fusions et confusions de concepts et d'images, en malentendus, oublis, résurrections et renaissances de toute sorte. Et soudain voici que l'énigme d'une oeuvre se résout : la chimie artistique a donné au thème un sens nouveau. L'humanisme de la Renaissance n'occupe une si grande place dans l'oeuvre de Panofsky que parce qu'il était précisément, dans sa poursuite de tous les "retours aux sources", l'agent par excellence de ces cristallisations. Un exposé lumineux du système néoplatonicien montre à quel point, dans cette doctrine des "résurrections" humanistes, tout confirme la prédominance de la pensée imageante sur la pensée discursive ; le monde matériel lui-même n'est qu'image, il appelle pour ainsi dire une iconologie qui donnerait accès à son sens.

11/2021

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