La poésie tellurique d’un slameur, les phrases d’une écrivaine dont la langue ne possède pas le mot « écrire », ou encore un texte d’abord destiné aux seuls enfants de l'auteure : toutes ces singularités s’expriment au sein d’une maison d’édition québécoise tout aussi unique, Mémoire d’encrier. Née en 2003, cette structure « du goût du monde » lancée par le poète Rodney Saint-Éloi, à présent accompagné par l’écrivaine Yara El-Ghadban, porte une ambition : donner la parole à ceux qui ne l’ont pas.