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Claudio Albertani

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Extraits

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Histoire internationale

Le miroir du Mexique. Chroniques de barbarie et de résistance

Les textes ici sélectionnés sont, pour l'essentiel, traduits d'un ouvrage paru en espagnol sous le titre : El Espejo de México et abordent aussi bien les douleurs subies par la population que ses pratiques de solidarité et de rébellion, porteuses d'espoirs. Ils reflètent les dangers qui menacent la planète : totalitarisme économique, destruction de l'environnement, paupérisation... Surtout, ils laissent percevoir les frémissements d'une civilisation basée sur la négation de la société marchande : la culture indigène. Partout présente, dans les villages et les quartiers, dans les communautés zapatistes et l'Oaxaca, elle pratique la démocratie directe, les décisions au consensus, la communalité, qui renvoient les manoeuvres particiaires dans les poubelles de l'Histoire. L'ouvrage se termine par l'analyse du 2e congrès de l'Assemblée populaire des peuples de l'Oaxaca (AP.PO), où s'affrontèrent visions verticale et horizontale de cet extraordinaire mouvement social. La magnifique intervention des jeunes libertaires de VOCAL (Voix oaxéquègnes construisant l'autonomie et la liberté) illustre les espoirs en un "bouleversement social véritable et profond de notre société".

02/2012

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Musique, danse

Claudio Monteverdi

Héritier de tout le savoir musical de la Renaissance, formé à l'écriture polyphonique dans la tradition vénitienne, Monteverdi est le compositeur qui ouvre une nouvelle époque. Philippe Beaussant éclaire le cheminement du compositeur qui, de Crémone puis Mantoue à Venise, d'une cour ducale fastueuse à la Sérénissime République, a opéré dans la musique cette mutation de sensibilité capitale, perceptible dans tous les domaines artistiques, littéraires et philosophiques, qu'on a appelée le baroque. S'affranchissant de la perfection polyphonique, Monteverdi fait advenir, par l'accent mis sur la compréhension du texte - celui des poètes les plus illustres de son temps, choisis avec une remarquable sûreté -, une expressivité qui sera dorénavant portée par une voix seule. Le nouveau langage qui se dégage ainsi trouvera dans l'opéra, avec l'Orfeo comme acte fondateur, un développement appelé à une riche postérité.

01/2003

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Compositeurs

Claudio Monteverdi

Fils d'un docteur de Crémone, l'italien Monteverdi (1567-1643) étudie la musique à la cathédrale. Il maîtrise rapidement le chant, joue de la viole et du luth dès son adolescence. Il se tourne alors vers la composition, que ce soit l'écriture vocale ou instrumentale et devient l'un des compositeurs les plus douées (et aussi les plus protéiformes) de son temps. Il sert d'abord le duc Vincent de Gonzague à Mantoue avant de le suivre en Hongrie lors de la guerre contre les Turcs, puis en Flandres en 1599. A cette période, il compose de nombreux madrigaux caractérisés par l'écriture d'une voix soliste expressive. Il devient citoyen de Mantoue et Maître de chapelle du Duc en 1602. C'est là qu'il compose l'Orféo, considéré comme le premier véritable opéra de l'histoire de la musique, en tant que tragédie musicale. Cette Åuvre, qui lui a demandé sept ans de travail, sera jouée dans toute l'Italie du Nord et le fera accéder au statut de plus grand musicien de son temps. A la mort du duc Vincent, Monteverdi quitte Mantoue pour le poste de Maître de chapelle à St-Marc de Venise. Bien que nommé prêtre en 1632, il ne cessera de composer pour le théâtre - Venise se dote alors de sa première salle d'opéra, le Teatro San Cassiano, et deviendra rapidement la capitale de ce genre musical particulier. Un an avant son décès dans la cité des Doges en novembre 1643, Monteverdi écrira son ultime opéra, L'incoronazione di Poppea. Bien qu'ayant surtout écrit de la musique sacrée à Venise, dont ses remarquables Litanies de la Sainte Vierge, son dernier livre de madrigaux est publié à titre posthume en 1651, portant ainsi le nombre de ses pièces vocales profanes à 208 ! Monterverdi est considéré comme le compositeur majeur ayant assuré la transition entre la Renaissance et le Baroque.

02/2024

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Littérature Espagnole

Claudio, regarde

Dans un sens, se souvenir signifie se réveiller. Et dans ce roman l'évocation du souvenir est d'une importance cruciale. Le texte commence avec Claudio endormi, sous anesthésie générale, alors qu'il va se faire opérer de la cataracte. Cette opération lui offrira-t-elle l'opportunité, à son réveil, d'un autre regard sur l'histoire ? Claudio, regarde est le livre le plus récent d'Alfons Cervera. Le Claudio du titre est son frère. Ils vivent ensemble. Ils sont très différents, mais ils partagent un passé commun (famille, enfance, amitiés, vie). Avec Claudio, regarde, Alfons Cervera vient pour ainsi dire clôturer le cycle des "voix fugitives", une littérature de l'oubli qui se déploie ici sur le versant de l'histoire familiale, une mémoire plus intime. Avec Claudio, regarde on assiste à un sauvetage de l'oubli qui ne se limite pas exclusivement à l'imaginaire de la famille Cervera, mais s'étend à une forme d'universalité, jusqu'à nos quotidiens mouvementés, nous avertissant qu'il y a des " portes " qui se sont fermées à tort. D'une manière ou d'une autre, Alfons Cervera s'oblige, ainsi que le lecteur/la lectrice, à contempler les paysages du passé. Pas en vain, comme il le dit : "le passé n'existe que lorsque nous nous en souvenons", il s'agit de récupérer la mémoire collective de l'histoire récente, activement, et ici, en l'occurrence, celle des Républicains, des vaincus, à travers la littérature.

04/2024

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Décoration

Kaléidoscope. Claudio Colucci

Diplômé en design graphique de l'école des arts décoratifs de Genève (aujourd'hui HEADI et en design industriel de l'ENSCI-Les Ateliers à Paris, Claudio Colucci travaille avec Pascal Mourgue et Philippe Starck avant de fonder en 1992 les Radi Designers avec Florence Doléac, Laurent Massaloux, Olivier Sidet et Robert Stadler. Un père italien, une mère autrichienne, une enfance tessinoise. Influencé par ce mélange de cultures, Colucci invente une autre idée du monde. Tokyo, Paris, Genève puis Pékin et Shanghai viennent sous-titrer son nom, telle une enseigne de luxe. " Ma première source d'inspiration c'est le voyage... ces allers-retours qui modifient ma vision des choses. " Lorsqu'il arrive au Japon en 1996, ses créations à la fois ludiques et simples, parfois radicales, ainsi que sa compréhension des traditions produisent un impact fort et intrigant qui séduit ses contemporains japonais. La rencontre avec Teruo Kurosaki, qui lui demande de créer sa première collection pour Idée, marque un tournant dans sa carrière. En 2011, il ouvre une agence à Shanghai où, dans une ébullition extravagante, les projets se succèdent : une chambre nuptiale sur une île, le design d'un yacht de 75 pieds d'un luxe exceptionnel... et même un restaurant japonais ! Les objets sensuels et humoristiques qu'il dessine dans son carnet de croquis qui ne le quitte jamais nous projettent dans un univers coloré de formes souples, de poésie et de rêve. Scrutant les histoires que cachent les objets, généreux en pirouettes et paradoxes, il trouve le ferment de sa créativité dans l'art du conte. " J'aime la fabulation, raconter des histoires, inventer... vraies ou fausses... plutôt fausses avec un départ un peu vrai... Brouiller les pistes, jouer ! " Parmi ses innombrables créations, on peut citer le sofa JolyCceur, qui illustre la vision de Claudia Colucci de l'esprit kawaii tant par sa couleur que par sa forme ; sa première lampe en Corian, Squeeze Lamp; Mutant Chair, hommage à Thonet ; la Carafe un verre pour Sentou ; les collections Squeeze pour Christofle ; le Delicabar avec le pâtissier Sébatien Gaudard au Bon Marché à Paris ; le café Moph à Tokyo ; les restaurants Roll Madu et l'aménagement des boutiques Paul & Joe, Agnès B. et Cabane de Zucca, l'institut français de Tokyo, les stands Renault et Pirelli, toutes ces réalisations montrent l'étendue de son talent. Pour Hermès, il invente à chaque saison l'ensemble des vitrines au Japon, qui sont comme " des fenêtres d'art, peut-être même comme l'origine de l'installation artistique ". Entre les citations de Claudio Colucci qui ponctuent les pages du livre publié sous la direction de Sarah Carrière-Chardon, ses compagnons de route dressent le portrait d'un magicien, d'un personnage chaleureux, avide de plaisirs, de rencontres, d'une exceptionnelle curiosité et générosité, qui apporte au design un souffle de gaieté. Ces personnalités marquantes ont toutes pris part à son histoire, ce kaléidoscope où les idées se forment, se déforment et se répondent : les designers Tom Dixon, Christian Ghion, les Tsé & Tsé, le chef pâtissier Sébastien Gaudard, les architectes Astrid Klein et Mark Dytham, le styliste Paul Smith et la douce geisha Kagurazaka Chika ou Michel Temman, ex-correspondant de Libération au Japon, qui comme Claudio s'installe en Chine ; depuis Paris, l'agent Dominique Serrell, avec qui les galeristes Pierre Romanet et Pierre Staudenmeyer ont, les premiers, exposé et édité ses créations ; ses sempaï (" parrains "I nippons : l'incontournable Teruo Kurosaki, le producteur Takaya Iwasaki et le directeur général chargé de la communication d'Hermès Japon, Kozo Fujimoto, qui lui ont ouvert les portes du Levant ; enfin, Kanae Hasegawa, journaliste, Ryu Niimi, professeur à la Musashino Art University, Marie-Laure Jousset, conservateur au Centre Pompidou, Gérard Laizé, directeur du VIA, ou Christine Colin, du ministère de la Culture, ont participé à la reconnaissance de son oeuvre. Riche de plus de 340 illustrations en couleurs, l'ouvrage Claudio Colucci kaléidoscope présente objets, mobilier, installations, aménagements et projets qui mettent en lumière l'inventivité foisonnante de ce designer de renommée internationale nourri de culture européenne et asiatique, puisant son inspiration dans un quotidien qu'il imagine fantastique.

09/2012

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Sociologie

Le dossier Georges Albertini

Un jeune professeur de province, militant de la S.F.I.O., devient, en novembre 1941, le secrétaire général de l'un des deux grands partis de la collaboration avec les nazis : le Rassemblement National Populaire de Marcel Déat. A la Libération, il est condamné pour "intelligence avec l'ennemi", mais avec les circonstances atténuantes, alors que des responsables subalternes sont fusillés. Pourquoi ? Avec quelles protections ? En février 1948, il bénéficie de la grâce présidentielle. A sa sortie de prison, sans avoir accompli sa peine, il entre directement à la banque Worms, comme "conseiller" à la direction générale. Et fort des liens politiques et économiques tissés avant guerre et pendant l'Occupation, il monte avec ses amis du R.N.P., une entreprise de documentation politique uniquement axée sur la lutte contre le communisme, avec sa revue "Est et Ouest", son centre de documentation, ses instituts. Son activité déborde l'Hexagone, s'étend en Italie, en Amérique du Sud, en Afrique. C'est une puissance. Il est devenu l'homme d'influence que l'on consulte, avec qui on négocie. Du socialiste Guy Mollet au président Pompidou, le monde politique sollicite ses conseils. Les grands patrons subventionnent ses activités. Qui est ce mystérieux personnage ? C'est Georges Albertini.

09/1992

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