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Claudine Raynaud

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Art contemporain

Peinture combas raynaud. Robert combas et jean-pierre raynaud

D'un côté Robert Combas, né en 1957, marqué par les arts populaires, le Pop art, la bande dessinée, le rock, la publicité. Dès le début de son oeuvre, il se détache des mouvements conceptuels des années 1970 pour renouer avec une peinture bien réelle, insolente, pulsionnelle, une peinture combative, quasi expressionniste et aussi pleine d'humour critique. De l'autre Jean Pierre Raynaud, né en 1939, qui dès le début des années soixante, emploie de façon obsessionnelle des motifs et des objets liés à son histoire pour se les réapproprier en leur donnant une valeur formelle tout en intervenant légèrement pour leur offrir tout leur sens. Ainsi, des carreaux de céramique blanc de 15 cm de côté à joints noirs qui recouvrent sculptures, containers maritimes, architectures ; des containers médicaux en inox emplis de gravats d'une maison entièrement carrelée puis détruite ; des pots de fleurs Psycho-objets de toute taille remplis de ciment et peints de couleurs vives ou des panneaux de signalisation Sens interdits. En faisant le choix de présenter ces deux artistes en résonance, la Galerie Strouk - au-delà d'une recherche de correspondances ou de discordances entre leurs oeuvres si singulières - permet d'assister au retentissement d'une sensibilité sur une autre, et inversement. Cette exposition inédite, à la fois par ses qualités historique et muséale, confirme l'engagement fort et le soutien années après années de la galerie envers ces deux artistes.

11/2023

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Littérature française

Les «Claudine». Claudine à l'école ; Claudine à Paris ; Claudine en ménage ; Claudine s'en va

Les voilà de nouveau, après trois quarts de siècle, ces Claudine qui "font l'enfant et la follette" — le mot est de Colette elle-même, qui ajoute : "La jeunesse, certes, y éclate. "La jeunesse, oui, et l'éclat : ainsi apparut Claudine, un jour de l'année 1900, dans son sarrau noir d'écolière, campée sur le seuil de la classe des grandes... Dès sa parution, Claudine à l'école est un succès, qui tourne au triomphe après la publication, l'année suivante, de Claudine à Paris, puis coup sur coup de Claudine en ménage et Claudine s'en va. On mesure mal aujourd'hui l'engouement que suscitèrent les Claudine durant ces premières années du siècle. Le théâtre s'en empare, l'opérette, le music-hall, la mode aussi... Engouement, parfum de scandale, battage publicitaire... Mais quelque chose de plus : un ton nouveau — le naturel. Et la naissance, comme le prédisait Catulle Mendès à Colette, d'un type littéraire. Et puis, cette Claudine, "personnage acide qui, vêtu en enfant, a licence de se comporter en femme ", ne faut-il pas la voir comme le premier état, la gracieuse et fraiche ébauche de tant d'héroïnes qui vont lui faire escorte dans l'oeuvre de Colette ? Julie de Carneilhan par exemple, cette Claudine parvenue à la maturité... Blessée, bafouée, elle n'abdique ni son intrépidité ni sa sincère imprudence. Comme Claudine, Julie s'en va... Comme s'éloignent Renée Néré, la Vagabonde, et la narratrice de La Naissance du jour... Quant à la valeur autobiographique des Claudine, elle n'est peut-être pas aussi mince qu'ont pu le penser certains. Des recoupements avec des ouvrages tels que Mes apprentissages, Le Pur et l'impur, feraient à coup sûr surgir similitudes, contradictions et.. prémonitions. Cependant voici Claudine : elle se suffit à elle seule. Colette l'a voulu ainsi : "Un jeune lecteur, une jeune lectrice n'ont pas besoin d'en savoir davantage sur un écrivain caché, casanier et sage, derrière son roman voluptueux. " GB.

06/2019

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Art contemporain

Les Deschamps de Raynaud

J'ai conscience de la particularité de mon témoignage pour ne pas dire l'impudeur face à l'oeuvre de Gérard Deschamps. Ce n'est certes pas mon rôle car artiste moi-même, comment aurais-je l'audace d'exprimer des mots qui auront toujours des conséquences tant pour lui que pour moi-même ? Mais en ai-je le choix ! Certainement pas après avoir ressenti cette illumination au début des années 1960. Jeune artiste à cette époque, j'ai eu tout naturellement besoin de clarifier mes engagements et de faire émerger dans ma tête les artistes qui m'apparaissaient déterminants : Gérard Deschamps faisait partie de ceux-là, comme une évidence, comme une raison suffisante créant une fidélité à son oeuvre jamais remise en question pendant 50 ans. De quoi s'agissait-il dans ma tête ? Une justesse liée à cette époque d'après-guerre dont j'étais un témoin, une liberté jamais démentie, mais surtout une fraîcheur transmise dans ses oeuvres, ce qui était pour moi un petit miracle. Je n'oublierais jamais ce jour au début des années 60 où préparant une exposition personnelle à la galerie Apollinaire à Milan, je fus invité pour des raisons techniques à descendre dans la cave de leurs locaux, cela à l'aide d'une bougie. Au milieu de l'obscurité et d'un fatras inextricable j'entraperçus un vague panneau comportant un châssis recouvert d'un tas de chiffons. Est-ce à travers cette lumière digne d'un Vermeer que m'apparût l'évidence de cette oeuvre ? J'étais en face d'un assemblage de tissus éblouissants que je reconnus instantanément comme une oeuvre majeure qui, d'ailleurs, avait représenté Gérard Deschamps à la Biennale de Paris quelques années auparavant. Après cette évocation lumineuse, l'environnement m'apparut d'une propreté plus que douteuse et j'en ressentis une grande détresse. Immédiatement et inconsciemment, je me portai acquéreur de ce chef-d'oeuvre en péril. Ce fut le début d'une démarche fidèle, jamais démentie et souvent résurgente. Que représente aujourd'hui cette oeuvre apparemment légère et libre ? sans aucun doute une authenticité, une résistance face à un monde marchand dominant l'art. Est-elle en danger, va-t-elle disparaître ou demeurera-t-elle à jamais cette émancipation radieuse que nous offre Gérard Deschamps ?

05/2023

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Littérature française

Imagine Claudine

Le temps passe, le village change. La ville se rapproche et Claudine devient riche. En ville, être riche c'est aller au massage, se faire livrer à manger par de jeunes cyclistes, c'est faire les vitrines chaque jour, c'est porter une robe différente par semaine, c'est aller au restaurant quand ça vous chante, c'est arrêter un taxi d'un geste de la main. Au village, être riche consiste à cacher son argent et à s'arranger pour donner des imaginations, des envies et des jalousies sournoises à tout le monde. Entre les deux, Claudine hésite.

04/2024

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Monographies

Raynaud catalogue raisonné. Tome 2

Le deuxième volume de l'oeuvre raisonnée de Jean Pierre Raynaud commence en 1974, avec le travail de l'artiste confronté au carrelage blanc 15x15 cm, joints noirs et se poursuit jusqu'en 1997. Le deuxième volume de l'oeuvre raisonnée de Jean Pierre Raynaud commence en 1974, avec le travail de l'artiste confronté au carrelage blanc 15x15 cm, joints noirs et se poursuit jusqu'en 1997. Cette période intègre l'oeuvre maitresse de Raynaud, " La Maison " de Bougival, mais aussi " le Mastaba " édifié à La Garenne-Colombes. Elle incorpore également les " Minguettes ", le " Pot doré " et le " Container " installés de manière pérenne au Centre Georges Pompidou... Mais aussi les thématiques telles : les armes de guerre, les vitrines, et autres projets de grande échelle comme les pots et les autoportraits.

09/2021

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Critique littéraire

Toni Morrison. L'esthétique de la survie

Le Prix Nobel a couronné en Toni Morrison une romancière noire qui s'attache depuis deux décennies à interroger le passé et l'expérience présente de ceux et celles dont le "passage du milieu" a lacéré l'histoire. Familière, lyrique, musicale, l'écriture de Morrison "joue dans le noir" , fait de l'or du cauchemar, noue ses drames autour d'une identité toujours mise en question. Le mythe, le document, l'anecdote livrent à la poésie le matériau que travaille obstinément un grand écrivain qui se défie des clichés.

12/1996

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