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Cherifi Nouara

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Littérature française

Le combat des racines Tome 1

" A cette fleur qui a poussé sur un champ radioactif, à cette lionne dont on a voulu limer les griffes, indomptable et incontrôlable. Son arme a toujours été son cartable, son éducation scolaire. Depuis toute petite assoiffée de romans et de Baudelaire, cette femme c'est ma mère que je découvre en lisant, car vous pouvez le comprendre, ce genre d'êtres ne délivre ses sentiments qu'en écrivant. Parfois, la froideur peut être mal comprise, mais dessous ce bloc de glace se cache une femme dont l'Algérie est éprise : C'est la rébellion, la dissidence, de quoi faire jalouser son Ex la France, de quoi faire réfléchir quelques internationales instances. Sur le plan de l'homme ou de la femme, bien plus qu'une espèce animale, un être doué de raison et de tort qui pour goûter au parfum de la liberté affronterait la mort, la faim et le froid, suivant ainsi sa propre loi, celle du ça, du moi et du surmoi, à savoir celle de l'inconscience, pourtant la seule à se rebeller contre l'injustice et l'indifférence, et cette héroïne, dont on est vite accro, a fait ce choix de s'attacher à sa liberté comme à un velcro, se mettant ainsi tout le monde à dos. Mieux vaut vivre reine déchue qu'entourée d'hypocrites courtisans. Plutôt que d'être une sédentaire dépressive qui se contente d'une tisane pour goûter à l'ivresse de la vie, elle a préféré être une gitane qui rit, qui danse, un Amazigh, un insoumis ! Cette femme à elle seule c'est l'Algérie entière qui s'est auto détruite. En raison de sa beauté et sa générosité, elle ne savait pas compter quand elle aimait. Elle a laissé place à ses fossoyeurs, menteurs et voleurs lui manger son coeur. Puissiez-vous tout comme je l'ai fait, vous réfugier dans ce journal qui a mis tant d'années à sortir. Vous y sentir comme dans votre maison, et par dessus tout, ouvrir votre coeur ainsi que de nouveaux horizons ! "

03/2020

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Littérature française

Cuisine de maman. Mouton d'Aïd

" C'est la voix d'une prêtresse kabyle qui déclame des valeurs à préserver comme la prunelle de ses yeux. Cette matriarche ne baisse pas les bras face à l'adversité et poursuit son labeur en faisant feu de tout bois. Elle écrit, elle peint, elle cuisine, elle jardine, elle dissèque les corps et les âmes pour en extirper le mal. Elle est la fille de son père, l'épouse de tel, petite soeur de ses frères, mère de sa progéniture, elle est la sentinelle qui veille, qui surveille pour tirer la sonnette d'alarme si le partage des parts n'est pas équitable. Elle vous nourrit, vous soigne, vous aime et vous protège contre tout danger potentiel. Ne soyez pas surpris de découvrir que son quartier général pourrait bien être sa cuisine ou son jardin. Elle mijotera des petits plats épicés pour vous servir, vous séduire à la fois. Vous ne visiterez ses jardins paradisiaques que si elle vous estime à la hauteur de ce prestige donc tenez vous bien à table ! Cette divine Athéna travaille à l'insu de tous en tragédienne grecque féroce pour vous garder, pour vous guider ! C'est cette mère berbère investie de la noble mission d'accepter ses nombreux enfants si différents parfois et les rassembler pour cet empire rêvé que devraient être toutes les familles du monde. Elle est cette révolutionnaire imbattable qui marche inlassablement dans sa tête avec le sourire. Ce généreux sourire, prélude de paix, de bonne santé, d'amour et de prospérité n'en doutez pas ! Elle songe et nous dit encore : " Elle fut bien gourmande ma mère berbère, Dehvia Nait Cheikh cuisinait dans de grandes marmites ou chaudrons pour tout le monde. Elle se souvient que jadis chez son ancêtre Jedi Azzouz Bahmil étaient préparés quotidiennement de grands plats de couscous en offrande expiatoire pour les plus démunis et pèlerins de passage. Il y a encore ce plan de travail en bois des femmes qui s'essuyaient les mains enduites d'huile d'olive et de beurre dont elles arrosaient le couscous avant de le servir. Ce plan de travail a perduré jusqu'à ce jour dans le mausolée et a gardé son lustre brillant bien des siècles après. Inlassablement, la mère berbère dodelinant de la tête contait la saga qui n'en finissait pas devant cette petite fille innocente qui se nourrissait de ces nourritures célestes que sont les mots magiques transmis de génération en génération par la tradition orale. Est venu enfin ce moment de les écrire afin qu'ils ne tombent pas sous le sceau de l'oubli ... " Bon appétit !

09/2019

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Littérature française

Houara, mon amour

"Qui se souvient encore du Souk du Jeudi, de ses tentes blanches et de la joie de ses commerçants qui étaient l'âme du village ? Son emplacement a disparu absorbé par le béton des petites boutiques commerçan-tes sombres. Il a été progressivement "délocalisé" vers la périphé-rie, poussé comme un indésirable vers l'auto-route qui relie Agadir à Taroudant ? " ;

04/2014

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Littérature française

Aïn fouara, mon amour

Au fil des sept nouvelles que rassemble ce recueil, l'auteur nous entraîne dans un parcours placé sous le signe de la fidélité aux racines, du destin assumé, de la vocation accomplie. Certains des personnages lancent un jeu de piste au plus profond de leur passé, pendant que d'autres font face et savent redresser la tête pour aller au bout de leurs choix. Aïn Fouara, mon amour se veut un témoignage d'affection envers ces "Pieds-Noirs" d'Algérie chez lesquels, plus de cinquante ans après, les blessures de la nostalgie ne se sont, bien souvent, toujours pas refermées.

04/2015

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Littérature française

Le désert des reines

Étudiante en médecine à Ouahrân (Oran) dans les années quatre-vingt, Nouara la rebelle bouscule les repères sociaux et culturels ancestraux, inconcevable outrage pour son frère croyant pratiquant. Menacée par des jusqu'au-boutistes religieux, Nouara ne connaîtra jamais la petite Dimya, piètre ange gardien, garçon manqué manipulé par la vieille Cherifa non moins révoltée. D'autres destins de femme apparaissent en filigranes autour de Nouara, dans la vieille ville de Biskra où elle est cloîtrée. Fuites entre Ouahrân et Biskra, violences inouïes au sein d'un même foyer bourgeois d'apparatchiks, manifestations populaires, le suspens quasi cinématographique se développe ici au service de problématiques universelles contemporaines. « Reine » est la femme engagée, consciemment ou non, dans la quête d‘une dignité. « Désert » demeure la société gangrenée par des pouvoirs iniques millénaires qui cantonnent, à n'importe quel prix, la femme dans un statut d'infra-être.

12/2014

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Livres 3 ans et +

Nobara et la malle du sorcier

Dans une contrée lointaine, un vieux sorcier possède une malle enchantée qui matérialise tout ce que les gens souhaitent. Hélas, les objets qui en sortent sont le plus souvent incomplets ou défectueux. C'est pourquoi il est à la recherche de quelqu'un qui pourra enfin maîtriser la capricieuse valise et la transformer en véritable trésor. Il fait alors la rencontre de Nobara, une jeune fille qui semble capable d'exploiter les talents de cette malle... Un joli conte moderne et délicat, qui aborde la question complexe de savoir ce qu'on désire vraiment au fond de son coeur.

07/2014

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