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Charles Reznikoff

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Livres, actualités : tout sur Charles Bukowski

Né en 1920 en Allemagne, à Andernach, le jeune Heinrich Karl Bukowski n’a que 3 ans lorsque ses parents décident de partir pour les États-Unis. Celui qui sera plus tard connu sous le nom de Charles Bukowski parcourt bientôt les États-Unis et s’acoquine plus spécialement avec Los Angeles, cité qui influencera toute son œuvre. Son parcours chaotique n’a d’égal que la vénération intense dont ses écrits font l’objet...

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Portraits de traductrices et traducteurs du passé

« Traduire, c’est trahir », selon l’adage italien, mais sans eux, pas de livres venus d’ailleurs dans les mains des lecteurs. Traductrices et traducteurs, penchés sur des textes antiques ou des publications plus récentes, ont enrichi les bibliothèques de leurs apports. Coauteurs de ces œuvres, souvent oubliés, voici un dossier qui rend hommage à un métier essentiel.

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Dédicaces, programme, auteurs, éditeurs : le FIBD d'Angoulême 2020

La 47e édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, ou FIBD pour faire plus court, se déroulera du 30 janvier au 2 février 2020 : à cette occasion, la ville tout entière vivra au rythme du 9e art, avec des événements un peu partout. Expositions, dédicaces, conférences, cosplays et autres masterclasses attendent les visiteurs, venus du monde entier. 

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Le prestigieux et convoité Prix Goncourt

Récompense la plus populaire, la plus médiatique et la plus convoitée de la rentrée littéraire, le Prix Goncourt rythme depuis plus d'un siècle la vie littéraire française en désignant un lauréat ou une lauréate, au début du mois de novembre. Pour l'éditeur du livre en question, l'annonce signifie la plupart du temps des ventes assez confortables à l'occasion des fêtes de fin d'année.

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Dossier

Le Commissaire Maigret, figure historique de la littérature policière

Le retour du Commissaire Maigret, cette fois sous les traits de Gérard Depardieu, relance l’intérêt pour le personnage de Georges Simenon. À travers 75 romans policiers et 28 nouvelles, l’enquêteur a officié entre 1931 et 1972. Amateurs de vins — sauf le champagne — et fumeur de pipe, il aura connu bien des visages sur petit et grand écran. 

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Milan Kundera par ses livres : la passion française

Milan Kundera est né le 1er avril 1929 à Brno, en Tchécoslovaquie (aujourd'hui République tchèque). Il est l'un des écrivains les plus importants et les plus influents du 20e siècle. Ses écrits, qui abordent des thèmes tels que l'amour, l'existence et l'identité, sont connus pour leur complexité et leur profondeur philosophique.

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Poésie

Inscriptions. Précédé de Cà et là

Inscriptions suivi de Ca et là est constitué de deux livres majeurs de Reznikoff, inédits en français, séparés par une période de 18 ans sans aucune publication (Ca et là, 1941, Inscriptions, 1959), et tous deux édités à compte d'auteur - le succès du poète ne sera que tardif. Le livre propose certains des textes les plus emblématiques du poète (dont le fameux Kaddish) et constitue une parfaite introduction à la méthode objectiviste, faite de précision, de concision et d'intensité. Le poète objectiviste, Reznikoff nous dit, s'efforce de voir les choses objectivement - non pas symboliquement, allégoriquement ou subjectivement - et de regarder sincèrement dans un poème, en n'utilisant que les mots nécessaires. Ca et là, écrit pendant la Guerre, est dédié à la mémoire de la mère du poète récemment morte, une Russe qui avait fui les pogroms du tsar et émigré aux Etats-Unis. Reznikoff y affirme, avec d'autant plus de force en raison du contexte historique et de ce deuil personnel, son rapport à la tradition et à l'identité de ses contemporains. Inscriptions est le premier livre post-holocauste publié par Reznikoff. Cet ensemble d'une cinquantaine de poèmes, comme en écho au ton " biblique " du précédent recueil, est constitué de fragments urbains et diasporiques. Toute la maturité poétique de Reznikoff est dans ce livre, qui atteint l'économie de langage et la charge émotive de ses célèbres Holocaust et Testimony. Ces deux livres se répondent, se prolongent, et portent en eux les thématiques essentielles de l'oeuvre de Reznikoff. Ils constituent un sommet de la poésie objectiviste.

05/2018

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Poésie

Témoignage. Les Etats-Unis (1885-1915)

Charles Reznikoff (1894-1976) était avec Carl Rakosi, George Oppen et Louis Zukofsky un des quatre poètes du courant dit «objectiviste» américain, qui commencèrent à publier, de manière confidentielle, dans les années vingt du siècle dernier. De Charles Reznikoff ont été publiés en France, Témoignage, Les États-Unis, 1885-1890, un fragment du présent volume (Hachette/P.O.L, 1981, traduction par Jacques Roubaud), aujourd'hui épuisé ; Le Musicien, roman (P.O.L, 1986, traduction par Emmanuel Hocquard et Claude Richard) ; Holocauste (Prétexte, 2007, traduction Jean-Paul Auxeméry). Dans un entretien publié dans Contemporary Literature Charles Reznikoff, pour décrire sa démarche, citait un poète chinois du XIe siècle qui disait : «La poésie présente l'objet afin de susciter la sensation. Elle doit être très précise sur l'objet et réticente sur l'émotion». Sans doute n'est-il pas inutile, aujourd'hui, de présenter avec Témoignage, Les États-Unis (1885-1915) une des illustrations les plus complètes et convaincantes de ce programme. Témoignage, Les États-Unis (1885-1915) est une vaste fresque pour décrire l'entrée des États-Unis dans l'ère moderne à travers la restitution minutieuse et la mise en forme de rapports d'audience de tribunaux amenés à juger aussi bien de conflits de voisinage ou de succession que d'accidents du travail ou de faits divers atroces. Son édition poursuit le travail entamé en 1981 avec la publication de Témoignage, Les États-Unis, 1885-1890 et du Musicien.

05/2012

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Poésie

In Memoriam : 1933

Figure majeure de l'objectivisme américain, ce courant littéraire visant à susciter la sensation par l'entremise des seuls faits vus et entendus, Charles Reznikoff (1894-1976) n'aura presque jamais quitté New York où il est né. Toutefois, parce que fils d'immigrants juifs ayant fui la Russie, la misère de ses shtetls et la fureur de ses pogromes, c'est dans une atmosphère marquée par la fidélité à la foi des ancêtres - mais également par la mémoire d'une judéophobie hissée au rang de valeur nationale -, que son enfance baigna. Aussi, si ses premiers poèmes s'appliquent à saisir dérives et misères endurées par la marée des anonymes au sein d'une mégapole censée incarner le Grand rêve des nouveaux-venus, la montée en puissance du national-socialisme allemand ne pouvait manquer d'alarmer le poète. Redoutant pour son peuple les pires malheurs, il entreprend la rédaction d'In Memoriam : 1933. Ce dont il est ici question ? D'un cycle de sept poèmes de style récitatif, essentiellement déclamatoire, s'appliquant à retracer, en autant de stations, les successifs désastres auxquels les Juifs furent confrontés au cours de leur longue histoire. Soit la chute de Samarie (an 722 avant l'ère commune), l'exil à Babylone (539 AEC), le synode de Jamnia succédant à la destruction du Second Temple de Jérusalem (an 70), les persécutions endurées à l'occasion de la première croisade (1096), l'expulsion des Juifs d'Espagne (1492), les massacres perpétrés par les cosaques vers l'an 1700 et enfin la fureur des pogromes en Russie autour de 1905. Loin pourtant de se cantonner à quelque martyrologie, Charles Reznikoff, revisite pour nous, au sein même de la terreur semée par autant de déchaînements haineux, la somme des voix acharnées à extraire du malheur les raisons de ne jamais désespérer. D'où le fait qu'au total In memoriam : 1933, qui emprunte aussi bien aux prophètes de l'ancien Testament qu'à l'historien, talmudiste et kabbaliste ruthène du dix-septième siècle Nathan Nata Hannover - l'auteur du Fond le l'abime -, se laisse également lire comme un étourdissant et inspirant traité consacré au bon usage du désastre.

09/2016

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Poésie

A la source du vivre et du voir. Suivi de Le cinquième livre des macchabées

Plus qu'une autobiographie, ce livre central dans l'oeuvre de Charles Reznikoff est un art poétique. Il y a là une forme de résurgence, ou de permanence de la vie naturelle, une capacité d'émerveillement intacte quoique jamais naïve, presque une innocence dans le regard posé sur la ville. Reznikoff arpente les rues de New York avec le passé en écho, en observateur de cette civilisation nouvelle, effervescente, bâtie sur le souvenir ou le mythe lointain des légendes disparues : aussi bien grecques qu'hébraïques. Cette superposition de la réalité et de la fable donne son épaisseur au poème, qui transcende la réalité sans pourtant jamais s'écarter du réalisme le plus simple, le plus proche. Car ce sont les êtres les plus familiers qui peuplent ces pages, des concierges, des serveurs, des mendiants, des blanchisseurs, tous ceux qui ont un travail - ou une vie - visible à même la rue. Petites scènes de discordes, de discrètes complicités, une famille modeste revenant de la plage, l'histoire d'une lettre d'amour, une dispute conjugale, un mari ivre, des empoignades dans le métro, des infirmières qui sortent du travail au petit matin : nous lisons la chronique d'une époque de crise économique, de migration, de précarité, d'emplois mal payés, de racisme et de ghettos. Et dans ce processus tumultueux et naturel se construit l'image d'un pays, avec des hommes venus de Russie, d'Italie, d'Irlande ou de Hongrie, au milieu des voitures, trams, charrettes à bras, des camions et des chevaux, au fond des quincailleries et des épiceries ouvertes la nuit. L'identité est une chose poreuse et souvent éclatée, qui se définit de façon collective, dans la confrontation d'altérités vivant dans le même espace humain. C'est un livre qui avance vers le passé, et après avoir traversé de son regard d'adulte ce creuset vivant, Reznikoff en vient à se raconter lui-même. L'enfance de quartier en quartier, de Brownsville le ghetto juif, puis Harlem, et enfin Brooklyn à mesure de la modeste ascension sociale des parents. Une croissance dans un univers désordonné, chaotique, coloré, sale et bruyant, fait de solitude, de découvertes, mais aussi de violences antisémites. Les premières lectures à la bibliothèque publique, les camaraderies houleuses, les persécutions enfantines, les vieux immeubles sombres, la vie des grands-parents en Russie, la sagesse juive et les sermons, les études de droit qui auront un impact si important par la suite, la découverte de l'écriture, de la poésie jusqu'à cette décision d'en faire sa vie. Et soudain on oublie qu'on lit un livre, on finit par voir la vie véritable par les yeux d'un petit enfant juif dans les rues de New-York en 1915, dans une intrication totale des souvenirs et du présent. Une vie, unique et ordinaire, déracinée sans cesse, qui a trouvé à croître avec des racines mobiles et a fini par trouver sa liberté dans cette mobilité. Livre en forme de vie, livre qui donne ce sentiment étrange de gagner un ami, et d'assister, dans les dernières pages, après tout et non avant tout, à la naissance d'un poète.

03/2021

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Littérature étrangère

Sur les rives de Manhattan

Paru en 1930, By the Waters of Manhattan- seul roman ayant vu le jour du vivant de l'auteur - est une oeuvre essentiellement autobiographique. La première partie du livre relate la destinée de la famille Volsky dans la Russie du XIXe siècle. Le père, homme sensible, instruit et pieux, se voit forcé, pour nourrir sa famille sans cesse croissante, de se déplacer d'une ville à l'autre à la recherche d'emplois toujours précaires. L'héroïne de ce livre est toutefois Sarah Yetta Volsky, la fille aînée, qui ne rêve que d'étudier, mais est obligée de travailler pour seconder sa mère dès son plus jeune âge. Après la mort du père, plus rien ne retient Sarah Yetta de partir en Amérique dans l'espoir d'y découvrir une vie meilleure. Elle réussit, non sans peine, à trouver du travail en tant que couturière et finit par épouser un ami d'enfance, Saül Rubinov, qui lui aussi a quitté la Russie. Dans la seconde partie du livre, Charles Reznikoff nous raconte alors l'histoire d'Ezéchiel, l'un des fils de Sarah Yetta, qui, épris de littérature, transforme un vétuste dépôt en librairie...

08/2014

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Littérature française

Le Musicien

Dans un entretien, Charles Reznikoff déclarait : "Je vois une chose. Elle m'émeut. Je la transcris comme je la vois. Je m'abstiens de tout commentaire. Si j'ai bien décrit l'objet, il y aura bien quelqu'un pour en être ému, mais aussi quelqu'un pour dire "Mais, Bon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ? " Peut-être les deux ont-ils raison". Telle est, très précisément, la situation que Le Musicien met en scène. Ils sont deux : Jude Dalsimer, pour qui sa musique est toute sa vie, pour qui tout est matière à écrire de la musique et son ami, le narrateur, que la musique de Jude n'émeut pas du tout. Sur fond d'Amérique en crise, à l'époque de la Grande Dépression (chômage, misère, difficile intégration des immigrés, notamment des Juifs), Le Musicien retrace - de Hollywood, où il gagne sa vie comme aide-scénariste, à New York où il revient après avoir perdu son emploi - la vie d'un créateur voué à l'indifférence, l'incompréhension et la solitude.

03/2024

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