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Bettina Stangneth

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Philosophie

La pensée mauvaise. Essai philosophique

Nous trouvons toujours des excuses aux méchants : ta mauvaise éducation, le poids des circonstances politiques, économiques ou sociales. La tradition des Lumières a ainsi vu dans le mal l'expression nécessaire d'un manque ou d'une faiblesse de l'homme : sa finitude (Kant), ou sa paresse (Arendt). Bettina Stangneth refuse d'entériner cette défaite de la raison pratique. Elle montre au contraire que la méchanceté est te fruit vénéneux d'une volonté positive : la pensée mauvaise. Les tenants de cette-ci, nazis, jihadistes et autres malfaisants, ont ceci de commun qu'ils légitiment leurs crimes en remettant en cause te principe même d'une moralité universelle : ta raison. Après avoir décrit tes formes variées que prend aujourd'hui cette haine de ta raison - cynisme, divertissement, obsession du soi et de son identité singulière, confusion entre tes faits et tes interprétations, ta vérité et ta fausseté, ta science et l'opinion -, l'auteure montre surtout que tes Lumières aujourd'hui, pour autant qu'elles sachent se défendre contre ta pensée mauvaise, sont toujours porteuses de Leur promesse d'une humanité qui s'améliore.

02/2019

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Histoire internationale

Eichmann avant Jérusalem. La vie tranquille d'un génocidaire

Lors de son procès à Jérusalem en 1961, Adolph Eichmann se présenta comme un petit bureaucrate qui n'aurait fait qu'obéir aux ordres. Envoyée par le New Yorker pour couvrir le procès, Hannah Harendt écrivit quant à elle qu'Eichmann était certes un criminel antisémite notoire devant être châtié, mais qu'il n'aurait fait preuve d'aucun fanatisme particulier : davantage préoccupé par sa carrière qu'autre chose, il aurait été incapable de distinguer le bien du mal. Cette thèse dite de la "banalité du mal" déclencha un tollé lors de sa parution. Très respectueuse de la grande spécialiste du totalitarisme, la philosophe et historienne allemande Bettina Stangneth démontre ici, nouveaux documents à l'appui - et l'on en reste saisi d'effroi - que cette thèse ne saurait s'appliquer à celui qui fut l'un des plus grands artisans de la "solution finale". Comment pourrait-il en aller autrement alors que, fuyant en Argentine avec la complicité du Vatican en 1950, celui qui s'assura que les Juifs soient massacrés dans les camps de la mort osa déclarer que même si l'Allemagne nazie perdait la guerre, il sauterait dans la tombe avec joie parce qu'avoir cinq millions de victimes sur la conscience lui procurait une intense satisfaction ? S'il n'était que cela, cet ouvrage salué par la critique mondiale serait déjà un grand livre. Mais il y a plus. Il démontre qu'aujourd'hui encore l'abcès Eichmann est loin d'être vraiment percé.

10/2016

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Photographes

Bettina

Artiste mythique du New York des années 1960, Bettina Grossman (1928-2021) a développé pendant plus de soixante ans une oeuvre prolifique passant de la photographie, à la sculpture, du cinéma au dessin. Cet ouvrage est le premier qui présente son exceptionnel travail photographique, nourri de la pratique d'une sculpture concep-tuelle. Personnalité excentrique totalement dédiée à son art, Bettina réside à partir de 1968 au célèbre Chelsea Hotel, suite à l'incendie de son atelier dans lequel elle perd toutes ses archives. Vivant telle une recluse dans cette communauté d'artistes, qui a vu passer aussi bien Jack Kerouac que Sid Vicious. Dans ce bouillon culturel, elle produit et accumule dans son minuscule studio une oeuvre considérable et majeure qui s'inscrit pleinement dans la grande histoire des avant-gardes artistiques du xxe siècle. Ses recherches sur la forme, qu'elle soit graphique, sculpturale ou photographique, la conduisent à expérimenter, questionner, l'idée même de processus artistique. Durant des années, images, dessins, modelages, élaborent une oeuvre singulière qui reconsidère en permanence l'idée d'oeuvre d'art. Ses pièces sont suspendues dans l'atelier, accrochées aux murs, posées à même le sol : elles envahissent l'espace dans un continuum menant au vertige, le geste artistique se fait expérience physique et visuelle. Aux confins de l'abstraction, Bettina manipule, tord, étale, étire matière, lumière et ombre. Sa pratique sérielle - sujet majeur des arts con-temporains - donne à voir un univers hypnotique et d'une grande puissance visuelle, présenté ici pour la première fois.

06/2022

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Littérature française

Bettina Eisner

"Croyez-vous vraiment que cette femme existe ? Et si elle avait tout simplement été inventée par la Stasi pour les besoins de la cause, professeur ? Avait raillé Jürgen Jacobi, l'autre soir alors que je cherchais à retrouver Bettina. On commet tous des erreurs. Laissez tomber ! Les ombres hostiles qui s'agitent dans les coulisses ? Les fantômes sont encombrants... On a beau faire, on ne s'en débarrasse jamais."

01/2014

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Poésie

Les Regards de Bettina

Après avoir traversé Le jardin de ma bohème en 2018, parcouru L'envol d'une plume sur le rivage en 2019, dansé une Pastourelle Vendéenne en 2020, puis effleuré Les quintessences de l'océan en 2021, l'auteure avait alors échangé la prose poétique contre l'écriture d'une biographie épistolaire : Des Ardennes à l'Ohio pour l'amour d'un soldat. En avril 2023, elle recevra une distinction pour ce même titre, le - Prix du Public - décerné par le jury de l'Académie littéraire de la Loire. Aujourd'hui, elle nous invite à voyager sur les remparts de sa bohème pour suivre : Les Regards de Bettina...

09/2023

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Policier-Espionnage

Bettica Batenica

BETTICA BATENICA Une étrange affaire des disparitions mène l'agent spécial Anna Devemy et son adjoint Bram sur la piste de l'institut du Razède. Dirigé par Bettica Batenica, cet étrange établissement perdu dans les montagnes promet à ses adeptes de les délester du poids de la mémoire. Mais comme Psychose, Bettica Batenica est de ces oeuvres imprévisibles et marquantes parce qu'elles changent radicalement en cours de route. Dans la deuxième partie du livre, le lecteur est ainsi amené à suivre le personnage énigmatique de Bettica Batenica et démêler les raisons de sa fascination par l'oubli et les origines de son pouvoir qui lui permet de faire oublier n'importe quel souvenir en le matérialisant sous la forme d'une perle. Impressionnante de maturité, la jeune autrice Romane Granger parvient pour son premier livre à happer le lecteur aussi bien par l'univers fantastique et mystérieux qu'elle échafaude que par sa réflexion sur les affres et les dangers de l'oubli qui sous-tend le récit. A la fois doux et puissant, son dessin mêle une palette de couleurs harmonieuse et percutante à des jeux formels en symbiose avec l'histoire. #enquête #fantastique #mémoire #oubli #agression #pouvoir

01/2023

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