Ils sont « artisans, commerçants, gendarmes, retraités », rapporte l'AFP, et ils font partie des quelque 18.000 investisseurs qui s'étaient tournés vers Aristophil, une société d'épargne qui proposait de placer de l'argent sur des manuscrits et autres pièces littéraires authentiques. Le 5 mars dernier, le dirigeant de la société Gérard Lhéritier, sa fille et l'expert-comptable d'Aristophil ont été mis en examen, soupçonnés d'escroquerie. Les victimes se sont constituées en association, afin d'organiser le plus simplement possible les procédures judiciaires.