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Andréanne Grandmont

Extraits

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Science-fiction

Sauvage

Ce qu'il voulait, c'était de simples vacances loin de ses problèmes matrimoniaux et du stress de son travail. Il en avait assez. Il voulait s'en aller, seulement quelques jours, pour faire un peu de camping avec ses amis. Des vacances durant lesquelles il pensait pouvoir boire et se distraire ; reconnecter avec la nature qu'il n'avait connue qu'à distance, dans le confort de son foyer de la grande ville. Il n'avait certainement pas prévu de se blesser, de se perdre ou encore de devoir affronter la dureté de la nature sauvage. Mais par-dessus tout, il n'avait jamais imaginé qu'au milieu de cette nature impitoyable, il y rencontrerait le sauvage.

11/2018

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Littérature française

Le jardin d'Andréanne

Un beau jour d'automne, Andréanne découvre un calepin sur un banc de parc. En le feuilletant pour en identifier le propriétaire, elle constate qu'il s'agit d'un recueil de pensées. Intriguée par son titre, Seul le corps parle, elle se met à parcourir l'ouvrage d'abord choquée par les assertions qui y sont faites. Malgré tout, elle entre en débat intérieur avec l'auteur. Au fil des jours, la jeune femme reviendra poursuivre sa lecture sur le banc dans l'espoir d'y voir revenir celui ou celle dont elle a peine à cerner le sexe mais dont elle sera de plus en plus fascinée par la personnalité et la philosophie. La personne en question sera-t-elle au rendez-vous? De qui s'agira-t-il et quel genre de relation pourra émerger de cette rencontre épistolaire? Le jardin d'Andréanne invite à une réflexion sur les enjeux fondamentaux de la vie sociale, culturelle et physique de l'être humain, le tout sous une vision matérialiste mais inspirée de sa nature et de l'univers qu'il habite.

10/2015

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Généralités

Sur l'architecture de l'ordre de Grandmont. Note 3

Troisième note sur l'architecture de l'ordre de Grandmont / Adolphe de Dion Date de l'édition originale : 1877-1878 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Poésie

Le Temps des récits

Ce livre important pour la poésie, notamment française, réunit les derniers poèmes à ce jour de Dominique Grandmont. Soit six ensembles écrits entre 2012 et 2020. LE MOT EST LA MOITIE ? DE L'INTERPRE ? TATION DU CRI (mai 2012) COIN TABLE FENETRE (février 2016) MILIEU DE COUR DROITE (juin 2016) ICI COMME JAMAIS (janvier 2017-août 2018) LE TEMPS DES RECITS (février 2019-décembre 2019) A PERTE DE VUE (octobre-décembre 2020) Ce qui frappe tout d'abord est cette présence des mots jamais en excès, "vérité qui leur donne / le courage de l'inexistence" , comme il en irait aussi d'un chant en rien forcé. C'est inutile, tout y vient d'un naturel propre au cheminement de la pensée tout aussi rigoureusement que sensiblement conduite, chacun de ces poèmes puisant sa venue d'un "appel" d'où le poète s'exclut puisque ce qu'il "a de plus à lui ne lui appartient pas". Du même auteur à La Barque : "Un homme de plus" paru en 2019.

09/2021

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Littérature française

Un homme de plus

Le poète, essayiste, traducteur du grec (Yannis Ritsos, Constantin Cavafis...) et du tchèque (Vladimir Holan, Jaroslav Seifert), Dominique Grandmont (né le 25 janvier 1941), nous confie ici un livre considérable de pensées et d'Histoire(s), où par la mémoire du récit se réinvente l'autobiographie, le long de 12 chapitres et un épilogue, plus particulièrement tourné vers la Grèce, pays de prédilection de son auteur qu'il nous donne à découvrir comme son " enfance impossible à partager " (Chap. X), avec toutefois, en des sauts périlleux, des points de fuite (parfois par de simples retours à la ligne) en Russie et en France. Livre d'une vie ou de vie, la vie le fondant, fondant son écriture-même en rien formaliste, se pouvant être rapproché sur certains aspects, dans l'enchantement de la pensée et sa lucidité, du Voyage en Arménie de Mandelstam et Le Métier de vivre de Pavese. Traces subtiles mémorielles, des années 1950 à nos jours, de voyages, d'êtres rencontrés (Ritsos et Aragon pour les plus célèbres, mais aussi d'hommes et de femmes oubliés de l'Histoire : ouvriers, guides, gens de cafés, danseurs et musiciens, poètes...), au travers desquels ce que nous sommes se trouve interrogé " puisque c'est de l'imaginaire qui entre dans un réel dont il [le narrateur] ne ressortira plus " (Chap. I), puisque aussi écrire crée un fait : " Ce n'est pas moi, la première personne. C'est le moyen le plus sûr de relier les temps et les lieux sans mélanger les dates. " (Chap. I) Ou encore, écrit-il, nous aiguillant sur le sens du titre donné à cet ouvrage, Un homme de plus : " C'est parce que je n'y comprends rien que la vérité existe, et que j'arrive à exister en dehors de cet inexplicable qui nous constitue. Je ne puis croire qu'à l'impossible pour essayer de le comprendre, et c'est ce que j'ai sous les yeux. C'est à ce titre-là qu'écrire est un sacrement d'obscurité où l'écrivain n'est jamais qu'un homme de plus, même s'il est choisi par ceux qui lui demandent de porter la parole commune. " (Chap. XII) Ecriture éminemment poétique, comme en témoigne encore cet extrait, parmi bien d'autres, dans ce passage situé cette fois à Moscou : " De jour comme de nuit, les corbeaux viennent tournoyer autour de l'étoile rouge qui surmonte la tour Saint-Sauveur, à l'entrée du Kremlin. Ils jouent à se pourchasser ou à se laisser porter par les remous de l'air chaud, sous la neige protectrice qui ne cesse de tomber. Je les vois ralentir dans leur vrille ascendante, avant de s'imprimer dans la marge blanche de la nuit pour lancer des éclairs de connivence sauvage, comme des mouettes sur une mer obscure que le sel d'argent de la mémoire aurait inversée. " (Chap. X). Poésie et politique inconciliables, semble-t-il, car ce qu'il nomme ses " camarades " sont " ceux dont la politique ne rendrait jamais compte, ou qui n'avaient pas le temps d'attendre l'ascenseur, cette femme d'un soir dont les doigts tremblaient tellement que les billets de banque semblaient se multiplier dans ses mains, ou celui qui rit tout seul sur la place déserte comme un cheval qui hennit, ceux qui ne sont pas revenus parce que j'avais lu sur un mur en Grèce qu'en dehors de l'impérialisme et des monopoles, il y avait la solitude. " (Chap. VIII)

10/2019

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Littérature française

C’est la faute à Démosthène

Ce superbe récit, tragique aventure historique politique, fait s'entrecroiser des voix desquelles nous pensons distinguer celle de l'auteur et celle du personnage historique que fut Démosthène. Ainsi, Dominique Grandmont, par ailleurs traducteur du grec (Cavafy, Ritsos...) et du tchèque (Holan), poursuit-il son histoire grecque, après "Un homme de plus" (La Barque, 2019), ici au travers de Démosthène. "Que détenais-je de si précieux qu'il me faille tout lui sacrifier ? " . Telle est la question majeure que nous nous posons (au présent) tandis que dans ce récit c'est Démosthène qui se le demande, lui qui n'était pas un chef de parti, mais un porte-parole et orateur fameux qui s'est donné du mal pour l'être. Quoi donc, sinon la démocratie et cette République contre le retour de la tyrannie, quelle que soit la forme qu'elle prend ou l'apparence qu'elle se donne.

10/2022

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