Accessibilité et adaptabilité des logements. 43 Fiches - 6 Etapes - 80 Schémas

Le député Jean-Paul Anciaux (UMP) doit remettre à Valérie Pécresse à la fin du mois un pré-rapport concernant le logement étudiant. Il propose entre autre de transférer les aides personnelles au logement (APL) du ministère du Logement à celui de l’Enseignement supérieur. Cela pour assurer une meilleure répartition de ces aides.

Il fait aussi "un constat assez sévère" sur l'échec du premier plan Anciaux, lancé en 2004. Ce dernier ambitionnait 5.000 constructions et 7.000 rénovations de logements étudiants par an pendant dix ans. Dans les faits 6.000 logements ont été construits au lieu de 15.000 et 17.000 rénovés au lieu de 21.000.

Comment expliquer cela ? Tout simplement par une gestion trop complexe des relations entre les différentes institutions chargées du dossier. Il semblerait que l’Etat n’est pas non plus tenu l’ensemble de ses engagements financiers dans le cadre des contrats de plan Etat-région.

Pour le débuté, il faudrait relancer les constructions sous le patronage du Crous, avec une accélération de la mise à disposition de terrains fonciers publics, surtout en Ile-de-France.

Parallèlement à cela, il souhaite que la colocation soit favorisée ainsi que le logement intergénérationnel. Il faudrait aussi encourager les bailleurs privés à choisir les étudiants comme locataires.

Face au retard pris par le plan Anciaux, le Premier ministre a demandé au député pour cet été de réaliser un nouveau rapport constatant l'étendue des retards et formulant de nouvelles propositions.

Rapportons, rapportons…mais après les rapports qui constatent, il va falloir agir. Sinon, on court le risque de devoir faire dans quelques années un rapport sur la non réalisation des mesures préconisées dans les précédents rapports !!

Journée professionnelle organisée par la Ville de Dieppe et l’ARL, dans le cadre du festival « l’Âme de fond » Mardi 5 juin 2012, de 10h à 17h à Dieppe

Dans le cadre de ses missions de développement des publics, de professionnalisation et de mise en réseau des acteurs du livre et de la lecture, l’Agence régionale du livre et de la lecture de Haute-Normandie a mis en place un groupe de travail réunissant cinq bibliothèques de la Région, afin de réfléchir à l’accueil des publics handicapés en bibliothèque.

Ce temps de réflexion et d’échange de pratiques permettra d’aborder ce thème peu exploité, et de mieux connaître les outils numériques qu'une bibliothèque peut mettre à disposition des personnes en situation de handicap.

10h : Spectacle « La Maison des Contes »
Spectacle réalisé avec les résidents de l'atelier de jour du Ravelin et le réseau des bibliothèques de Dieppe.
Au centre culturel le Drakkar (rue Jean-Pierre Leguyon - Neuville-lès-Dieppe).

11h30 : Visite de la médiathèque Jean-Renoir
Présentation de la réorganisation de l’espace effectuée en 2011, et de la mise en place d’un support de communication pour les personnes en difficulté face à la lecture.
À la médiathèque Jean-Renoir (1 quai Bérigny, à Dieppe).

12h15 : Déjeuner
Au restaurant « Epsom » (sur inscription).

13h30 : Accueil des participants à l’après-midi professionnel.
Salle des commissions, Hôtel de Ville de Dieppe.

13h50 : Discours d'accueil de Sébastien Jumel, Maire de Dieppe et Vice-Président du Conseil Général de Seine-Maritime

14h-17h : Après-midi professionnel : quelle accessibilité numérique pour les bibliothèques ?

14h : La révolution du numérique pour les publics empêchés de lire
Quelles solutions d’accès à l’écrit une bibliothèque peut-elle proposer pour les personnes en situation de handicap ? Quelle communication élaborer à destination de ce public ? En quoi l’expertise des publics empêchés de lire permet-elle d’anticiper l’évolution des pratiques de lecture de la population en général ?

Par Luc MAUMET, responsable de la Médiathèque Valentin Haüy (Paris)

15h30 : L’accessibilité d’un portail de bibliothèque
Les modalités et contraintes de mise en œuvre d'un site de bibliothèque sonore à destination d'un public en situation de handicap. Comment s'utilisent les logiciels dédiés comme Jaws ou NDVA? Que permet ce type de logiciel ? Quelles compétences les bibliothécaires doivent-ils acquérir pour en proposer l'utilisation ?

Quel étudiant n’a pas connu les joies de la recherche d’un logement pour la rentrée. La chose relève souvent du parcours du combattant. Et pour cause, les prix peuvent monter très vite pour un budget souvent limité. Pour y voir plus clair, on peut se reporter au guide du logement étudiant publié chaque année par Century 21. 

L’édition 2014 fait état d’une légère baisse, mais pas suffisante pour faciliter la vie des étudiants. Pour offrir une vision complète du marché des petites surfaces, Century 21 a fait une synthèse grâce aux données de ses différentes agences sur le territoire français, notamment celles dans les villes universitaires. Les différents tableaux proposés prennent en compte les prix moyens. 

Sans surprise, c’est Paris qui décroche la palme de ville la plus chère pour les étudiants, avec un loyer moyen affiché à 723 euros — le minimum se situe à 604 euros, le maximum à 853, pour des surfaces comprises entre 16 et 26 mètres carrés. Certains arrondissements sont naturellement plus chers que d’autres, en fonction de la proximité avec les établissements d’enseignement supérieur. 

Ainsi, le loyer moyen le plus élevé se situe dans le 5e arrondissement, où l’on trouve, entre autres, la Sorbonne. Les 6e, 7e, 9e, 12e et 18e ne sont pas mal on plus. Pour vivre dans le 9e arrondissement de la capitale, comptez tout de même sur un loyer moyen de 750 euros, même si la tendance est à la baisse. 

Lille, Lyon et la banlieue parisienne apparaissent aussi comme des endroits où il faut prévoir un budget relativement conséquent. 525 euros en moyenne à Lyon, 540 à Lille, 625 à Boulogne. 

L’ACTION GOUVERNEMENTALE

Du reste, le gouvernement semble avoir pris la mesure du problème. La secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a réaffirmé début juillet la volonté du Président de la République de construire 40 000 logements étudiants supplémentaires pendant le quinquennat. Le ministère apparaît optimiste. « L’État tiendra ses engagements et rattrapera ainsi le retard pris lors des deux derniers quinquennats », peut-on lire dans un communiqué daté du 7 juillet. 

Par ailleurs, en construisant de nouveaux logements, le gouvernement espère favoriser une baisse des prix des loyers. Ces nouveaux logements se situeront principalement dans les grandes métropoles, avec l’accent mis sur l’Île-de-France. 

Le communiqué précise que l’exécutif a identifié « 42 916 places dans des opérations de construction de logement social étudiant livrées avant le 31 décembre 2017. » Avant d’ajouter : « 9 342 d'entre elles concernent l'Île-de-France. Par ailleurs, 11 métropoles sont particulièrement ciblées, là où la tension sur le logement est la plus forte : Bordeaux, Aix-Marseille, Lyon, Lille, Grenoble, Montpellier, Nice, Toulouse, Paris, Versailles et Créteil ». 

 : 

Moyan Brenn

Paris

CC BY 2.0

Nous vous en parlions il y a quelques jours, les étudiants ont de grosses difficultés question logement pour l'année scolaire et à un prix abordable. Des solutions se mettent pourtant en place depuis quelques années pour agrandir le nombre de logements accessibles aux étudiants.

Tout d'abord les initiatives de l'État. Depuis février 2008, le ministère de l'Enseignement supérieur a débloqué 620 millions d'euros pour entamer la création de 40 000 logements. l'opération devrait être achevée en 2014. Le ministère a de plus signé un accord avec la Défense pour transformer d'anciennes casernes en chambres universitaires.

Ainsi, c'est quelque 40 chambres supplémentaires dans la citadelle d'Arras qui seront mises à disposition des étudiants. Plusieurs villes font partie de ce programme, et d'ici quelques années, on devrait compter dans les 6 000 logements étudiants supplémentaires.

Investir dans la pierre

Autre solution la construction de conteneurs habitables en préfabriqué qui devraient permettre des loyers modérés. Cette opération devrait être lancée en décembre au Havre pour une centaine de logements. Il est aussi possible depuis la loi Boutin de février 2009, de faire de la colocation dans des HLM. Ainsi, trois étudiants peuvent se partager un 75 m² pour un loyer tournant autour de 130 euros par personne.

Assignés à résidence

Dans le privé des solutions existent aussi. Il y a bien sûr les résidences privées qui se sont énormément développées, ces derniers temps. Elles proposent des loyers relativement élevés mais offrent en contre-partie des services comme le ménage et le nettoyage des vêtements.

La « colocation » avec une personne âgée qui propose un loyer réduit pour une chambre en échange d'un peu de compagnie est aussi envisageable. Enfin, l'opération « campus vert » permet aux étudiants de louer une chambre dans une ferme à moins de 20 minutes du campus, dans les villes où cela est possible.