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Philippe Riviale

Dossiers

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Dossier

Philippe Curval, le touche-à-tout des lettres française

Philippe Curval est né à l'aube des années trente, a côtoyé les surréalistes, a fréquenté de nombreux écrivains comme Boris Vian ou Topor, participé à la naissance de la première librairie de science- fiction, de la première revue de science-fiction. 

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Dossier

Les Forêts d'Opale : un monde à libérer

Créée en janvier 2000 dans Lanfeust Mag, la série Les Forêts d’Opale fut portée par Christophe Arleston avec les dessins de Philippe Pellet. Dans ce monde d’heroic fantasy, les forêts recouvrent l’ensemble des territoires explorés. Une fable écologique… ou l’histoire d’un destin ?

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Dossier

Rentrée littéraire 2022 : huit romans détachés du peloton

Dans le cadre d'une tournée inédite de présentation de leur rentrée littéraire, quatre éditeurs – Philippe Rey, Le Tripode, Le Passage et Bruit du Monde – vont à la rencontre de 250 libraires à travers la France. En avant première, ils nous proposent de découvrir les extraits des différents romans qui seront alors dévoilés.

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Dossier

Le Prix Interallié

Créé en 1930, le Prix Interallié fait partie des fameux prix de la rentrée littéraire : il est remis chaque année, au cours de l'automne, à un roman français. Le prix n'est pas doté financièrement, et il est décerné au sein du Cercle de l'Union interalliée, cercle social parisien fondé en 1917.

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Dossier

Livres, actualités : tout sur Joyce Carol Oates

Née le 16 juin 1938 aux États-Unis, dans l'État de New York, Joyce Carol Oates a publié plus de 70 ouvrages en quelque 50 ans de carrière : ses romans croisent plusieurs univers et influence, et s'inspirent parfois de faits réels comme Blonde, publié en 2000, qui s'appuie sur la vie de Marilyn Monroe.

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Dossier

Les Ensablés : Survivre en littérature

"Les Ensablés, survivre en littérature" est un blog créé en 2010 et depuis intégré pleinement chez Actualitté.com. Chaque semaine, des écrivains ou des amateurs de littérature présentent le roman d'un écrivain français dit "ensablé", autrement "oublié" ou carrément disparu.

Extraits

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Policiers

Triviale poursuite

L'heure aurait pu être grave, heureusement mon verre est plein. L'amour de ma vie s'est barré. J'ai plus qu'un seul bras et ma tumeur court toujours. Je déprime. Je vais au rendez-vous qu'un inconnu me donne et là, blackout. Je me réveille à l'hosto, j'ai deux bras, plus de tumeur et on m'accuse de meurtre... Pas comme si j'avais eu du bol depuis ma naissance mais bon. C'est quoi, cette embrouille ?

05/2019

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Histoire de France

La presse et le pouvoir sous la monarchie de Juillet. 1830-1839

La presse est un pouvoir et un lieu de pouvoir, dès lors que sa liberté est solennellement affirmée par l'autorité instituée. Notons bien cette différence. Elle est, elle fut accusée de jouer le jeu du pouvoir tout autant que de nuire à l'autorité de l'Etat ; elle affirme et soutient des opinions, quand ce ne sont pas des idéologies. Elle se veut tantôt impartiale et objective, quoique partisane ; elle ne sort pas de rien, car sans le soutien des puissants elle est faible, quoique libre. Ce soutien demeure plus volontiers dans l'ombre. Aussi les rédacteurs se disent-ils indépendants. Et la presse populaire ? Il faut expliquer de quoi l'on parle. En 1830 la presse est libérée ; plus de censure, plus de condamnations pénales, plus de police pour la réprimer. Du moins en principe, car les faits le démentent. Comment la presse périodique intervient-elle dans ce qu'il est convenu de nommer débat politique ? Affaires de gouvernement, de personnages politiques, de questions financières, de grands projets économiques ; la corruption et l'instabilité du régime supposé institué par la révolution de Juillet sont en eux-mêmes le principal danger que court le pays. On ne doit pas parler de ce qui fait souffrir : la personne du roi, le principe constitutionnel ou Charte, la corruption, la misère écrasante ni surtout l'enrichissement prodigieux. Balzac en parle bien mieux et plus librement. Comprenons que cette étude, débarrassée des théories inutiles, est une réflexion sur nous-mêmes et non une nouvelle remise en ordre d'un lieu de mémoire.

10/2019

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Histoire de France

Antonelle l'intègre et le mauvais gouvernement

La Révolution française fait toujours peur ; aussi les beaux esprits y cherchent-ils à sauver les meubles. Pierre-Antoine Antonelle, noble révolutionnaire, plaît ; il a de l'esprit, de l'élégance, des vues profondes et de l'audace. Il est une figure fort utile pour déprécier Babeuf, le bavard du peuple, le myope passionnel que la précipitation messianique a jeté dans l'échec. Le goût du secret et autres considérations littéraires sont sans doute bien utiles pour meubler les conversations ; en revanche, ce genre de propos dénués de toute rigueur est juste bon à attirer l'attention du lecteur occupé ailleurs. Antonelle, député à la Législative, chargé d'informer l'armée des événements du 10 août 92, fut arrêté par La Fayette comme otage de l'inviolabilité du monarque. Il fut encore emprisonné sur ordre du Comité de salut public pour l'écrit où il publiait son droit à motiver ses sentences au Tribunal révolutionnaire. Merlin de Thionville s'efforça de le faire inscrire sur la liste de proscription du 18 fructidor an 5 ; il fut astreint, comme anarchiste incorrigible, à demeurer en Charente-Inférieure. Il fut encore l'un des élus radiés du 22 floréal an 6. On va voir, en lisant ses écrits contre le mauvais gouvernement, ce qu'il nomme la conspiration des tyrans et en faveur de la démocratie vraie et non représentative, qu'Antonelle fut un analyste remarquable, un homme juste et lucide, un ami sincère et audacieux, méchant et ironique à l'encontre des petits-maîtres de son temps, et c'est bien à tort que nos beaux esprits se réclament de lui. Il ne s'agit pas de croire tel ou tel ; pas non plus d'avoir son opinion, sans avoir formé son jugement par des connaissances exactes. L'ennui infini, à défaut, s'empare des esprits et son contrepoison, le rire imbécile. La République des savants se charge de bien penser, et le pur lecteur, passif absolu, toujours occupé à survoler ce qui vient de paraître, incapable d'en rien retenir, se rit de ce qui le dépasse, avide de nouveauté sous le nom de progrès.

12/2018

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Histoire régionale

La tour d'Ariège. Récit

Il est des récits qui valent l'Histoire ; d'autres qui ne valent pas grand-chose ; les gardiens d'opinion en disent là-dessus bien plus qu'ils n'en pensent, c'est-à-dire "que va-t-on dire ? " Ce récit est une page d'Histoire. Ce champ de batailles est jonché de débris. Encore les enlaidit-on par des moralités exemplaires codées à la codéine du temps et réduites à des nouveautés réduites à l'usage des garde-barrières. Le morceau dérobé ici est en lambeaux ; non d'avoir été trop lu, mais d'avoir subi les railleries du temps. Quel désordre aussi ! Est-ce dans l'Histoire un épisode de l'histoire des illusions ? Quand et où cessèrent les violences insensées que la raison humaine a produites sans relâche, dans l'intérêt de l'humanité ? Comme je n'en sais rien, j'ai choisi l'époque que je connais le mieux. Parmi les grands thèmes dont on n'aura pas trace ici : le trésor des cathares, la félonie et l'absurdité des monarques, les considérations sur la liberté se libérant elle-même, la barbarie des gens bien élevés (pour cet article, Internet suffit). Faut-il sortir de l'ENA pour suivre le fil ? Une porte dérobée seulement, dont le fil cède d'un seul coup.

03/2023

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Histoire de France

La Révolution française dans l'infortune de la finance

Comment la Révolution, commencée en 1789 par un acte d'abolition de la tyrannie et le serment de donner à la France une constitution, en arriva-t-elle à dégénérer, à produire une nouvelle aristocratie, à faire rentrer dans sa misère le peuple souverain ? Les débats d'idées tiennent une grande place dans les lectures de cette Révolution ; les effets émergents, les projets avortés de la raison constructiviste, les excès en tous genres et, bien sûr, la tyrannie de Robespierre sont au coeur de la lecture canonique depuis la révolution furétienne. Oublions ces sottises et cherchons dans les documents, les écrits, les discours ; dans les principes mis en avant et les pratiques qui les contredirent ; dans les mensonges des démagogues, les erreurs d'honnêtes incompétences ; dans les promesses impossibles à tenir, d'honorer toutes les dettes de l'Ancien Régime, de racheter tous les offices et revenus obtenus jadis par faveur et à peu de frais ; dans l'impérieuse nécessité de fonder un moyen de paiement, un organisme central de comptabilité, là où les comités locaux suppléèrent sans méthode aux caissiers à façon aux comptes invérifiables, aux épices et tours de passe-passe ; dans l'affrontement d'hommes intègres, qui ne se comprirent pas (Robespierre et Cambon) ; dans l'opposition entre initiative du peuple et mise en place d'un système monétaire et financier ; tout cela combattu, dans le silence des affaires d'abord, puis, après Thermidor, dans la revendication de la liberté d'entreprendre, de commercer, de faire de la finance à compte privé. La Révolution, qu'on a dite perdue par l'irruption du peuple sur la scène publique, fut gangrenée par tous ceux qui n'y virent et n'y trouvèrent que moyens de fortune. Et c'est encore au nom de la Nation, de la Patrie, de l'unité même, que la monnaie, après Thermidor, fut dégradée, puis liquidée ; les finances laissées dans le désordre d'agents infidèles, couverts ou dénoncés par des dirigeants corrompus. Désordre bénin ; la guerre de conquête devait tout régler. Alors vint le nouveau despote.

01/2014

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Philosophie

Fondation de la civilisation marchande

Comment fut mis en place le principe de misère sur lequel repose notre civilisation ? Un auteur oublié, Eugène Buret, publia en 1840 La Misère des classes laborieuses en France et en Angleterre. B comprit l'effroyable menace de l'accaparement de l'existence, devenue négation de la vie, réduite au double mouvement d'accumulation et de dépossession alors en plein essor. Sous la prétendue fatalité et le supposé progrès de société, les propriétaires, seuls légitimes détenteurs du droit, accablèrent les pauvres d'un juste châtiment : ils sont un rebut ; rien, sauf par l'intercession miséricordieuse des riches, qui veulent bien les faire accéder au salariat, leur seule chance d'échapper à leur affreuse condition d'inadaptés, de vicieux, de paresseux et de nuisibles. Les penseurs du Marché et les philosophes de la Modernité ont rejeté d'un coup le monde jadis espéré d'un peuple souverain, où tous, maîtres de leur destin, se reconnaissent mutuellement comme semblables. Un édifice extrêmement précaire de morale et de raison, balayées depuis par les calamités, nous a infligé le châtiment : tout est marchandise ; rien d'autre n'existe dans la réalité. L'appel de l'infini, de l'inconnu présent dans nos consciences avait déjà été balayé de nos esprits. Entre-temps les sciences incertaines ont étouffé les voix prophétiques ; Babeuf, Johann Fichte, Fourier, Lamennais, puis Simone Weil ont été exclus, leurs propos dévastés par les penseurs à patente, qui, aujourd'hui plus qu'hier, nous persuadent qu'il n'est rien en nous qui reste à découvrir, sous peine de barbarie, de terreur et de guerre, puisque seule la servitude volontaire peut nous guérir de nos folies humaines.

04/2019

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