Recherche

Philippe Riviale

Extraits

ActuaLitté

Policiers

Triviale poursuite

L'heure aurait pu être grave, heureusement mon verre est plein. L'amour de ma vie s'est barré. J'ai plus qu'un seul bras et ma tumeur court toujours. Je déprime. Je vais au rendez-vous qu'un inconnu me donne et là, blackout. Je me réveille à l'hosto, j'ai deux bras, plus de tumeur et on m'accuse de meurtre... Pas comme si j'avais eu du bol depuis ma naissance mais bon. C'est quoi, cette embrouille ?

05/2019

ActuaLitté

Histoire de France

La presse et le pouvoir sous la monarchie de Juillet. 1830-1839

La presse est un pouvoir et un lieu de pouvoir, dès lors que sa liberté est solennellement affirmée par l'autorité instituée. Notons bien cette différence. Elle est, elle fut accusée de jouer le jeu du pouvoir tout autant que de nuire à l'autorité de l'Etat ; elle affirme et soutient des opinions, quand ce ne sont pas des idéologies. Elle se veut tantôt impartiale et objective, quoique partisane ; elle ne sort pas de rien, car sans le soutien des puissants elle est faible, quoique libre. Ce soutien demeure plus volontiers dans l'ombre. Aussi les rédacteurs se disent-ils indépendants. Et la presse populaire ? Il faut expliquer de quoi l'on parle. En 1830 la presse est libérée ; plus de censure, plus de condamnations pénales, plus de police pour la réprimer. Du moins en principe, car les faits le démentent. Comment la presse périodique intervient-elle dans ce qu'il est convenu de nommer débat politique ? Affaires de gouvernement, de personnages politiques, de questions financières, de grands projets économiques ; la corruption et l'instabilité du régime supposé institué par la révolution de Juillet sont en eux-mêmes le principal danger que court le pays. On ne doit pas parler de ce qui fait souffrir : la personne du roi, le principe constitutionnel ou Charte, la corruption, la misère écrasante ni surtout l'enrichissement prodigieux. Balzac en parle bien mieux et plus librement. Comprenons que cette étude, débarrassée des théories inutiles, est une réflexion sur nous-mêmes et non une nouvelle remise en ordre d'un lieu de mémoire.

10/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Antonelle l'intègre et le mauvais gouvernement

La Révolution française fait toujours peur ; aussi les beaux esprits y cherchent-ils à sauver les meubles. Pierre-Antoine Antonelle, noble révolutionnaire, plaît ; il a de l'esprit, de l'élégance, des vues profondes et de l'audace. Il est une figure fort utile pour déprécier Babeuf, le bavard du peuple, le myope passionnel que la précipitation messianique a jeté dans l'échec. Le goût du secret et autres considérations littéraires sont sans doute bien utiles pour meubler les conversations ; en revanche, ce genre de propos dénués de toute rigueur est juste bon à attirer l'attention du lecteur occupé ailleurs. Antonelle, député à la Législative, chargé d'informer l'armée des événements du 10 août 92, fut arrêté par La Fayette comme otage de l'inviolabilité du monarque. Il fut encore emprisonné sur ordre du Comité de salut public pour l'écrit où il publiait son droit à motiver ses sentences au Tribunal révolutionnaire. Merlin de Thionville s'efforça de le faire inscrire sur la liste de proscription du 18 fructidor an 5 ; il fut astreint, comme anarchiste incorrigible, à demeurer en Charente-Inférieure. Il fut encore l'un des élus radiés du 22 floréal an 6. On va voir, en lisant ses écrits contre le mauvais gouvernement, ce qu'il nomme la conspiration des tyrans et en faveur de la démocratie vraie et non représentative, qu'Antonelle fut un analyste remarquable, un homme juste et lucide, un ami sincère et audacieux, méchant et ironique à l'encontre des petits-maîtres de son temps, et c'est bien à tort que nos beaux esprits se réclament de lui. Il ne s'agit pas de croire tel ou tel ; pas non plus d'avoir son opinion, sans avoir formé son jugement par des connaissances exactes. L'ennui infini, à défaut, s'empare des esprits et son contrepoison, le rire imbécile. La République des savants se charge de bien penser, et le pur lecteur, passif absolu, toujours occupé à survoler ce qui vient de paraître, incapable d'en rien retenir, se rit de ce qui le dépasse, avide de nouveauté sous le nom de progrès.

12/2018

ActuaLitté

Histoire régionale

La tour d'Ariège. Récit

Il est des récits qui valent l'Histoire ; d'autres qui ne valent pas grand-chose ; les gardiens d'opinion en disent là-dessus bien plus qu'ils n'en pensent, c'est-à-dire "que va-t-on dire ? " Ce récit est une page d'Histoire. Ce champ de batailles est jonché de débris. Encore les enlaidit-on par des moralités exemplaires codées à la codéine du temps et réduites à des nouveautés réduites à l'usage des garde-barrières. Le morceau dérobé ici est en lambeaux ; non d'avoir été trop lu, mais d'avoir subi les railleries du temps. Quel désordre aussi ! Est-ce dans l'Histoire un épisode de l'histoire des illusions ? Quand et où cessèrent les violences insensées que la raison humaine a produites sans relâche, dans l'intérêt de l'humanité ? Comme je n'en sais rien, j'ai choisi l'époque que je connais le mieux. Parmi les grands thèmes dont on n'aura pas trace ici : le trésor des cathares, la félonie et l'absurdité des monarques, les considérations sur la liberté se libérant elle-même, la barbarie des gens bien élevés (pour cet article, Internet suffit). Faut-il sortir de l'ENA pour suivre le fil ? Une porte dérobée seulement, dont le fil cède d'un seul coup.

03/2023

ActuaLitté

Deuxième République

1849. Une République mise à mort

J'ai voulu montrer dans mon précédent ouvrage Déchiffrer 1848 comment les Modernes selon Benjamin Constant, adeptes de la liberté privée dans le désordre public, avaient conçu la réalité comme l'être de l'existence sociale. De cet absolu résulta la hantise des ennemis. Dire la société inique de ce temps, dirigée par des maîtres sans scrupules fut nommé anarchie, terrorisme, destruction sociale. Ici, il s'agit de faire voir la République inopinée, proclamée en 1848, délibérément assassinée par ceux qui ne l'avaient pas acceptée, ceux qui n'en voulaient que l'intitulé et pis encore ceux qui se proclamant républicains n'étaient que des ambitieux déçus dont les dépossédés étaient l'instrument supposé passif. Cette République n'eut pas d'existence ; lorsque vint le coup d'Etat, depuis longtemps l'antagonisme au sein de la société était salué comme remède contre l'avenir. Inventant le spectre rouge du communisme, les possédants et gens de pouvoir parièrent sur l'éternel présent et chassèrent la République malpropre à leur dessein.

06/2021

ActuaLitté

Histoire de France

La Révolution française dans l'infortune de la finance

Comment la Révolution, commencée en 1789 par un acte d'abolition de la tyrannie et le serment de donner à la France une constitution, en arriva-t-elle à dégénérer, à produire une nouvelle aristocratie, à faire rentrer dans sa misère le peuple souverain ? Les débats d'idées tiennent une grande place dans les lectures de cette Révolution ; les effets émergents, les projets avortés de la raison constructiviste, les excès en tous genres et, bien sûr, la tyrannie de Robespierre sont au coeur de la lecture canonique depuis la révolution furétienne. Oublions ces sottises et cherchons dans les documents, les écrits, les discours ; dans les principes mis en avant et les pratiques qui les contredirent ; dans les mensonges des démagogues, les erreurs d'honnêtes incompétences ; dans les promesses impossibles à tenir, d'honorer toutes les dettes de l'Ancien Régime, de racheter tous les offices et revenus obtenus jadis par faveur et à peu de frais ; dans l'impérieuse nécessité de fonder un moyen de paiement, un organisme central de comptabilité, là où les comités locaux suppléèrent sans méthode aux caissiers à façon aux comptes invérifiables, aux épices et tours de passe-passe ; dans l'affrontement d'hommes intègres, qui ne se comprirent pas (Robespierre et Cambon) ; dans l'opposition entre initiative du peuple et mise en place d'un système monétaire et financier ; tout cela combattu, dans le silence des affaires d'abord, puis, après Thermidor, dans la revendication de la liberté d'entreprendre, de commercer, de faire de la finance à compte privé. La Révolution, qu'on a dite perdue par l'irruption du peuple sur la scène publique, fut gangrenée par tous ceux qui n'y virent et n'y trouvèrent que moyens de fortune. Et c'est encore au nom de la Nation, de la Patrie, de l'unité même, que la monnaie, après Thermidor, fut dégradée, puis liquidée ; les finances laissées dans le désordre d'agents infidèles, couverts ou dénoncés par des dirigeants corrompus. Désordre bénin ; la guerre de conquête devait tout régler. Alors vint le nouveau despote.

01/2014

ActuaLitté

Philosophie

Fondation de la civilisation marchande

Comment fut mis en place le principe de misère sur lequel repose notre civilisation ? Un auteur oublié, Eugène Buret, publia en 1840 La Misère des classes laborieuses en France et en Angleterre. B comprit l'effroyable menace de l'accaparement de l'existence, devenue négation de la vie, réduite au double mouvement d'accumulation et de dépossession alors en plein essor. Sous la prétendue fatalité et le supposé progrès de société, les propriétaires, seuls légitimes détenteurs du droit, accablèrent les pauvres d'un juste châtiment : ils sont un rebut ; rien, sauf par l'intercession miséricordieuse des riches, qui veulent bien les faire accéder au salariat, leur seule chance d'échapper à leur affreuse condition d'inadaptés, de vicieux, de paresseux et de nuisibles. Les penseurs du Marché et les philosophes de la Modernité ont rejeté d'un coup le monde jadis espéré d'un peuple souverain, où tous, maîtres de leur destin, se reconnaissent mutuellement comme semblables. Un édifice extrêmement précaire de morale et de raison, balayées depuis par les calamités, nous a infligé le châtiment : tout est marchandise ; rien d'autre n'existe dans la réalité. L'appel de l'infini, de l'inconnu présent dans nos consciences avait déjà été balayé de nos esprits. Entre-temps les sciences incertaines ont étouffé les voix prophétiques ; Babeuf, Johann Fichte, Fourier, Lamennais, puis Simone Weil ont été exclus, leurs propos dévastés par les penseurs à patente, qui, aujourd'hui plus qu'hier, nous persuadent qu'il n'est rien en nous qui reste à découvrir, sous peine de barbarie, de terreur et de guerre, puisque seule la servitude volontaire peut nous guérir de nos folies humaines.

04/2019

ActuaLitté

Epistémologie

La disparition d'Ulysse Vigoureux

La période 1839-1848 réalisa le souhait de M. Guizot : seul au pouvoir. Puisque Balzac ne s'est pas décidé à relater cette histoire, je le fais à mes risques et périls, tant que ma mémoire est fraîche. Ci ou là on trouvera un détail qui ne concorde pas avec les faits connus. La tâche de l'historien est de rétablir les faits ou, à défaut, s'il vaut mieux ne pas en parler, par exemple, d'établir un récit assez cohérent pour que les vides y soient reçus avec la sympathie du public : on ne peut pas tout savoir ! Nombre de contemporains ont laissé des écrits, parfois énigmatiques dans leur apparente vacuité. Il ne leur a pas été donné de protester. Si un auteur ou deux auteurs distincts l'ont rendu public l'événement n'est pas élucidé à ce jour. Ce qui est sûr est la description et même l'analyse qui sont faites des circonstances qui ont à jamais marqué la France.

01/2023

ActuaLitté

Epistémologie

Réflexions sur la Tora. Préface de Philippe Haddad

La Tora est l'histoire passionnée de deux partenaires ; l'un a choisi en préférence un peuple, celui-ci se détourne de son amant et commet d'abominables actes, indignes de l'amour qui lui est porté. Ce peuple se prévaut du privilège de l'alliance et son amant courroucé le menace de tout perdre. Non, ce n'est pas cela ; c'est l'alternance, dans les âmes d'un peuple, de la recherche en elles-mêmes du juste et du vrai ; la reconnaissance de la brièveté de l'existence terrestre au cours de laquelle chacun se doit d'honorer ce que son âme lui dit secrètement. Lorsque ceux du peuple se réfugient sous l'autorité d'un roi et d'une cléricature, ils laissent place aux nantis aussi égoïstes qu'indifférents. Oui, mais le personnage central n'a pas encore été nommé ; ce sont les prophètes, qui font appel au meilleur et tentent de chasser le pire de ce peuple. Haïs, parfois honorés, ils supportent l'abomination que les âmes, réduites au silence, voudraient chasser, car les justes parlent de malheurs.

01/2023

ActuaLitté

Notions

La réalité est-elle vraie ?

Les penseurs matérialistes, de John Locke à Adam Smith, ont inventé que la vie de l'homme, quoique propriétaire, est triste, que l'amour de soi compense ; l'économie politique fut donnée en surplus, magnifiée par Jean-Baptiste Say prince de la science. Kant en dépit de sa magistrale critique de la raison laissa passer la chose en soi ce que lui reprocha Schopenhauer. La pensée moderne s'engouffra dans cette béance ; Hegel y plaça l'Esprit en marche, les économistes ordinaires affirmèrent la marchandise substitut de toute autre valeur, Heidegger mit l'étouffoir sur l'humain dès 1929 avec Sein und zeit. La résistance pourtant fut assurée ; Johann Fichte, Karl Marx diffamé par les ignorants, plus près de nous Simone Weil tentèrent de faire entendre la voix de la spiritualité. La vérité n'est pas un vain mot ; il est en l'homme un moi transcendantal qui appelle ; sans doute l'objet de ses vux lui échappe, mais y renoncer ne peut conduire qu'au désastre de l'ego triomphant, chacun séparé et plein de sa suffisance marchande. Pour le collectivisme, nous avons déjà donné ; merci bien. L'auteur de cet essai a étudié en vrai ces auteurs, en langue originale. Les amateurs de sensations faciles ne trouveront pas leur compte ici.

07/2023

ActuaLitté

Sociologie

La foi des hérétiques

Parler d'hérétiques renverse le sentiment de culpabilité envers l'obligation que nous sentons d'être meilleurs et rassure les croyances. Le martyre n'est pas le propre des hérétiques ni le bûcher l'unique châtiment. Calomnies, insultes, reniements des proches, silence et isolement sont des formes plus modernes de répression. Les hérétiques ont résisté aux mensonges de la culpabilité primordiale des hommes corrompus par nature, gueux qui se prétendent égaux. L'oppression grossière a fait place à une science spéciale de correction des humains : seule l'élite naturelle connaît la réalité. Il n'y a rien de personnel dans le monde immuable de la nature, qui contient sa propre causalité en dépit des paralogismes de la raison. Les hérétiques ne veulent pas de l'apologie de la Démocratie et de la Liberté, produits naturels de l'opinion sans raison ; diffusée comme les autres divertissements. Les hérétiques ont tout à inventer ; les portes qu'ils ouvrent laissent se diffuser la joie, qui chasse les miasmes chimériques : l'obligation de se donner des maîtres, l'interdiction de demander pourquoi ces crises récurrentes qui remettent le vieux à neuf au nom de l'existence civilisée prise sous brevet, avec le principe de Pythagore et la compassion.

01/2022

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

La rivale

A vingt-huit ans, Olivia Carmichael se voit confier la présentation des nouvelles locales au journal télévisé de CNC, à Washington. Mais son ambition ne s'arrête pas là. Olivia s'est fixé pour objectif le journalisme politique, et son modèle est le prestigieux T. C. Thorpe, qui travaille pour la même chaîne et qu'elle a décidé de devancer sur certains scoops. Lorsque Thorpe rencontre sa rivale, il ne peut s'empêcher de la traiter avec condescendance. Les jeunes louves aux dents longues ne lui font pas peur. En revanche, ce qui le fait bientôt trembler, c'est le charme et la beauté d'Olivia. Et, surtout, la souffrance qu'il a devinée dans ses yeux bleus...

11/2022

ActuaLitté

Littérature française

La rivale

La rivale nous fait voyager sur le fleuve tumultueux de la vie dans un foyer polygame avec tout ce que cela comporte de joies, de peines, de jalousie, de méchanceté. L'auteur, à travers l'histoire de Modou Mbaye et ses deux épouses (Fanta et Mamy), nous fait vivre les dures réalités de la polygamie, surtout quand l'une des deux femmes décide de rendre la vie impossible à l'autre. Modou Mbaye pourra-t-il conserver son autorité ? Saura-t-il se montrer juste devant elles ? Comment se formera la trame de cette union polygamique ? Quel en sera l'aboutissement ? A l'image de tout roman social, La rivale dénonce des problèmes de société et leurs conséquences sur les personnes qui en sont victimes.

02/2019

ActuaLitté

CD K7 Littérature

La Rivale

"La Callas ? Vous verrez : bientôt plus personne ne se souviendra d'elle. " Qui parle ? Une certaine Carlotta Berlumi. Le nom de cette mystérieuse vieille dame n'évoque rien à personne, pourtant elle soutient mordicus qu'elle connut son heure de gloire à la Scala et fut la plus grande rivale de Maria Callas. A l'entendre, la cantatrice grecque parvint, à force de manoeuvres et de combines, à la jeter aux oubliettes, mais elle lui rendit la monnaie de sa pièce en précipitant sa chute. Carlotta prend-elle ses désirs pour des réalités ? A-t-elle trouvé en Callas le bouc émissaire de ses échecs, l'explication magique de ses déboires et de ses frustrations ? A travers ce cocasse et inoubliable personnage, Eric-Emmanuel Schmitt brosse, avec un humour et une malice incomparables, le portrait en creux d'une Maria Callas méconnue. Et nous convie, en expert de la musique et des méandres de l'âme, dans les coulisses clandestines de l'opéra et du coeur humain.

09/2023

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

La rivale amoureuse

Sous un faux nom, Francesca s'est installée au royaume de Baldasseri. Là, elle a décroché l'emploi de ses rêves et démarré une nouvelle vie. Pas question pour elle, donc, de révéler qu'elle est une Visconti, car sa famille est rivale de la Couronne ! Hélas, par un curieux hasard - ou une facétie du destin -, elle fait bientôt la connaissance du prince Vincenzo Baldasseri, dont elle tombe amoureuse. Alors qu'elle devrait fuir son ennemi, elle a très envie d'en faire son amant...

09/2023

ActuaLitté

Littérature française

Demain vous entrez dans la conjuration. Le Dit des temps obscurs

Un roman à tiroirs dans la tradition du XVIIIe siècle, servi par une écriture d'une poésie et d'une profondeur abyssales. Un cercle de cavaliers en rupture de bataille échange, dans un vertige de spéculations, des récits et des réflexions sur l'ordre du monde, et l'iniquité qui perce derrière. Un monde fait de signes, qu'ils décryptent en s'interrogeant sur les déserts, les empires, les frontières, les cités légendaires, le mépris des bornes et du monde fini, et la vanité des possessions. Ces hommes épris d'absolu cherchent à repousser les limites de leur territoire, qui est celui de la liberté et de la raison, et, plus encore, de la liberté de l'amour. Malheur aux raisonnables qui ne savent oser par amour. Celui qui reçoit et accepte l'humain en lui, la passion le rend libre. La structure du roman de Philippe Riviale rappelle ceux de Diderot, comme Jacques le fataliste, mais son imaginaire tutoie aussi Poe, Nerval, Meyrink et Borges.

10/2012

ActuaLitté

Littérature française

Rivale de sa fille

Rivale de sa fille / Paul de Garros Date de l'édition originale : 1919 Collection : Les Romans choisis ; nº 69 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Philippe Sauveur

Un bruit a longtemps circulé : Ramon Fernandez aurait écrit un roman dont le personnage principal est homosexuel, fait très rare dans la littérature du début du XXe siècle, et surtout de la part d'un auteur (passant pour) hétérosexuel. Ce Philippe Sauveur était devenu mythique. Existait-il bel et bien ? Mais oui. Proust a même eu le manuscrit en main et l'a commenté. Dans Ramon, son fils Dominique Fernandez raconte les curieuses circonstances dans lesquelles ce manuscrit confidentiel, et que l'on croyait perdu, a été retrouvé. C'est lui qu'on lira ici, dans ses trois versions successives.

11/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

Philippe Guillon

Philippe Guillon Date de l'édition originale : 1888 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

ActuaLitté

BD tout public

Philippe Auguste

Philippe Auguste est l'un des monarques les plus connus et admirés de la France du Moyen Age, en raison non seulement de sa longévité sur le trône, mais aussi des importantes conquêtes territoriales qui lui ont permis d'affermir le pouvoir royal ainsi que de la victoire lors de la célèbre bataille de Bouvines en 1214. Mais s'il laisse cette image prestigieuse forgée par les chroniqueurs capétiens, son règne, débuté à l'ombre des rois anglais, dont Richard Coeur de Lion, fut aussi marqué par des revers et des difficultés.

11/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Philippe Sollers

Exception telle est la règle en art et en littérature. Philippe Sollers

10/1992

ActuaLitté

Critique littéraire

Philippe Soupault

" Poète, vagabond. Voyageur. Contestataire ", Philippe Soupault (1897-1990), fondateur du mouvement surréaliste avec André Breton et Louis Aragon, a vécu en marge, à dessein et par inadvertance. A dessein, il s'est tenu à l'écart des projecteurs, n'aimant ni l'idée ni les servitudes de la gloire. Et c'est par inadvertance qu'il est resté dans l'ombre : trop occupé à vivre, il a oublié de préparer sa postérité... Auteur avec Breton, en 1919, des Champs magnétiques, un des livres les plus marquants du XXe siècle, il est avant tout poète. Mais c'est aussi un romancier de talent (du Bon Apôtre aux Dernières Nuits de Paris), et un critique prolifique, inclassable. Editeur, journaliste à Paris-Soir et à L'Excelsior, directeur de Radio-Tunis, producteur à Radio-France, sa vie professionnelle est variée et passionnante, marquée par de nombreux voyages, de multiples rencontres. Proche de la résistance gaulliste, il connaît les geôles vichystes à Tunis. Considéré comme l'un des plus authentiques écrivains de la littérature française, on le retrouve en 1944 professeur dans une université chic de la côte Est des Etats-Unis. Sa vie, retracée ici à travers son oeuvre et de très nombreux inédits, suit les soubresauts littéraires et politiques du siècle, du mouvement dada aux errances du surréalisme, de la montée du nazisme en Allemagne à la dictature du gouvernement de Vichy, de la création de l'URSS à la décolonisation. De Paris à Mexico, de Tunis à New York en passant par Berlin, Prague et Rio de Janeiro, c'est une longue vie pleine de poèmes et de traversées, cherchant sans cesse un difficile équilibre entre l'écriture, les amitiés et les amours.

04/2010

ActuaLitté

Histoire de France

LOUIS-PHILIPPE

Humilié, comme tous ceux de sa lignée, par les Bourbons, critiqué, puis menacé durant la Révolution, éternel candidat au moindre trône vacant d'Europe, opportuniste ou passant pour tel (il fut quasi jacobin dans sa jeunesse et finit sa vie en monarque autoritaire chassé par une émeute), moqué par ses adversaires politiques des deux bords au cours de son règne, Louis-Philippe a laissé dans la mémoire des Français une image ambiguë et contradictoire. Par surcroît, ce n'est que depuis peu de temps que sont accessibles aux historiens les archives permettant d'éclairer sa figure de façon définitive. Guy Antonetti est le premier d'entre eux. Qui était donc le dernier roi sous lequel les Français ont accepté de vivre ? Faudrait-il, comme on le fait souvent des personnages mal connus, le statufier, le créditer d'avoir fait avancer la démocratie libéra-le et d'avoir donné au pays près de vingt ans de stabilité ? Certes non. Si son règne ne fut pas le désastre que l'on a dit et si nombre de ré-formes positives portent son empreinte propre, il est clair que Louis-Philippe a échoué. La monarchie issue des Trois Glorieuses était à ses yeux d'une perfection indépassable. Il était convaincu que le choix fait alors - le "juste milieu" entre l'absolutisme de l'Ancien Régime et l'anarchie jacobine , garanti par la charte 1814 révisée, était le seul possible. Il se prenait pour un homme de son temps, alors qu'il n'était au fond qu'une figure éminente de cette aristocratie éclairée du xviiie siècle qui se rallia au tiers état en juin 89 en rêvant de transformer la monarchie en une royauté constitutionnelle on connaît la suite. Rejetant la leçon, Louis-Philippe ne sut pas évoluer, en depit d'une in-telligence et d'un courage évidents. La même insurrection qui l'avait mis sur le trône en juillet 1830 le balaya en quelques jours en février 1848. Né en 1773, il prolonge, au siècle de la vapeur, l'époque des Lumières. N'a-t-il pas, enfant, croisé Voltaire, lequel avait vingt ans en 1715 et n'a-t-il pas dîné avec Robespierre et avec Washington, mais son père n'a-t-il pas été l'homme le plus riche du royaume, et n'était-il pas lui-même quatre fois l'arrière-petit-fils de Louis XIV ? Louis-Philippe a voulu être roi, un vrai roi, un grand roi. Il a seulement oublié que la France ne voulait plus de roi du tout, ni petit ni grand. Professeur à l'université de Paris II, Guy Antonetti, agrégé de droit, est historien du droit, spécialiste des questions financières et économiques.

10/1994

ActuaLitté

Cinéma

Philippe Torreton

Pour beaucoup, les histoires sont écrites. Plus rares sont ceux qui réinventent leur destin. Philippe Torreton est de ceux-là. L'enfant né au milieu des années soixante à Rouen, d'une mère institutrice et d'un père employé d'une station-service, est un jour devenu le grand comédien que nous connaissons. Au cours de sa jeunesse, le collégien se montre plutôt timide, réservé. L'inscrire à un stage de théâtre organisé par son établissement scolaire l'aiderait peut-être à se désinhiber... L'expérience se révèle déterminante, une ferveur dévorante s'empare de l'adolescent, ne le quittera plus. Cet ouvrage est agrémenté d'entretiens exclusifs, le comédien se livre en toute simplicité et dévoile comment le gamin qui n'osait envisager une carrière artistique, s'est retrouvé littéralement happé par le souffle de la passion puis propulsé dans la spirale d'une irrésistible ascension. En 1987, Philippe Torreton passe le concours d'entrée du Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il va fréquenter les classes de Catherine Hiegel et Daniel Mesguich. En 1990, il entre à la Comédie Française comme pensionnaire. Il en devient sociétaire en 1994. Mais comment retracer les débuts de la carrière de l'acteur normand sans évoquer sa rencontre avec Bertrand Tavernier ? Cette collaboration avec l'immense metteur en scène contribuera à la naissance de sa carrière cinématographique. Philippe Torreton recevra le César du meilleur acteur pour son rôle dans Capitaine Conan en 1997. Quand on demande au comédien quelles sont les personnalités qui l'ont le plus marqué, il hésite, elles sont si nombreuses ! Après une brève réflexion, le quinquagénaire confie : " Je pense à Bob Villette de la Compagnie errante, à mes professeurs au Conservatoire puis au Français. A Daniel Mesguich mais aussi à Antoine Vitez qui m'a engagé à la Comédie Française. A Bertrand Tavernier pour le cinéma et sans doute à Jeanne Moreau, Claude Rich et Jean-Claude Brialy pour les acteurs... " Philippe Torreton porte un regard sur son époque mais se confie également sur ses hobbies, ses projets, ses espoirs... Un artiste dont le talent n'a d'égal que l'humilité. Un homme capable de relever tous les défis, celui de passer du rôle de Cyrano à celui de Napoléon, de Robert III d'Artois dans les Rois maudits à celui d'Hamlet de Shakespeare, un comédien sans frontières qui n'a pas fini de nous étonner !

02/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Philippe II

Philippe II incarne l'Espagne au faîte de sa puissance. Son père Charles Quint lui a légué les royaumes de Castille et d'Aragon, une grande partie de l'Italie, la Franche-Comté, les Pays-Bas et, au-delà des océans, l'Amérique, source inépuisable de richesses. Pendant cinquante ans, il maintient et accroît cet héritage. Roi Catholique, champion de la Contre-Réforme, il lance à l'assaut du monde ses armées et ses flottes, ne craignant pas de s'attaquer au pape, à la France, à l'Angleterre . Son frère don Juan est victorieux du Turc à Lépante. Le duc d'Albe s'empare du Portugal et Alexandre Farnèse restaure son pouvoir aux Pays-Bas. A ses sujets il impose une loi de fer. L'Inquisition allume ses bûchers. Les morisques sont déportés. Un tribunal de sang est instauré dans les Flandres. La répression s'abat sur l'Aragon. Mais l'heure des revers a sonné. Les éléments déchaînés dispersent l'Invincible Armada, Henri IV chasse à jamais les Espagnols de France. Homme de cabinet, penché nuit et jour sur ses dossiers, Philippe II assume pleinement la responsabilité de sa politique. Jugeant de tout, il n'hésite pas devant des mesures extrêmes, comme l'incarcération de son fils dément, don Carlos. La légende noire s'empare alors de son personnage. Et pourtant la personnalité du roi a bien d'autres facettes. Sa vie privée révèle des aspects attachants. Son humanité s'exprime dans le goût de la nature et l'amour des arts. Son règne qu'illustrent de grands peintres, Titien, Greco, célébré par un Lope de Vega et un Cervantes, inaugure le Siècle d'Or de la civilisation espagnole. Le palais-monastère de l'Escurial, huitième merveille du monde, en est le reflet prestigieux.

12/1996

ActuaLitté

Histoire de France

Philippe Henriot

Il se rêvait poète ou écrivain, admirait Flaubert et Anatole France, et chassait les papillons qu'il collectionnait avec passion... Et pourtant, de Philippe Henriot, l'Histoire retiendra qu'il a été le plus ardent et le plus célèbre propagandiste de Vichy, le "Goebbels français", comme l'avaient baptisé les dignitaires nazis. Mais comment devient-on Philippe Henriot ? Comment le catholicisme français peut-il parfois nourrir de tels dévoiements, qui conduisent à la trahison même de son pays ? L'historien Christian Delporte retrace le parcours de celui qui, au faîte de sa carrière, était devenu bien plus que le chroniqueur incontournable de Radio-Paris, tribun insatiable exhortant chaque jour les Français à la soumission devant l'occupant. Dans un livre soigné, qui vient rompre avec les clichés, Christian Delporte retrace le parcours du troisième homme fort de Vichy en s'appuyant sur des archives inédites. Parmi celles-ci, les rapports des RG nuancent considérablement son influence sur ses compatriotes, en particulier auprès des ouvriers et des paysans. Ministre de la Propagande en 1944, Philippe Henriot mena sans répit la "guerre des ondes" contre Radio-Londres, l'antenne française mise à disposition de la Résistance par la BBC, précipitant sa mort sous les balles d'un "commando" ordonné depuis Londres...

01/2018

ActuaLitté

Monographies

Philippe Cognée

Philippe Cognée (né en 1957) est un peintre français. C'est l'un des artistes de sa génération reconnu pour avoir donné une nouvelle impulsion nouvelle à la peinture, médium décrié dans le milieu institutionnel français durant les années 80. Il a développé une technique qui lui est propre et qui a pour objectif de créer un effet de ''floutage et amélioration'' de l'image : elle consiste notamment à recouvrir la peinture d'un film plastique sur lequel un fer à repasser chauffe la cire pour la liquéfier, étalant et déformant les formes. Le film plastique, lorsqu'il est décollé, produit à certains endroits des manques dus à l'arrachage de la couche picturale. L'image semble alors piégée sous une surface glacée. Sa technique lui permet de transcender la banalité quotidienne, qui devient mystérieuse en perdant le sujet dans le flou.

03/2023

ActuaLitté

12 ans et +

Enael Tome 2 : La rivale

Folle, ils la croient tous folle depuis qu'elle est rentrée chez elle, parmi les humains. Ce serait plus simple à supporter si Shay était auprès d'elle. Mais effrayé à l'idée de lui faire du mal, il s'est écarté d'Enael. Elle ne renonce pas à lui pour autant, et lorsque Shay se fait piéger et capturer par une démone, Enael retourne au royaume des fées, au péril de sa vie, pour sauver celui qu'elle aime.

10/2016

ActuaLitté

BD tout public

Léonie Tome 2 : La rivale

Pour la première fois de sa vie, Léonie débarque à la rentrée des classes avec une amie ! Jenifer est là pour l'accompagner dans son nouvel apprentissage ; du choix de ses vêtements aux sujets des conversations entre copines. Mais tout n'est pas facile pour autant... particulièrement lorsqu'une nouvelle élève pointe le bout de son nez et se révèle aussi studieuse et douée que notre première de classe !

09/2018

ActuaLitté

Romans historiques

La Rivale de la reine

- Je pense que le risque est trop grand. - Je dois assurer l'avenir de ma famille. Vous savez aussi bien que moi que la reine n'est plus toute jeune. D'aucuns ont attenté à sa vie... et elle n'a pas désigné d'héritier. Il suffirait d'une tentative de régicide réussie pour que... Sa voix n'est plus qu'un murmure, juste un peu plus qu'un silence. Inutile de lui dire que, partout en Europe, ils sont nombreux à lorgner la couronne d'Elizabeth. Et si la plus fidèle dame d'honneur de la reine était sa plus farouche ennemie ? Quand Pénélope Devereux arrive à la cour de la reine Elizabeth Ire, elle affiche l'innocence et la beauté d'une jeune aristocrate. Mais promise à un époux qu'elle n'aime pas et éprise d'un homme déjà marié, elle se révèle plus ambitieuse que ne le laisse penser son sourire. Cette redoutable manipulatrice, menacée de toute part, tour à tour servante de confiance et ennemie de l'Etat, manoeuvre habilement dans l'ombre, car le moindre faux pas pourrait lui coûter sa tête. Pénélope est prête à tout pour assurer la survie de sa famille et écartera quiconque se mettra en travers de son chemin... fût-ce la reine elle-même. Fascinante histoire d'amour, de haine et de jalousies, La Rivale de la reine explore les derniers soubresauts de la dynastie sur le déclin des Tudors. Retrouvez bientôt l'adaptation du premier roman d'Elizabeth Fremantle, Le Jeu de la reine, au cinéma. "Richement et parfaitement documenté". The Times "Un roman tissé d'intrigues politiques et intimes captivantes à la cour d'Elizabeth Ire". Woman & Home "Intelligent et palpitant". Sunday Express "Passionnant ! " The Bookbag "La fiction historique à son meilleur". Sunday Sport

03/2024