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Emilien Sermier

Extraits

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Critique Roman

Une saison dans le roman. Explorations modernistes : d'Apollinaire à Supervielle (1917-1930)

Au coeur des Années folles, toute une constellation de poètes part à l'aventure du roman. D'Apollinaire à Supervielle - en passant par Albert-Birot, Beucler, Cendrars, Cocteau, Delteil, Grey, Havet, Jacob, Jouve, Mac Orlan, Morand, Reverdy, Salmon ou encore Soupault -, nombreux sont les écrivains modernistes à explorer le genre favori de l'industrie littéraire. Dans un climat d'émulation collective, ils expérimentent les formes romanesques selon des formules insolites : non seulement ils perturbent les conventions réalistes, mais ils tonifient le genre en variant ses proportions, ses rythmes, ses énonciations, ses personnages - afin de les accorder au "profond aujourd'hui ". Ce livre vise donc à combler une lacune dans nos histoires du roman au XXe siècle. Dans une perspective sociopoétique, il montre comment, en marge des oeuvres canoniques de Proust ou de Joyce, et à l'écart du surréalisme, ces textes modernistes de langue française participent au renouvellement mondial du genre. Ainsi réhabilite-t-il un corpus longtemps déclassé, ou mal classé, pour rappeler qu'il a existé en France - et bien avant le Nouveau Roman - un "roman nouveau ".

03/2022

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Littérature étrangère

Uli le fermier

Jérémias Gotthelf est né à Morat dans le canton de Fribourg en 1797 sous le nom d'Albert Bitzius. Gotthelf est un pseudonyme d'écrivain tiré de son premier roman, Le Miroir du paysan ou la vie de Jérémias Gotthelf. Après des études de théologie à Berne et à Gôttingen et quelques éclats de verbe et d'écriture qui freineront sa carrière, il obtient en 1832 une petite paroisse dans une vallée retirée de l'Emmental, à Lützelflüh, qu'il ne quittera plus jusqu'à sa mort en 1854. Dans l'une de ses belles critiques, le jeune Gottfried Keller reprochait à Gotthelf de soutenir l'idée qu'un bon chrétien devait être un riche paysan bernois, bien qu'il n'en fût pas question dans la Bible. Cette affirmation touche un point décisif dans la description que Gotthelf nous fait de l'univers paysan. L'idéalisation qu'il lui a accordée depuis la publication de son roman Uli consiste à vrai dire dans le fait d'avoir décrit la vie parfaite dans le cadre conservateur de la paysannerie emmentaloise. En sa qualité de paysan riche et pieux, Uli finit par devenir un homme heureux. Mais le bonheur qu'il finit par atteindre ne va pas de soi ; c'est au contraire un idéal poétique. Il a bien fallu que la question des rapports entre la vie paysanne et la vie chrétienne, qui avait profondément préoccupé le pasteur de village que fut Gotthelf, devînt un thème central de son œuvre d'écrivain. C'est bien ce qui se produisit avec le roman L'argent et l'Esprit qui est la confession religieuse la plus pure que Gotthelf ait écrite. Un livre qui traite de la sanctification de la vie et de la descente du Saint Esprit, donc une œuvre de la Pentecôte - car il faut entendre l'esprit ici comme l'Esprit saint de la Bible. Gotthelf est considéré aujourd'hui comme un des écrivains majeurs de la littérature européenne du XIXe siècle. Lützelflüh est devenu, par le pouvoir de ses livres, un lieu mythique, le miroir des paysans, le village d'Uli le valet de ferme qui deviendra maître de sa ferme. L'Age d'Homme publie l'œuvre romanesque de Gotthelf dans la nouvelle traduction de Raymond Lauener. Après Uli le valet de ferme et L'argent et l'Esprit, c'est Uli le fermier, Le miroir du paysan et Anne Bäbi Jowäger.

09/2003

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Littérature française

Emilie

Ecrire après la vie professionnelle lui est venu comme ça, dit-il. Ce fut d'abord un livre sur lui-même, Palette, puis des romans policiers, un livre sur le Vatican, et ce dernier aujourd'hui, un roman où plusieurs chemins s'entrecroisent, suivis avec détermination par Emilie. De formation littéraire et philosophique, il avait quelques outils pour s'embarquer. Ajoutez à cela un long passage, plus de vingt ans au sein d'un organisme d'HLM, qui lui révéla la vie d'une cité, Teisseire à Grenoble. Imagination et réalité se sont faites ainsi la courte-échelle, il n'eut plus alors qu'à suivre les chaussées tortueuses et surprenantes d'Emilie.

01/2021

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Littérature française

Emilie

Ce roman à la fois fantastique et historique raconte un fait peu connu de la Grande Guerre : la reprise du mont Cornillet par les Français en mai-juin 17. Front des monts de Champagne. Alors que tous les habitants s'apprêtent à quitter le village de Nauroy bombardé, la famille d'Emilie hésite. La guerre décidera pour eux : la nuit précédant leur départ, un obus éclate près de leur maison, n'épargnant que la fillette. L'enfant, totalement mutique, va vivre dans les tranchées proches parmi les soldats allemands. Chaque jour, elle apparaît comme Gavroche parcourant le champ de bataille... Rapportée par deux soldats allemands revenu sur les lieux à la fin de la guerre, cette histoire se murmure encore. Pour la première fois, de sa grande voix classique et avec toute sa puissante empathie, Aïssa Lacheb puise dans sa fascination et sa considérable érudition de la Grande Guerre. Dans ce roman court et dense à la fois, il ramène au souvenir commun ce que fut cette période restée comme "la bataille des géants" en même temps qu'il restitue à l'Histoire un peu de ce que fut le village de Nauroy. Un texte bouleversant.

03/2018

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Littérature française

Émilie ?

Suite au décès accidentel d'Emilie, la doyenne de la famille Azara, chacun de ses membres va emprunter son chemin de résilience, de résistance personnelle. C'est ainsi pour son mari David l'occasion de découvrir et d'apprivoiser les troubles bipolaires qui l'habitent. C'est pour ses enfants l'opportunité d'en apprendre un peu plus sur le sens de leur vie. C'est enfin, pour la narratrice de l'histoire, l'occasion de s'apprivoiser davantage.

10/2021

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Poches Littérature internation

La fille du fermier

Dans ce texte âpre, "Big Jim" nous emmène dans un Montana aussi beau qu'hostile et livre un portrait féminin subtil, non sans échos avec son majestueux Dalva : celui d'une jeune fille meurtrie, aussi blessée qu'en quête de vengeance... "Sarah cria : "Putain de Dieu !", puis elle s'élança à toute vitesse sur un sentier pentu qui grimpait le long de la montagne jusqu'à ce qu'elle soit certaine que sa blessure allait éclater et qu'elle en aurait fini avec elle".

11/2017

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