Les auteurs BD, au travers de leur syndicat, le SNAC BD, avaient alerté Aurélie FIlippetti des dérives et des problèmes que posait la réforme de leurs cotisations retraite. Dans une longue lettre ouverte, ils expliquaient : « Alors qu'il semblait impossible d'aggraver davantage la situation, le RAAP vient de nous annoncer abruptement, par simple courrier et sans consultation d'aucune sorte, qu'à compter de janvier 2016 nous allions devoir cotiser à hauteur de 8 % de nos revenus pour financer notre retraite complémentaire obligatoire. Actuellement les auteurs peuvent cotiser à cet organisme privé en ne versant qu'une cotisation minimale de 200 € par an. »